Contemplation
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez | 
 

 When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Alan Linard


Alan Linard

Localisation : Dans les ruelles de Paris, lorsqu'à Montmartre il fait nuit...

Dirty little secrets
Âge RP: 21 ans.
Clan: Negens.
Relations:

When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Empty
MessageSujet: When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]   When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] EmptyVen 10 Sep - 17:40

When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Johnalan//When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Alanjohn


    L’envie, le désir. C’étaient les seules choses qui l’animaient à cet instant même. Il ne savait même plus comment il s’était retrouvé ici, au Rouge Rubis, sur l’un des tabouret, accoudé au comptoir. Le menton relevé, il observait les multiples stripteaseuses humaines qui passaient les unes après les autres contre la barre en fer. Ses pupilles dilataient ne se laissaient pas de les contempler ses trémousser sur ce qui semblait être une scène.

    Peu d’humains entraient ici sans savoir ce qu’était le Rouge Rubis ; un repère à vampires. Plus joliment appelé « bar à vampires » . Le genre de bar divisé en plusieurs zones plus mystérieuses les unes que les autres ; la première, au rez de chaussée, un simple bar où l’on pouvait boire un coup entre amis, la seconde, au premier étage, une sorte de club de striptease avec des dealers de drogue en tout genre et des humains qui vendaient leur corps et leur sang contre un peu d’adrénaline et d’argent. Il y avait aussi le troisième étage. Mais comme disait certains vampires non-alignés, il fallait être « V.I.P » pour pouvoir y accéder. Rares étaient ceux qui savaient ce qu’il se passait à l’intérieur… Oui, peu d’humains savaient qu’en entrant, il serait difficile pour eux d’en sortir indemne. Autant physiquement que mentalement. Souvent des parisiens, ou étrangers, avaient entendu parler des vampires et ils venaient vérifier leurs sources. Mais très vite, ils tombaient dans un engrenage et ne pouvait s’en dépêtrer.

    De pauvres âmes. On ne pouvait pas réellement appeler ça des humains, mais des pauvres âmes qui n’avait réellement plus rien à perdre.

    Et ce soir là, Alan observait l’une d’entre elles se dandiner contre la barre métallique, portant uniquement comme vêtements, ou plutôt sous-vêtements, une petite culotte blanche en dentelle qui contrastait parfaitement avec son teint matte. Le vampire avait soif d’elle, mais interdiction de toucher au personnel non consentent. Malgré le fait qu’elle avait l’air de s’éclater du haut de sa plate-forme, elle n’en voulait pas plus. Pas de recherche du danger juste de quoi se payer une nouvelle garde-robe. Juste de quoi se nourrir. Juste de quoi survivre. Mais il la regardait tout de même, avec un léger sourire aux lèvres. Il aurait tout donné pour la mordre.

    Lentement, il tourna la tête ; combien de temps cela faisait-il qu’il n’était plus le seul à la contempler ? Un homme était assis à côté de lui, sirotant un verre d’alcool quelconque – de toute façon, tout les alcools se ressemblaient pour le jeune vampire -, l’air pensif. Ses narines frémissaient. Un homme, un peu plus de trente ans, assis à une table en train de se saouler à regarder une jeune femme s’exhiber comme un objet… Forcément un homme qui venait oublier une séparation, un licenciement ou quelque chose qui s’en apparentait drôlement. Le verre de l’humain diminuait doucement mais sûrement. Le vampire passa sa langue sur ses lèvres en réfléchissant. Cette odeur, cette odeur de sang et d’humanité, cette odeur de peine et de souffrance. Il voulait la goûter.

    Une fois le verre vide, Alan fit signe au barman de remplir de nouveau le verre, lui expliquant en un regard que celui-ci devrait être mis sur sa note.

    La belle brune s’arrêta de danser. Le vampire resta bouche bée en voyant la dentelle glisser entre ses cuisses pour finir sur le comptoir. Une humaine magnifique. Digne d’Aphrodite. Et pourtant, peu à peu la faim qu'il ressentait en la voyant s'estompait. De toute façon, elle resterait inaccessible, gardée par des chiens plus dangereux que des Cerbères. Sa tête se tourna de nouveau vers l'inconnu et ne put s'empêcher de sourire. Peu importe qui serait la proie ce soir. Il ne ferait qu'une bouche d'elle.

    Les lumières déclinèrent. C'était l'heure d'un autre show.


Dernière édition par Alan Linard le Mer 13 Oct - 20:14, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Samuel Walsh


Samuel Walsh


Dirty little secrets
Âge RP: 42 ans
Clan:
Relations:

When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Empty
MessageSujet: Re: When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]   When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] EmptyDim 12 Sep - 4:33

La nuit parisienne était froide et humide, parfois, cela lui rappelait son Londres natal. Une ville grouillante et vivante le jour, sordide et secrète la nuit.

Il alluma une autre cigarette, inhalant la fumée, doucement. Il avait passer une mauvaise journée à l’ambassade, croulant sous la paperasse, son patron sur son dos lorsqu’il ne batifolait pas avec la nouvelles stagiaire dans la salle de la photocopieuse.
Il remonta le col de sa veste en cuir, tirant encore sur sa cigarette, ravivant le bout incandescent. La lumière des néons multicolore de la rue lui faisait mal aux yeux et sa migraine taper à intervalle régulier derrière son crâne.

Cette soirée allé lui faire du bien.

Des prostitués lui lançait des regards appuyer tandis qu’il marchait, lentement vers sa destination. Si il avait était plus désespérer, il se serait peut-être laisser tenter par l’une d’elle. Elle se serait pliée à ses désirs dans l’ombre, contre une porte cochère, lui murmurant des mots en français approximatif dans l’oreille avec un accent russe ou roumain.

Mais il passa son chemin, il n’était pas d’humeur à la facilité.

Il arriva devant le Rouge Rubis, le néon tentateur éclairer faiblement le visage du videur qui reconnue l’habitué.
Il termina sa cigarette et l'écrasa avec son talon, l’odeur du tabac se mêlait à son aftershave dans ses narines tandis qu’il savourait la douche chaleur de la fumée dans ses poumons. Les cigarettes étaient définitivement comme les femmes.
Le vampire de l’entrée referma la porte derrière lui. La musique à l’intérieur était forte et battait dans ses oreilles au rythme de son cœur. Il se dirigea vers l’escalier.
Le premier étage n’était pas le plus intéressant. Sur les banquettes se mêlait vampires en quête de sang et de luxure et les humains avide de sensations forte, inconscients du danger.

Ce n’était pas son problème, il avait conscience de fréquenter la mort, il lui arrivait même parfois de partager son lit.

Lorsqu’il s’assit, il y avait déjà une fille sur le podium, mouvant son corps sur la musique. Il commanda un whisky qu’il sirotait, regardant la jeune femme provoquant son désir dans une tenue qui laissait si peu de place à l’imagination. Ses longues jambes devaient être aussi douces que la dentelle qu’elle laissait glisser le long de ses cuisses, une petite culotte blanche qu’il aurait bientôt eut fait d’arracher.
Il aurait pu s’oublier dans ses cheveux ébène, et recommencer, encore et encore, toute la nuit. Perché sur des talons aiguilles, elle était inaccessible du haut de son podium, son corps se déhanchant sensuellement et suavement sur la musique, sa peau mate brillant d’une fine couche de transpiration. Il ferma les yeux et se mordit la lèvre tandis que l’image de Leah dans la même tenue s’imposa à son esprit.

Lorsqu’il les rouvrit, la serveuse lui avait emmener un autre verre qu’il n’avait pas commander.

« De la part du monsieur assis là bas. »

Assis non loin de lui, il jeta un coup d’œil à l’homme. Jeune et séduisant, c’était assurément un vampire. Il lui sourit, levant son verre en le saluant, plongeant ses yeux dans les yeux de l’homme, son regard sombre et brulant, comme le sien.
Il reporta son attention sur le podium, il savait tout ce que le vampire aurait voulue faire à la fille qui se déhanchait vers la sortie. Il avala l’alcool d’un trait, vidant son whisky d’une gorgée fiévreuse. L’alcool lui brula la gorge et échauffa encore son corps et ses sens déjà bouillant.

La musique ce fit encore plus sensuel, augmentant l’érotisme de la pièce d’un cran si cela était possible. La lumière s’éteignit une nouvelle fois. La jeune femme qui entra en scène était un vampire. Il s’assit dans le fond de son siège, commanda un autre whisky et contempla avec délectation la jeune femme s’accrocher à la barre métallique. Il sourit dans son verre, tandis que l’autre lui lancé un regard qu’il n’osa pas retourner.
Revenir en haut Aller en bas
Alan Linard


Alan Linard

Localisation : Dans les ruelles de Paris, lorsqu'à Montmartre il fait nuit...

Dirty little secrets
Âge RP: 21 ans.
Clan: Negens.
Relations:

When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Empty
MessageSujet: Re: When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]   When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] EmptyMar 14 Sep - 1:47

    Les lumières s’étaient enfin éteintes. L’espace d’un instant, le vampire ressentit la chaleur de la pièce ; un mélange d’hormones mais aussi d’alcool et de sang. Mais le prédominant restait cette odeur particulière du désir et de l’avidité d’acquérir un corps pour la nuit. Comme une réponse à ses caprices sexuels, la lumière s’alluma de nouveau alors que la nouvelle danseuse entrait en scène : certes, beaucoup plus séduisante que la précédente et beaucoup mieux habillée, celle-ci semblait aussi beaucoup plus froide. Froide et pâle comme la Mort. Le vampire s’affala sur le comptoir en détournant le regard de l’estrade. Elle n’était pas intéressante. Elle était tellement blanche, elle était tellement inexpressive, elle était tellement parfaite, elle était tellement morte. Alan soupira en faisant la moue. De toute façon, c’était la même chose chaque nuit ; les humaines passaient d’abord puis laissaient la place aux vampirettes qui se la jouaient midinettes parisiennes alors que la plupart étaient moins françaises que les stripteaseuse humaines. Alan secoua la tête en soufflant, levant un regard glacial à sa compatriote.

    Le jeune vampire ne pouvait le nier ; elle était sublime. Magnifique. Digne de n’importe qu’elle peinture du dix-huitième siècle. Mais elle ne ressentait rien. Ni excitation lorsque sa peau dénudée touchait la barre métallique, ni crainte lorsque ses talons aiguilles piétinés le sol de la plateforme vers une foule de pervers bavant littéralement sur le comptoir avec une unique attente ; qu’elle soit enfin nue. On ne pouvait non plus distinguer la sueur qui glissait le long de son échine ou entre ses seins. Tout cela avis disparu avec la vie qui coulait dans ses veines. Il ferma un instant les yeux en serrant les cuisses. Mais à quoi pensait-il soudainement ? Pourquoi voudrait-il qu’un corps chaud se serre contre le sien ?

    Comme pour se ressaisir, sa main vint s’abattre lourdement contre sa cuisse en se mordillant la lèvre inférieure. Une odeur de tabac froid. Une odeur d’alcool fort, tellement fort qu’il avait l’impression que ses papilles pouvaient goûter ce liquide frais qui lui brûlerait certainement la gorge s’il avait encore été humain. Vivant. Il tourna la tête. Il la tourna tellement vite et tellement vivement qu’il entendit quelques vertèbres craquer. Cet homme, cet humain, il était là. Assit. A regarder la Mort danser pour lui. Alan avait entendu le bruit du verre claquer contre la table alors que, d’un geste et d’un simple regard, le trentenaire le remercier de continuer à le saouler. Ses narines frémissaient. Un contact physique. Juste… Juste pour ne pas oublier la chaleur d’un corps contre le sien.

    Lentement, ses mains se posèrent sur le comptoir et s’appuyant sur celles-ci, il se releva, faisant crisser le tabouret alors que ses pieds touchaient terre et que ses reins poussaient le siège. S’avançant nonchalamment vers le seul humain qui habitait la pièce, il passa une main derrière sa nuque avant de s’inviter à la table de l’homme. Il sentait que son regard vert et amer troublerait cet inconnu. Il les trouble tous. S’enfonçant dans le siège en cuir, il pencha la tête sur le côté, vers son interlocuteur avant de désigner la fille des ténèbres du menton :


    « - Je n’ai jamais compris cette fascination pour les vampirettes. Leur sang est tellement froid… ».

    Comme pour s’identifier, ses lèvres s’entrouvrirent, laissant deux crocs blancs s’entrechoquer avec sa langue rose. S’étirant comme un félin, son sweat-shirt remontant légèrement, laissant entrevoir sa peau parfaitement immaculée, il posa son bras derrière le cou de l’homme. Vieille tactique de drague qui ne marche généralement jamais. Et pourtant ; il la renouvelait. Toujours présente. Il se pencha en avant pour obtenir toute l’attention de l’alcoolique, le sourire aux lèvres alors que ses doigts frais effleuraient le cou transpirant de chaleur et d’envie :

    « - Ne me dis pas que tu es venu ici juste pour la regarder se déshabiller contre une barre de fer… ».


    Un léger temps d’arrêt. Une atmosphère pesante emplie d’un suspens que l’on pouvait aisément deviner. Le jeune vampire pinça les lèvres puis ouvrit la bouche dans un « ploc » qui résonna dans toute la pièce alors que la musique se terminait :

    « - Je sais ce que tu veux. Et je peux te le donner. ».


    Sa phrase terminée, sa main glissa de la nuque jusqu’aux cheveux de l’inconnu, lui montrant bien que la nuit ne faisait que commencer. Ô oui, il pourrait lui donner tout ce qu’il veut. Mais Alan savait aussi que cet humain en mal d’amour lui donnerait tout ce qu’il voudrait aussi…
Revenir en haut Aller en bas
Samuel Walsh


Samuel Walsh


Dirty little secrets
Âge RP: 42 ans
Clan:
Relations:

When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Empty
MessageSujet: Re: When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]   When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] EmptySam 18 Sep - 1:59




Elle ondulait comme un serpent, bougeant les hanches dans des mouvements évanescents. Un fantôme de perfection, pas un défaut sur sa peau immaculé, une bouche rouge sang aux lèvres charnue et aux dents parfaitement aligné.
Elle esquissa un sourire dévoilant ses canines tandis qu’elle se tortillait pour enlever sa robe. La barre de fer doit être aussi glacée que sa peau. Il bu une nouvelle gorgée du liquide ambré, se délectant de son passage dans son œsophage. Un mélange de plaisir et de douleurs, il connaissait ca.
Elle était agile, la tête en bas, pivotant sur le métal, la poitrine en avant et la gorge offerte. Elle semblait venue d’un autre monde, il n’aurait eu qu’à tendre la main pour la toucher et lui glisser un billet dans la bretelle tentante de son soutien-gorge.
Blanche comme la mort, la lumière se reflétait sur elle, dessinant des arabesques comme des tatouages éphémères sur sa peau parfaite. Elle dansait comme une ombre chinoise, suspendu entre deux mondes. Elle était belle, elle était parfaite, elle était morte.

Si elle n’avait pas était mordu, elle se serait certainement décomposée depuis longtemps, les vers auraient dévoré sa peau, elle serait redevenue poussière. Sa beauté d’un autre siècle le transcendait et lui faisait peur. Leah paraitrait elle aussi hors propos dans 100 ou 150 ans, quand il pourrira sous une dalle en marbre. Sera-t-elle toujours avec Lui ?

Il remua la tête et commanda un autre Whisky. Il allait porter le verre à ses lèvres lorsque à travers la musique assourdissante, il entendit une voix à son oreille.

« - Je n’ai jamais compris cette fascination pour les vampirettes. Leur sang est tellement froid… ».

Il ne l’avait pas vu venir. Comme un chat, il s’était faufilé dans la pénombre. Enfoncé dans son siège en cuir, il avait l’air aussi parfait que celle qui se déplumé sur le podium. Il était si prés qu’il pouvait voir la couleur de ses yeux même dans l’obscurité. Deux émeraudes dans la neige. Il bu une nouvelle gorgé de whisky, tentant de faire abstraction du bras que le vampire avait posé sur son épaules.

« Il lui manque juste de la chaleur humaine … »

Un nouveau verre vide, à ce rythme là, cela ne serait pas long avant qu’il ne fasse des choses insensées. Le vampire ne semblait avoir envie de le vider, il n’aurait pas ce regard, pas ce bras sur son épaules. Le vampire voulait jouer. Cela tombait bien, il commençait à s’ennuyer.

« - Ne me dis pas que tu es venu ici juste pour la regarder se déshabiller contre une barre de fer… ».

Il aurait voulue mentir, lui dire que c’était uniquement ce qu’il rechercher. Taire ses pulsions, Mentir à l'inconnu, mais l’alcool agissait sur lui comme un sérum de vérité puissant.

« A vrai dire, je serais plutôt venue me détendre un peu, boire beaucoup, me prendre quelques petites pilules magiques, du sang si quelqu’un m’en offre. Éventuellement rentrer avec quelqu’un pour partager mon lit, le sol ou la table du salon. »


Le verre claqua contre la table. Il sortit son paquet de cigarette et en proposa une au vampire. Il alluma la sienne, et puis tendis la flamme vers la cigarette qui dardait hors de la bouche du suceur de sang. Envoyant le briquet valsé sur la table, s’enfonçant encore un plus profondément dans son fauteuil encore, il détendit ses jambes et ferma les yeux, basculant légèrement sa tête en arrière. Il profita de la fumée dans sa bouche et du contact des doigts glacials dans son cou brulant.

« - Je sais ce que tu veux. Et je peux te le donner. ».

Samuel éclata de rire et rouvrit les yeux, fixa intensément le regard troublant de l’homme en face de lui, il dit d’une voix calme et pourtant tremblante.


« Ce que je veux ? Mon cher, tu n’a aucune idée de ce que je veux. »


Il tira une nouvelle bouffée sur sa cigarette.

« Je m’appelle Sam, pas que ce soit ca qui t’intéresse, je me trompe ? »

Tirant de sa poche une petite boite de pilule.

« Tchin ! »



Il en avala une, puis deux, avalant le comprimé aidé de son énième verre de Whisky.

« Ce sont des antidépresseurs.Très utile pour perdre la mémoire. »

Car quoi qu’ils fassent ce soir, Samuel savait qu’il allait le regretter… ou non, et c’est cela qui lui faisait le plus peur.
[i]
Revenir en haut Aller en bas
Alan Linard


Alan Linard

Localisation : Dans les ruelles de Paris, lorsqu'à Montmartre il fait nuit...

Dirty little secrets
Âge RP: 21 ans.
Clan: Negens.
Relations:

When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Empty
MessageSujet: Re: When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]   When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] EmptyDim 19 Sep - 1:46

    Les talons de la danseuse claquaient sur le sol de l’estrade alors que la musique continuait de jouer. Il devait être l’un des seuls à pouvoir être capable d’entendre ce bruit. Ce bruit de cliquetis lorsqu’elle marchait. Le bruit de sa peau froide qui se collait contre le métal. Le bruit de sa langue qui jouait contre son palais. Le bruit de sa fausse respiration qui soulevait sa cage thoracique pour la rendre réelle. Le bruit de ses dents qui grinçaient contre sa lèvre inférieure lorsqu’elle se la mordait sensuellement. Alan s’enfonça dans le siège en la regardant longuement. Ô oui, Dieu sait comme elle est belle. Et elle le resterait sûrement encore longtemps. Une beauté fatale au regard assassin. Cet homme avait raison ; il ne lui manquait que la chaleur. Le vampire laissa sa pensée s’envoler hors de la pièce ; peut-être que si la jolie vampire aux cheveux d’or réussirait à réchauffer son corps contre le sien. Qui sait. La chaleur, si elle n’émanait pas d’un corps humain ou d’une flamme, n’était autre qu’un frottement entre deux choses. Un peu comme de l’électricité statique. Ô oui, il pourrait se frotter facilement contre elle pour l’échauffer et la faire s’enflammer. Rien de mieux que de penser à la déshabiller pour réchauffer le sang. Il cligna des yeux plusieurs fois. Il ne s’était même pas rendu compte qu’elle était déjà nue, ses cuisses entourant la barre alors que sa tête avait basculé en arrière, laissant le choix à ses cheveux couleur tournesol de balayer le sol. Alan ne regardait pas l’humain, or, il savait déjà ce qu’il ressentait. Il ressentait exactement la même chose que le vampire. Cette excitation pure et dure qui les enivrait et pourtant leurs murmurait de se retenir et de laisser ces pulsions sur le siège en cuir.

    Une nouvelle musique venait de s’arrêter. La jolie vampire envoya un baiser aux deux hommes avant de leurs faire un clin d’œil aguicheur. Sensuellement, elle se baissa et ramassa ses affaires. Tournant les talons gracieusement, elle marcha en direction des coulisses dans ce cliquetis qui lui était si familier. Alan sourit en passant sa langue sur ses lèvres. La bruit des talons fut bientôt accompagné par celui du verre de whisky vide de cet homme. Les paroles que cet homme avait débité… Cela semblait être d’une sincérité déconcertante. Tellement troublante que le jeune vampire haussa un sourcil en retirant sa main. Il la reposa sur sa cuisse en écartant son corps pour mieux observer cet humain. Il n’était pas ordinaire. Son nez se plissa alors qu’il emplissait ses narines de l’odeur forte de aftershave. Il se rendit bien vite compte qu’il ne savait pas réellement ce que cet inconnu alcoolique voulait. Certes, il venait d’exposer quelques désirs. Mais ce n’était rien de réellement concret. Alan soupira. Qu’avaient-ils tous là, avec ce foutu Bonheur ? Cela faisait plus d’un siècle que le vampire vivait sur cette Terre. Jamais il n’avait une once de ce Bonheur. Une utopie. Une horizon bien lointaine que personne n’atteindrait jamais. C’était trop beau. Trop parfait.

    Alors qu’il clignait plusieurs fois des yeux en fixant cet humain troublant, Alan n’avait même pas remarqué qu’il lui avait tendu une cigarette. Son paquet était plein, mais il l’accepta quand même, laissant l’alcoolique la glisser entre ses lèvres. D’un léger geste, il la plaça mieux avant que l’humain ne porte la flamme contre le bout de la cigarette. Le français se pencha vers l’homme, le regard relevé, puis s’enfonça de nouveau dans son siège, remettant sa main contre la nuque de l’alcoolique drogué.

    Tout deux tirèrent une bouffée de leur cigarette en même temps. Un synchronisation parfaite qui fit frémir le vampire. Peut-être devrait-il le tuer. Maintenant. Le vider. Ici. Il voulut enfoncer ses ongles dans cette chaire tendre, frêle et si chaude. Mais ses doigts n’obéissaient pas ses pensées et continuaient de le caresser.

    Cet humain, Sam, était effrayant. Complètement drogué, alcoolique et addict au sexe, il devait certainement être pire qu’un vampire. Ses caresses cessèrent. Alan secoua la tête en souriant et en soufflant. Il tira une nouvelle bouffée. Le bout enflammé de sa cigarette ; il pouvait l’entendre crépiter. Si la drogue avait un quelconque effet sur lui, il aurait sûrement accompagné l’homme et prit une de ces petites pilules pour se décontracter. Mais il aurait beau prendre ce cachet que cela ne lui ferait strictement rien. Seulement, s’il buvait le sang de ce drogué, peut-être que…

    Alan passa sa langue sur ses lèvres en se penchant vers Sam. La tête inclinée sur le côté, il lui sourit, dévoilant ses petits crocs :


    « - Alan. Mais je pense que ça ne t’intéresse pas des masses non plus… ».

    Le vampire se pencha davantage jusqu’à ce que ses lèvres glissent contre l’oreille de l’humain. Son souffle froid venant se perdre contre le creux de son cou. Une voix d’outre-tombe. Une voix irréelle et surhumaine :

    « - Tu n’as pas peur que je te vide ici et maintenant ? Peut-être est-ce la seule chose qui m’amuse réellement… ».

    Sa langue vint d’abord se frotter contre ses lèvres glacées avant de lécher l’oreille de l’inconnu. Non il n’avait pas peur. Cela se voyait. Cela se sentait. Il ne ressentait rien en vérité. Une âme en peine à la recherche d’un peu de compagnie pour oublier. Oublier quoi ? Peu importait du moment qu’il pouvait profiter de ce corps qui s’offrait entièrement à lui. Bientôt, sa langue fut remplacée par ses dents. Avant de ne trop céder à l’envie, il se recula après avoir déglutit. Il tira une nouvelle fois sur sa cigarette avant de l’écraser dans la paume de sa main. Aucune grimace. Rien qui ne laisse transparaitre une once de douleur. Juste ce rictus méprisant. Une fois le mégot éteint, il le posa sur la table avant de croiser les jambes, regardant avec tant d’insolence l’humain qui s’offrait de lui-même.

    Non, il ne le tuerait pas. Du moins, pas tout de suite.

    Alan serra le poing, faisant craquer quelques os de ses doigts. Il porta son poignet à ses lèvres avant de lécher les artères visibles. Il leva ensuite ce poignet humide et lui offrit un clin d’œil :


    « - Mord. Je sais que tu en meurs d’envie… ».

    Venait-il de dire ça ? C’était ses propres mots, ça ?! Après un siècle d’existence, il n’avait proposé son sang à personne. Sauf à celui qui l’avait transformé, mais c’était hors propos. Après tout, ce n’était qu’un échange de bons procédés ; il lui proposait son sang pour se saouler jusqu’au matin et Sam lui proposerait le sien, lui laissant le plaisir de jouir de son existence de vampire.
Revenir en haut Aller en bas
Samuel Walsh


Samuel Walsh


Dirty little secrets
Âge RP: 42 ans
Clan:
Relations:

When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Empty
MessageSujet: Re: When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]   When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] EmptyDim 3 Oct - 23:17



« - Alan. Mais je pense que ça ne t’intéresse pas des masses non plus… ».

Effectivement cela n’en avait absolument aucune. Il aurait pu s’apeller Alonso cela n’en aurais pas eut beaucoup plus. Il aurait juste pu dire « Allons-y Alonso. » a tout bout de champ.
Son esprit divaguer encore tandis que les doigts du vampire se perdait dans sa nuque. Il soupira de satisfaction, le souffle glacial du vampire de plus en plus prés de son oreille le rendait amorphe. Ou peut-être était-ce les différentes substances qui circulait dans son système sanguin qui l’empêchait de faire le moindre mouvement.

« - Tu n’as pas peur que je te vide ici et maintenant ? Peut-être est-ce la seule chose qui m’amuse réellement… ».

Si cela lui faisait peur ? Au contraire, il aurait adoré que le vampire boivent chaque petite goute de son sang, là sur le sol. Qu’ils s’écroulent ensemble et qu’ils ne sentent plus rien. Un vide complet et absolu, que la douleur partent enfin et qu’il puisse dormir.
La cigarette qui dardait hors des lèvres d’Alan était presque entièrement consommé. La sienne était depuis bien longtemps éteinte. Si les poumons du vampire était mort, les siens remplit de goudron se rappelait souvent à lui. Mais l’appel de la nicotine était trop fort, il finirait par en crever. De ca ou d’autre chose, quelle importance. Peut-être qu’il allait mourir ce soir, entre les lèvres du Français, c’était une jolie façon de mourir. Alors il décida de s’abandonner. Les cachets faisaient déjà leurs effets, il était ailleurs à présent.
L’odeur de la chair brulé le fit sortir de sa torpeur le temps d’un battement de cœur. L’homme en face de lui écrasait sa cigarette dans la paume de sa main. Pas de douleurs, rien qu’un sourire, un délicieux sourire qu’il aurait voulu déchirer avec ses lèvres.

Il n’avait jamais vraiment été attiré par les hommes. Il aimait l’odeur des femmes, leurs gémissements de petit chat en colère et leurs grands cils ourler de noir. Il aimait sa femme, plus que tout au monde, il l’aimait à en crever, le manque d’elle se faisait ressentir chaque jour un peu plus fort. Il aurait pu éclater en sanglot. Il n’était pas attirer par les hommes non. Il était attiré par cet homme.

Oh qu’il était stupide. Stupide et complètement stone.
Il allait le regretter, il le savait mais son corps refusait de bouger, il maudit l’alcool, il maudit les vampires et il frémit. Le contact de la langue rugueuse et glaciale contre son oreille lui tira un frisson. Trop d’alcool et trop de drogue, il faisait n’importe quoi. Les dents pointues mordillèrent son lobe puis tout s’arrêta. Il aurait voulu le supplier de continuer. Mords moi, vide moi, mais ne me laisse pas.


« - Mord. Je sais que tu en meurs d’envie… ».

L’invitation était si intime qu’elle le laissa hésitant quelques instants. Le sang de vampire était une chose très précieuse. Un vampire ne laissait habituellement pas quelqu’un boire à leurs veines. Les femmes le laissaient faire parfois, entre deux soupirs, leurs jolis petits cous tendus vers lui. C’était un cadeau, un très beau cadeau. Il posa ses lèvres contre le poignet du vampire. Il traça des arabesques avec sa langue, suivant le chemin des veines saillante sous la peau presque transparente. Il pouvait presque sentir les pulsations sur ses papilles, le gout métallique et délicieux du nectar sur ses lèvres. Il aurait voulu mordre à pleine dents dans cette chaire si froide. Mais il ne fit rien.
Ce n’était pas dans l’ordre des choses. Il n’était pas le prédateur.


« Mords moi d’abord. Mais pas ici. Ailleurs, loin. »


Il aurait voulu lui saisir la main et l’emporter. Il ne réussit qu’a se lever, difficilement, vacillant, titubant comme la loque qu'il était vers la sorti. Le cœur battant, il espérait qu’Alan allait le suivre.

Tu fais une erreur. Mais la voix de sa conscience pouvait hurler, son désir la ferait taire.
Revenir en haut Aller en bas
Alan Linard


Alan Linard

Localisation : Dans les ruelles de Paris, lorsqu'à Montmartre il fait nuit...

Dirty little secrets
Âge RP: 21 ans.
Clan: Negens.
Relations:

When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Empty
MessageSujet: Re: When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]   When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] EmptyMar 5 Oct - 1:21

    Dans l’obscurité de la pièce, on pouvait toujours distinguer ses grands yeux verts luire sous le peu de lumières artificielles que proposait le night club. Un simple regard qui traduisait pourtant toute la sensualité de la situation. Un léger sourire se dessina lentement sur ses lèvres. Les humains d’ordinaire prévisibles. Mais cet homme… Cet homme semblait fonctionner à l’envers. Alan marchait droit dans sa direction alors que lui, lui fonçait tête baissée ailleurs, loin de lui, jouant à un jeu auquel il n’avait pas joué depuis longtemps. Un peu comme un chat et une souris qui se cherchaient, Alan découvrait un personnage dont il n’aurait jamais soupçonné une personnalité aussi complexe. Les humains avaient leurs lots de surprises. Surtout lui. Sam. De sonorités étrangères qui lui paraissaient tellement exotiques. Oui, cet homme semblait aussi imprévisible que les créatures de la nuit. Sûrement était-il lui aussi le fruit de ces tentations multiples que les ténèbres offraient. C’en était même certain.

    Tout de même troublé, Sam se courba légèrement, attrapant le poignet tendu. Les yeux clos, il posa doucement ses lèvres chaudes contre la peau froide que proposait volontiers le vampire. Cette nouvelle sensation le fit frémir et il écarquilla les yeux. Après toutes les personnes qu’il avait violé, vidé, jamais cette sensation ne s’était faite aussi particulière, aussi intime et insoupçonnée. Instinctivement, il aurait voulu décliner l’offre, retirer son poignet violemment et feuler comme un animal blessé. Blessé ? Peut-être… Une telle attention de la part d’un humain pouvait être toxique et lui ôter toutes notions vampiriques, toutes notions de monstruosité dont il avait fait preuve durant tant d’années. C’était trop. Trop d’un coup. Mais comme pour l’achever, comme pour le faire frissonner davantage, l’humain traça chaque veine, dont disposait son avant-bras, de sa langue. Frénétiquement, Alan trembla. Il ne pouvait pas continuer, il devait s’échapper. Après tout, l’homme était ivre, il pouvait le tuer, là, maintenant, personne ne dirait rien, personne ne s’apercevrait de rien. Il pouvait en finir. Il lui faudrait moins d’une minute pour lui briser la nuque. Cette nuque… Il y avait moins d’une minute, il la lui caressait comme la chose la plus précieuse connue en ce monde… Non. Le tuer. Maintenant. Ses dents claquèrent. Il était pris au piège. Et ne voulait s’en dépêtrer.

    Leur regard ne se croisa pas. L’humain prononça les mots assassins, sortant de sa bouche comme une multitude de petits couteaux qui s’enfoncèrent dans sa chair. Les épaules lourdes, le regard hagard, Alan observa cet être se lever difficilement, titubant jusqu’à la sortie. Une invitation encore plus humble que la précédente. Il se laisserait faire, peu importe la suite des évènements : Sam se laisserait entièrement faire, laissant son corps à la merci du monstre. Alan déglutit en se mordant la lèvre inférieure, sans cesser une seule seconde de le contempler. Tout son instinct d’animal ressurgit en moins d’une seconde. Une seule. Et unique. Seconde.

    Ce sourire détestable, cette langue passant sur ses lèvres froides. Le Alan perdu et totalement perturbé par ses désirs et ses mœurs s’envola laissant place à l’homme avide de luxure et de plaisirs salaces. En moins de temps qu’il n’en fallut à Sam pour déglutir, Alan se rua sur lui et le plaqua contre la porte avant qu’il ne l’ouvre. Sa main contre celle de l’humain lui arracha un grognement étouffé. Ce paradoxe incessant entre son corps froid et celui chaud de sa future victime. Peu importait le fait que quelqu’un entre à ce moment-là, de toutes ses forces, il repousserait la personne pour garder cet homme contre son corps, contre cette porte. Il passa sa jambe dans le creux que soumettait Sam, une façon de lui désigner qu’il était bien le maitre du jeu. Une façon pour lui de garder un minimum de contrôle sur sa propre personnalité assez dérangée. Une main plaquée contre la porte, près du visage de l’étranger ivre de désirs. Il était réellement à lui. Son corps se rapprocha du sien pour finir complètement collé, comme s’il s’imbibait de cette essence bouillante, de cette âme qu’il avait encore. Son nez se frotta contre le sien, son souffle froid contre les lèvres chaudes. Incessant paradoxe. Brutal et cruel paradoxe qu’il aurait voulu briser. Ses yeux se fermèrent lentement alors que ses lèvres s’entrouvraient pour toucher enfin celles de celui dont il profiterait toute la nuit. Ce n’était pas leur sang respectif le cadeau de cette soirée ; c’était cette chaleur qui le faisait vivre, ce corps glacial dans lequel s’abritait un cœur qui ne battait plus. C’était cela, les véritables offrandes. Des offrandes que l’on ferait à des Dieux et non à un simple humain, à un monstre qui se cachait derrière une veste en cuir lorsque le soleil tapait trop fort. Mais ce soir, Ô oui ce soir, ils étaient des Dieux.

    Alan se garda bien de l’embrasser. Sinon, c’en était finit de lui et son cerveau exploserait. Il retira ses lèvres et déglutit en lui lançant un regard avide de sensations nouvelles, de pulsations qu’il ne voulait retenir. Il passa de nouveau sa langue sur ses lèvres alors que sa main libre vint balayer d’un revers de main ce cou nu. Tout comme Sam avant lui, il se baissa et vint couvrir ce cou de baisers puis traça avec sa langue l’artère principale. Il plissa les yeux ne pouvant retenir un léger feulement instinctif. C’était réellement trop d’un coup. Il aurait voulu le plaquer plus violemment contre cette porte, le déshabiller comme cette danseuse qui ne faisait même pas attention aux deux hommes qui fricotaient au fond de la salle, planter ses crocs dans chaque partie de son corps, le voir saigner comme une vierge que l’on venait de dépuceler, l’entendre crier et jouir comme un animal. Mais ils étaient tout de même dans un lieu publique. Il devait faire attention, surtout qu’il connaissait tous les vampires présents.

    L’appel du sang était trop fort. Il ne pouvait résister à ce parfum si commun aux humains et pourtant qui le différenciait tant. Sa main libre glissa finalement sur le torse du bel humain, s’assurant de tracer les courbes de ce corps si souvent caressées par ces piètres vampires de bas étages. Il sentait les os saillants de sa hanche, des hanches qu’il découvrirait prochainement, des hanches agréablement saillantes en réalité. Ses ongles s’enfoncèrent dans le pantalon de Sam alors qu’il continuer à descendre ses doigts jusque derrière ses cuisses. Le geste sembla durer une éternité. Et pourtant ; il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour lui empoigner la cuisse et la lui relever, la gardant contre son propre bassin. Le vampire sentait la respiration de son nouveau partenaire s’accélérer. Il sentait ce souffle chaud caresser son visage. Alan releva la tête, croisant un instant le regard noisette de Sam. Tout deux n’en pouvaient plus. Ils étaient prêts à se sauter l’un sur l’autre, à arracher leurs vêtements et à faire ils ne savaient quoi qui pourrait enfin assouvir ces désirs, ces pulsions. Mais ils devaient rester sages. Encore un peu.

    Comme la bête qu’il était, il rapprocha son visage de celui de Sam pour lui lécher les lèvres de bas en haut, un coup de langue qu’il n’était pas prêt d’oublier. Il lui offrit ce sourire pervers et sadique, celui qu’il offrait aux femmes et aux hommes dont il profitait avant de les tuer. Un sourire qui se perdit très vite dans le creux du cou de l’étranger. Avec une violence qu’il ne retenait pas, il enfonça ses crocs dans l’artère du britannique. C’était plus que jouissif, plus qu’orgasmique, c’était… C’était… Sur le coup, Alan ne pensa plus. Il ne pouvait même pas décrire cette sensation, ce ressentit que lui seul éprouvait en ce moment même, que lui seul serait capable d’éprouver à jamais. Sa poigne se renforça sur la cuisse de sa victime alors qu’il se collait davantage, si c’en était possible, contre lui. En même temps de boire son sang, il aurait voulu lui asséner les oreilles de « Tu es à moi maintenant ! » ou « Tu crois pouvoir te débarrasser de moi après ?! AHAH ! Tu te trompes mon mignon ! » ou « Je te tuerais… Je te viderais… Mais avant je te ferais crier, tu saigneras comme une putain entre mes cuisses et je te tuerais… Ô oui, je te tuerais, je te tuerais si gentiment… ». Ô, ces murmures se taisaient lentement, sûrement… Ils se taisaient pour laisser place à des cris de volupté et de poésie. L’insulter ? Non, ce serait tellement facile, ce serait cliché. Le couvrir de baiser, le caresser si soigneusement, prendre soin de lui jusqu’à ce qu’il jouisse son prénom ? C’était tellement plus satisfaisant.

    Lentement, Alan retira ses crocs. Il n’avait bu que deux petites gorgées. Hors de question de le tuer. Pas maintenant. Ses lèvres ensanglantées vinrent se loger contre la tempe suintante de Sam. Quelques murmures, Ô juste quelques murmures et il était à lui. Au moins pour la nuit :


    « - I am yours… ».


    Son accent était pitoyable. Bien sur, il savait très bien l’écrire. Un anglais parfait. Mais il n’avait jamais eu l’occasion d’expérimenter ce genre de choses, de les dire. C’était… Folklorique. Il adorait ça. Il aurait pu le lui redire encore et encore, jusqu’à ce que sa voix s’éteigne. Mais il ne faut pas abuser des bonnes choses non ?


Dernière édition par Alan Linard le Lun 11 Oct - 22:54, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Samuel Walsh


Samuel Walsh


Dirty little secrets
Âge RP: 42 ans
Clan:
Relations:

When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Empty
MessageSujet: Re: When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]   When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] EmptyDim 10 Oct - 21:00

Il n’avait pas franchit la porte qu’une main se posa sur la sienne. Il ferma les yeux et en aurait presque soupiré de soulagement.

Il s’était sentit vide a la seconde ou il s’était levé. Se pouvait il déjà que la présence du vampire lui manque ? Lui manque, non ce n’était pas un manque. Vivre quelque chose et vouloir recommencer c’était du manque. Il ressentait de la curiosité. Une curiosité malsaine et déplacé envers le parfait inconnu et ce qu’il avait à lui offrir. C’était a la fois terrifiant et envoutant.

Il n’avait fait que survivre ces dernières années, vivotant entre deux addictions. Sa vie merdique n’en valait pas la peine. Les jours se suivait et se ressemblait, inlassablement les même geste, du matin au soir, un rituel parfait et destructeur. Le vampire lui proposer autre chose et il était irrémédiablement tenter d’accepter, même si cela son dernier acte d’autodestruction.

Bloquer contre la porte, il n’arrivait plus à réfléchir. La tête reposant contre le mur en velours capitonné, il se demandait si tout cela était réel. Il avait déjà eu des hallucinations plus étranges que celle-ci. Parfois, lorsqu’il était au bord de l’overdose, il lui arrivait de délirer sur Leah . Il la voyait clairement, ses cheveux blond tombant en cascade sur son dos parsemé de grains de beauté. Il voulait les embrasser un par un, trop heureux de les avoirs retrouver. Mais il ne pouvait pas bouger. Il ne finissait pas s’endormir sur le sol ou ailleurs. Parfois il se demandait comment il pouvait encore être en vie. Peut-être que la mort ne voulait pas de lui et le repousser à chaque tentative de la rejoindre. Peut-être qu’il était déjà mort et que c’était l’enfer.

L’enfer pourtant semblait bien réel avec ce corps glacé contre le siens. Si prés même que son nez touché le siens. Non définitivement pas l’enfer.

Compresser contre la porte, le poids du vampire pensant contre lui, ses lèvres frôlant les siennes, il savait qu’il n’avait jamais était aussi loin avec la mort. Il s’aventurait dans des territoires inconnus, un monde peupler de désir et de noirceur. Un entre deux auquel il n’aurait jamais pensé accéder. C’était violent. Violent comme le désir qui émanait de son propre corps qu’il ne reconnaissait plus.

Le vampire était si prés qu’il pouvait observer ses traits avec minutie. Il était beau, si beau que cela lui faisait mal. Il n’était pas beau comme une femme ou comme un playboy de magasine. Son visage criait la violence et l’envie, le désir et la mort. Une charogne si désirable qu’il poussa un soupir frustré lorsque Alan recula. Il aurait voulue lui mordre les lèvres jusqu’au sang. Lui abimé la bouche jusqu'à ce qu’il en ai mal.
Bordel que lui arrivait-il ? Il devait être blanc comme un linge maintenant que tout son sang avait afflué dans son bas ventre. C’était gênant.

Il aurait voulu se rebeller et partir. Terminé cette mascarade et s’enfuir. Lâche comme toujours. FUCK.
Il était un homme merde. Il aurait voulue monter sur scène et faire l’amour à cette femme à moitié nue qui se dandinait,se prouver sa propre virilité.

Il était abrutit par l’alcool et totalement fou. Et les caresses qu’Alan lui prodiguait n’arranger rien. Bien au contraire. Oh il aurait pu mourir comme ca. Son bassin coller contre celui du vampire. Comme une chatte chaleur.

La comparaison était stupide mais il n’en trouva pas de meilleurs. Il aurait voulue ronronner quand la langue glaciale caressa ses lèvres. Il était en train de perdre la tête. Il voulait plus. Encore plus. Toujours plus. Que la langue du vampire refroidie son corps brulant, chaque petite partie de son corps était en feu. Il allait avoir du travail. Il commençait par son cou. Il connaissait la suite. Il savait ce qu’il allait se passer.

Le contraste entre la douceur de sa langue et la piqure de ses dents le fit sursauter. Il se sera un peu plus contre le vampire, entourant de ses bras le corps sans vie et pourtant si… vigoureux. Encore, vides moi et laisses moi te vider. Un peu de moi en toi et peu de toi en moi.

La douleurs fulgurante dans son cou le ramena un peu à la réalité , un petit peu. Il replongea bien vite tant les mots murmurer dans sa langue maternelle le rendirent fou.

« - I am yours… ».

C’était bestial. Il avait besoin de le posséder. Il avait toujours eu ce désir de domination, de contrôle sans jamais ose r l’exprimer. Le timide, le gentils Sam qui s’éteignait une fois la nuit tomber n’aurait jamais pensé à ca. Ce qu’il était une fois que les lumières étaient éteinte lui faisait peur parfois. Alors il se contrôlait. Toujours, toujours tout sous contrôle.
Le sourire de maniaque qui tordit ses lèvres fit écho à celui menaçant du vampire.

Il ne voulait plus se retenir. Il était perdu.

La force qu’il déploya pour repousser de toute ses forces Alan le surpris lui-même. Envoyant le vampire contre le bâtant opposer de la porte, il se colla immédiatement à lui. Violemment.
Il cola ses lèvres contre les siennes comme si c’était la seule chose qu’il ai jamais désirer. Comme si toute sa vie était concentrée dans cet échange. Il embrassait la mort et celui lui donna l’impression d’être en vie. Il força le passage de ses lèvres pour trouver sa langue. Durement. Il n’avait jamais embrassé comme ca. C’était si différent d’une femme. Alan sentait le cuir , il avait le gout du sang, son sang. Métallique et chaud.

Il respira enfin. Reprenant son souffle, il murmura.

« You are mine. »

Revenir en haut Aller en bas
Alan Linard


Alan Linard

Localisation : Dans les ruelles de Paris, lorsqu'à Montmartre il fait nuit...

Dirty little secrets
Âge RP: 21 ans.
Clan: Negens.
Relations:

When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Empty
MessageSujet: Re: When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]   When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] EmptyVen 15 Oct - 0:23

    Le sang continuait de couler le long de ses lèvres, de son menton. Quelques gouttes atteignirent le sol. Un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres alors qu’il y passait sa langue rougie par le liquide vitale. Ils étaient en train d’échanger un regard. Un regard qui en disait long. Malgré le fait qu’Alan ne respire plus, sa cage thoracique se soulevait toute seule, comme éprit d’une pulsion que son corps n’avait pas ressentie depuis des décennies. Il ne s’était écoulé que quelques secondes entre le moment où il avait décollé ses lèvres de l’oreille de Sam’ et le moment où il l’avait regardé. Pourtant, il avait l’impression de planer. Que le moment durait une éternité. Mais non, ce n’était qu’un petit jeu de plus que le Temps lui-même lui jouait. Il s’amusait avec ses neurones, ses synapses, son cerveau, chacun de ses chromosomes, cellules et atomes. Il s’amusait. Il s’amusait avec son corps, l’aliéné jusqu’à un stade d’aliénation dont il n’aurait jamais soupçonné l’existence. Tous deux s’amusaient en réalité. Ô, ce jeu aurait pu réellement durer une éternité. Ses yeux étaient exorbités, ses pupilles dilatées d’un noir profond, profond comme les ténèbres. Il en voulait plus, il voulait encore se loger aux creux de son cou, y passer sa langue et l’enfoncer dans l’un des deux petits trous qu’il venait de lui faire. Continuer de boire. S’enivrer de lui. Rien que de cet humain. Pour un soir. Oublier, tout oublier. Lui appartenir. Juste… Juste être autre chose. Sa vie était bien loin. Il avait oublié qu’il avait plus de cent ans, il avait oublié ses sœurs, son jumeau et ses parents. Il avait oublié les horreurs de la guerre. Il avait oublié Alekseï et ses menaces, ses attentions. Il avait presque oublié qu’il était un vampire. Si seulement son odeur suave ne le lui rappelait pas… Si seulement ses sens n’étaient pas aussi décuplés…

    Ses yeux n’eurent pas réellement le temps de continuer à se perdre dans ce vaste esprit aux contours châtaigne que la situation s’inversa. Si rapidement. Si violemment. Quelle férocité, quelle animosité, quelle ardeur… Sa cage thoracique continuait de se surélever. Ses yeux s’étaient soudainement écarquillaient, encore plus que d’habitude, et enfin les traits émeraudes s’effacèrent à l’intérieur de ses deux orbites, entièrement remplacés par un noir effrayant. Son dos avait heurté l’autre battant de la porte. C’était lui qui était coincé désormais. Bien entendu, il pouvait se dégager à tout moment. Quand il le désirait. Mais il n’en avait aucun envie. A quoi bon arrêter quelque chose qui nous plait ? Cet homme semblait avoir enfouit tout au fond de son être un tas de fantasmes irréalisables, Alan était là pour y donner forme. Les vampires avaient toujours été là pour faire rêver les humains ; leur peau, leurs yeux, leurs lèvres, leurs courbes, leur agilité et souplesse, leur beauté et leur cruauté. Tout cela faisait rêver. Sam' en rêvait. Le français bascula la tête en arrière, la cognant contre la porte. A peine son geste terminé qu’il sentit les lèvres brulantes d’excitation se coller contre les siennes. A en conclure son geste désespéré, ce besoin de l’accomplir avec brutalité et rapidité, l’humain d’une quarantaine d’années n’avait jamais expérimenté l’homosexualité. Vu qu’il était anglais, si en plus il était chrétien pratiquant, rien de plus normal. En même temps, cela paraissait paradoxal ; un homme qui s’imbibait d’alcool et de drogue, qui se laisser charmer par n’importe quelles femmes, vampires ou pas, se laissait dominer par une créature de la nuit, donnant son sang à qui le voulait, non, cet homme ne pouvait être protestant. Mais en même temps, si l’on recherche le danger, l’excitation pure et dure, une montée d’adrénaline intense, pourquoi ne pas avoir essayé avec un vampire de sexe masculin avant ? Après tout, Alan s’en foutait. C’est lui qui avait été choisi. Encore sa destinée ? Son Destin, depuis toujours, avait été tracé puis scellé. Il était devenu ce qu’il était grâce à son Destin. Et le Destin l’avait encore choisi lui, pour croiser la route de cet humain blessé par le Temps. Et le vampire se contenterait de ce Destin pour la soirée.

    Leurs lèvres collées les unes contre les autres, ils échangeaient un baiser bestial et empli d’avidité. Ils en voulaient plus, tous les deux. Son nez se colla ensuite contre le sien, tournant légèrement la tête, entrouvrant les lèvres comme pour lui rendre ce baiser. Leurs langues s’entremêlèrent et Alan leva une jambe avant d’entourer le bassin de l’humain de celle-ci, le ramenant encore plus contre lui, si c’en était encore possible. Sa salive… Chaude… L’odeur du whisky enivrait ses narines, passait dans son corps et s’infusait dans ses veines… Il pouvait presque sentir les comprimés qu’il venait d’avaler sur les papilles dont était parsemée sa langue… Ô et le goût du sang qui se faisait encore plus désirer, ce corps brûlant qui ne demandait qu’à être utilisé… L’odeur de la cigarette, la cigarette qu’il avait fumé… Mais lui aussi en avait fumé une… Non, ça ne comptait pas, c’était son odeur, SON odeur qui comptait, son odeur à LUI. Et sa langue contre la sienne, Seigneur Dieu, était-il aussi sadique de lui infliger pareil châtiment ? Oh, il devait bien rire du haut de son trône céleste, voir ces deux hommes s’entrelaçaient jusqu’à ce que l’un d’eux cède, jusqu’à ce qu’il parte, laissant l’autre à son ancienne vie. Oh non, oh non… Son corps… Il le parsèmerait de baisers glacials, jusqu’à le sentir greloter sous ses doigts descendant le long de son torse, il lui embrasserait juste cette parcelle de peau sous le nombril, tous deux fermeraient les yeux, tous deux auraient froid. Tellement froid… Qu’ils n’auraient qu’à se réchauffer.

    Comme prédit, Sam’ recula ses lèvres et se détacha, articulant trois mots, trois petits et insignifiants mots qui firent rugir le vampire. Il tourna la tête sur le côté, sans le lâcher de sa jambe. Le vampire se cambra légèrement en arrière, levant les yeux au ciel, comme possédé. Il passa sa langue sur ses lèvres ; le goût du sang avait disparu, laissant place aux effluves d’alcool. Il fit craquer son cou. Sa cage thoracique… Qui ne cessait de se soulever… Comme s’il respirait de nouveau… Comme si les battements de son cœur sonnaient… Des tambours… Des milliers de tambours dans sa tête et dans son corps, lui hurlant, lui suppliant de l’embarquer dans les ténèbres. Alan feula.

    Désormais, ils étaient deux prédateurs lâchaient en pleine nature. Sa jambe glissa le long de la cuisse de Sam’ et elle regagna bientôt le sol. Ses mains se posèrent sur ses épaules et en un rien de temps, il l’envoya valser violemment contre le sol. Peu importait l’endroit. Peu importait l’heure. Il était temps. Une fois l’humain allongé dos contre le sol, il sauta sur lui et atterrit à califourchon sur lui. Il ricana longuement, envoyant sa tête en arrière, les yeux vers le ciel caché :


    « - Here I am… My… Good… Little… And poor… Boy. ».

    Lentement, Alan porta son poignet droit à ses lèvres. Il fit durer le moment, dans le temps et l’espace. Un long moment où ses lèvres frôlèrent sa peau froide et limpide. Il joua un petit moment avec sa langue contre sa propre peau, s’amusant à redessiner les veines que Sam’ avait lui-même caresser moins de dix minutes plus tôt. Puis se fut au tour de ses crocs. Il les frotta tout d’abord doucement contre la peau, puis de plus en plus, il les enfonça jusqu’à ce qu’enfin, l’épiderme soit percé, laissant couler un peu de sang. L’odeur de son propre sang le fit tressaillir ; il en jouissait presque à l’avance. Comme éprit d’une quelconque folie, il mordit violemment son poignet avant de l’agiter au dessus du visage de Sam’. Oh, il avait bien calculé la trajectoire du liquide ; il viendrait s’abattre directement sur ses lèvres, s’infiltrant dans sa bouche comme la langue froide d’Alan. Le vampire serra le poing, augmentant ainsi la pression du léger jet. Une, deux, puis trois gorgées. Alan retira son poignet et finit par boire de son propre sang jusqu’à ce que la blessure se referme. Son bras retomba, las, contre son corps. Il toisa un instant du regard l’humain inférieur qui venait d’ingurgiter de son sang. C’était la première fois qu’il en donnait d’ailleurs. C’était toujours lui, toujours et toujours lui qui recevait. Il ne donnait rien. Ou alors, il donnait en espérant obtenir quelque chose en retour. Ses yeux noirs se plissèrent alors qu’il se mordit la lèvre inférieure. Le français glissa ses mains glacée sous la chemise du britannique. Son torse se suréleva plus rapidement, avec des intervalles moins réguliers, comme s’il commençait à suffoquer.

    De sa voix rauque, d’outre-tombe, mais avec cette pointe de supplication candide, il lui cracha presque au bord des larmes :


    « - Ô, please, be rough… Please… I’m beggin’ you… Be a bad boy with me… ».

    Le vampire avait l’impression que ses mots n’avaient aucun sens. Il ne savait même plus ce qu’il était en train de dire. Ses yeux roulèrent en arrière alors qu’il frottait son bassin contre le sien. Cette fois, sa voix se fit presque bestiale alors qu’il montra les crocs :

    « - Oh yes, Sir… Yes… Hit me and I will scream for you. ».
Revenir en haut Aller en bas
Samuel Walsh


Samuel Walsh


Dirty little secrets
Âge RP: 42 ans
Clan:
Relations:

When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Empty
MessageSujet: Re: When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]   When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] EmptyMar 26 Oct - 0:54


C’est toujours lorsque l’on pense avoir le contrôle d’une situation qu’elle dégénère. Il jouait un petit jeu qu’il ne maitrisait pas, tentant l’incarnation même de la mort en face de lui. Maintenant qu’il était étendu sur le sol, sa tête reposant lourdement sur la moquette, il se demandait comment il avait pu en arriver là. Il aurait pu réfléchir, mais son cerveau refusait de fonctionner, comme si toutes les connexions avec le monde extérieur avait était coupé. Il vivait en autarcie dans son propre corps. Il n’entendait plus la musique, il ne voyait plus le podium, il ne sentait plus l’odeur de tabac froid, il ne pouvait plus que ressentir. Ressentir son propre corps, il était conscient à présent de chaque battement de cœur. Boum-boum-boum-boum. Et puis il y eu autre chose.
Le poids d’un corps sur le sien, et un rire, un rire lointain qui résonnait dans ses oreilles. Alors il ne put s’empêcher de rire avec lui. Comme un écho, son rire se répercuta contre celui du vampire. Pourquoi riait-il ? A vrai dire il n’en avait aucune idée, mais cela lui faisait du bien. Énormément de bien. Comme si le monde avait attendu que leurs rires résonnent à l’unisson.

Et ce poids sur lui, ses jambes contre ses hanches, il avait laissé l’autre entrer dans son monde, il n’y avait plus que le vampire. Alan, qui lui parlait anglais. Pourquoi faisait-il une telle chose ? Il aurait voulue que l’homme lui parle dans sa langue. C’était tellement plus sensuel de se faire allumer en Français.

Sensuel ? Tout en lui était sensuel, de sa manière de se lécher les lèvres à son visage de jeune homme. Quel âge avait-il lors de sa transformation, pas plus de 20 ans c’était certain. Lui qui en avait 40 et en paraissait 5 de plus, il devait sembler tellement … défraichit … comparé à la fougue du jeune homme.

Pourtant il se sentait comme une pucelle sur le point de passer à l’acte. Une vierge pure et innocente bientôt pervertit par le grand méchant homme. Pour tout dire il ressentait un mélange d’appréhension et d’excitation vis-à-vis de la suite des événements. Tout Il se sentait comme un adolescent avant son premier baiser. Un premier baiser qui n’avait rien d’innocent ici. C’était de la luxure, c’était de l’envie, du désir. C’était la fougue et le besoin, c’était une rencontre. Oh il ne voulait pas que cela se passe sur la moquette crasseuse d’un bar crasseux. C’était tellement mieux que ca. Ils méritaient mieux que cela.

Sam aurait souhaiter qu’il murmure encore et encore au creux de son oreilles, des mots sale ou des mots doux peu importe tant qu’il pouvait profiter des intonations suaves de la voix du vampire. Oh qu’il parle mais qu’il ne salisse pas sa bouche avec de l’anglais. Alan parle moi Français. Alan. Oh Alan, deux syllabes et quatre lettres, tu es une perfection mathématique. L’addition de la mort et la vie.

« - Here I am… My… Good… Little… And poor… Boy. ».

Cela faisait longtemps que personne ne l’avait qualifié de « Good » encore moins de « Boy ». Oh avec son visage de minet, il allait lui montrer qui était le plus gamin des deux. Plus tard, ensuite pas ici. Loin d’ici. Il savait pertinemment qu’il ne ferait rien au Rouge Rubis, pas sur sa moquette, pas sur ses canapés en cuir râpés, pas sur une de ses tables. Il voulait partir et emmener le précieux vampire loin d’ici.
Pourtant, en plus de la force qui le maintenait à terre, il ne voulait pas bouger. Peut-être que cela lui plaisait un petit peu que tout le monde les voit. Un plaisir malsain à se sentir observer. Il n’était pas exhibitionniste, loin de là. Il aimait juste sentir que les autres savaient, qu’ils savaient ce qu’il allait se passer ensuite.

Il regardait le vampire à califourchon sur lui. C’était assez incongru et inhabituel. Il était au dessus d’habitude. Toujours au dessus, toujours dominer, c’était si bon de se laisser aller. . Il ne savait pas exactement comme se passait le sexe entre hommes. Il savait que c’était courant chez les vampires. Toutes les pratiques, toutes les perversions, toutes les expériences étaient de toute façon courantes chez les vampires. Se faire mordre, se faire attacher, avoir mal. Il n’avait jamais pensé que cela le tenterais un jour. Pourtant, au fur et à mesure que le monde de la nuit s’ouvrait à lui, il voulait découvrir, pousser ses propres limites. Avide de sensation. Ce n’était qu’un cheminement logique.
Un homme, un vampire, maintenant qu’il avait gouté ses lèvres, il se demanda s’il pourrait un jour s’en passer.

Sam l’observait, levant la tête vers lui, il pouvait contempler le dessin de sa mâchoire, les muscles qui s’activait sous sa peau translucide. Il aurait voulu toucher, sentir sous sa paumes la barbe naissante qui assombrissait légèrement le visage du vampire. Il savait qu’avec sa face ravagée par l’alcool et la cigarette, sa peau non rasé et les cernes violacés sous ses yeux, il formait un contraste étonnant avec le Pretty Boy. Il devait ressemblait à l’un de ces vieux pervers qui sortent avec des jeunes hommes pour oublier qu’en rentrant chez eux leurs femmes les attends avec leurs mioches braillard.
Était-il l’un de ceux là ? Qui n’avait jamais su s’avouer à eux même leur homosexualité et qui si ils couchaient avec des hommes n’étaient pas gay, bien entendue. Il était attiré par cet homme qui se trémoussait sur lui, mais il aimait sa femme. C’était une sensation étrange. Mais il avait l’habitude d’entendre des voix étrangère à celle de Leah soupirer son prénom, ce n’était pas si différents. L’amour et le sexe, si indissociable mais si incompatible.

Le sexe, il n’avait plus que ca en tête à présent. Il fallait qu’ils s’en aillent d’ici et vite, car il ne pensait pas pouvoir tenir le coup longtemps. Et le vampire qui se léchait le poignet, traçant des lignes invisible sur sa peau, n’arrangeait pas les choses. Un petit bout de chair rose qui le narguer, dardant hors d’une bouche qu’il voulait posséder.

Les crocs du vampire s’enfonçaient dans sa propre chair, laissant échapper le liquide écarlate, doucement, glissant le long de la peau immaculée, laissant son empreinte délicate. C’était un spectacle déroutant et sensuel. Le show atteint son apogée lorsque le sang tomba sur ses lèvres.
Le sang n’avait jamais le même gout et il avait l’impression de redécouvrir la sensation à chaque fois. Celui d’Alan lui faisait penser à un bon Whisky. Fort et pourtant délicat. Il lécha ses lèvres afin de profiter de chaque goutes de l’offrande. Une si jolie offrande, si rare et si précieuse.
Il connaissait parfaitement les effets du sang de vampires. Encore mieux que toutes les drogues connues. Il était déjà à moitié inconscient mais cela finit pas l’emporter.
Il céda totalement, les dernières barrières de son esprit partirent tandis que les effets du sang commençaient à se faire ressentir. Il était conscient de tout. De sa propre circulation sanguine aux vibrations du sol au rythme de la musique. Ses sens étaient décuplés. Un vampire ressentait cela à chaque seconde. C’était une sensation enivrante, une sensation de toute puissance.
Il adorait cela. Tout autant qu’il adora la sensation des mains glaciale du vampire sous sa chemises. Ses poils se hérissaient chaque capteur de son épiderme parfaitement alerte, il frissonna. Sa respiration se faisait de plus en plus erratique. Il fallait qu’ils partent, il ne pouvait pas rester ici… si frustré. Le vampire devait être au courant, peut être le faisait il même exprès pour faire monter la tension. Un doute s’empara soudain de lui, et s’il l’abandonnait à son sort, sans lui donner la satisfaction qu’il attendait ? Si le vampire le laissait sur sa faim, dans son état, il était certain qu’il ne s’en remettrait pas.

« - Ô, please, be rough… Please… I’m beggin’ you… Be a bad boy with me… ».

"Je serais ce que tu désire. Tu peux faire de moi ce que tu veux, mais partons , j’ten pris."

Et lui qui s’approchait encore. Il allait défaillir. Certainement qu’il n’allait jamais s’en remettre. La proximité de l’autre était douloureuse. Sa tête lui hurlait de faire quelque chose, son excitation était à son paroxysme.

« - Oh yes, Sir… Yes… Hit me and I will scream for you. ».

D’une force décuplée par le sang de vampire, il se saisit de la mâchoire du vampire avec une rapidité étonnante. Contractant ses abdominaux, il réussit à se relever légèrement. Le visage du vampire entre ses doigts, il ne savait plus vraiment ou il en était. Il fallait qu’il le fasse taire.
Un baiser aussi violent que le premier clos la bouche froide comme la mort. Les canines du vampires blessèrent ses lèvres et le sang coula légèrement le long de son menton. L’autre voulait qu’il soit violent, qu’il en soit ainsi. Alors, d’une voix autoritaire et sourde, rendu tremblante par un désir lattant il lui dit.

« Je t’ai dit que nous partions. Et please, arrêtes de parler tu va me rendre dingue Alan. »




Dernière édition par Samuel Walsh le Dim 31 Oct - 5:01, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Alan Linard


Alan Linard

Localisation : Dans les ruelles de Paris, lorsqu'à Montmartre il fait nuit...

Dirty little secrets
Âge RP: 21 ans.
Clan: Negens.
Relations:

When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Empty
MessageSujet: Re: When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]   When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] EmptyDim 31 Oct - 4:23

    L’odeur d’eau de Cologne, les effluves de cette odeur proprement masculine… Tout était en train de le rendre dingue. Il ne savait sincèrement pas comment il faisait pour se contenir autant. Le vampire n’avait envie que d’une seule chose ; dévorer la brebis comme le vilain et grand méchant loup qu’il était. Se satisfaire de cette chair tendre et bouillante, sentir ce sang couler autant contre son corps que dans sa bouche, apprécier le moment où leurs corps s’uniraient, découper chaque parcelle du Temps pour rejouer chaque note à son grès. Rejouer les mélodies des gémissements rauques de l’humain cambré en arrière. Mais ce n’était pas possible. Malgré son immortalité, il n’en restait pas moins « mortel ». Quel paradoxe. Une bonne inspiration et tout irait mieux. Du moins, le temps sembla se figer quelques instants encore. La magie de la passion et du désir. Une magie tellement plus forte que celle de l’amour et de la sensibilité. Dans la passion, le désir charnel et la luxure, il y avait ce côté bestial, ce côté animal auquel on ne pouvait lutter. L’amour était tellement à des années lumière de tout ça ; tout dans la douceur, la sensibilité et la médiocrité du romantisme. Dans ce dernier cas, ils ressemblaient à de pauvres femmes aveuglées par l’envie de se sentir désirer sans forcément faire en sorte de l’être. Alors que dans le cas précédent, ils étaient pareils à des Dieux vivants, des Dieux capables de tout et n’importe quoi, du moment qu’ils obtenaient ce qu’ils voulaient : le sexe. Le sexe et l’excitation à l’état pur. Oh oui, souvent, on essayait de faire un mélange pathétique de la douceur et de cette envie plus que charnelle. Les humains appelaient ça sensualité. Le vampire appelait ça aberration. Rien de mieux que le désir. Rien de mieux que l’addiction qui nous pousse à nous dépasser et à en demander plus, toujours plus et encore plus.


    Et Alan en demandait plus. C’est tout ce qu’il voulait. Passer ses mains sur ce corps brûlant de désir, qui, à cet instant, ne voulait que lui. Se sentir désirer, au plus haut point était mieux que l’amour. L’amour peut s’éteindre alors que le désir renaît sans cesse, enflammant chaque parcelle de son corps mort. Et pourtant… Malgré le fait que son corps soit cliniquement mort, il était bien vivant et il le sentait : son ventre gargouillait presque, lui soufflant intimement de remordre cet homme, pendant que son bas ventre n’en pouvait plus d’attendre. Parcouru de frissons incessants, le vampire se murmurait à lui-même de ne pas flancher et céder tout de suite. Patience est mère de vertu. L’acte n’en serait que plus jouissif. Même les quelques mots de Samuel n’arrivait plus à résonner tant il entendait ce cœur battre contre sa poitrine qui ne se soulevait plus. Il déglutit, agitant son bassin contre le sien, faisant exprès d’augmenter la tension sexuelle qui planait dans la pièce. Oh, non, les danseuses étaient bien loin, bien loin de ce qui était en train de se produire. Il n’y avait réellement qu’eux. Eux et la luxure qui s’était invitée comme une chienne.


    Comme une réponse à la chaleur qu’il demandait, Samuel se redressa d’un coup, le forçant à se reculer. Les yeux écarquillés, il l’observa la bouche grande ouverte. Pour un humain, il avait de la force. Le vampire arrivait à percevoir les abdominaux de l’homme se bander tellement fort qu’il crut qu’ils allaient éclater. Un bref instant, ils échangèrent un regard. Puis en un instant, le regard se changea en un baiser. Un échange beaucoup plus « sensuel » et plus abrupt. De l’animosité, de la bestialité, donnez-lui en plus, encore plus, il aime tellement ça… Ses sens décuplés ? Ils ne lui servaient à rien, du moins, concrètement. Il sentait son corps vibrer au même rythme que ces battements de cœur qui animait Samuel, il sentait ce goût métallique qu’il appréciait tant glisser contre ses lèvres, il sentait la langue chaude contre la sienne froide, il sentait cette haleine soufflait contre sa peau le réchauffant partiellement, il sentait ce corps d’ordinaire fragile prendre possession du sien, il sentait cette force qu’il n’était plus à même de maitriser. Et puis merde. Merde. Se laisser aller. Il en avait tellement l’habitude. Le laisser aller rythmer ses nuits comme une drogue. Pourquoi se restreindre ? Pourquoi continuer de faire comme s’il n’était pas un monstre qui voulait déchiqueter, entailler, broyer, violer, détruire, pénétrer, assassiner ? Comment avait-il fait pour apprendre à désirer en se posant des limites ? Ce n’était pas lui, il ne voulait pas de ça, pas de cette vie.


    Le sang qui coulait, le sang qui l’enivrer comme ce parfum viril et destructeur. Résister, c’était terminé. Now it’s over pretty boy. La main qu’il avait glissé sous le t-shirt de Samuel vint se hisser dans le creux de la nuque de l’humain, le forçant à rester contre ses lèvres, contre son corps. Rompre ce baiser ? Impossible d’y songer. Dans sa tête explosaient un milliard de feux d’artifice. Le peu de raison qu’il possédait s’était envolé, dissipé dans les méandres de ce voluptueux baiser. Étrangement, même si Alan le tenait fermement, il sentait qu’il n’était plus maitre du jeu. Physiquement, il pouvait balayer le pauvre humain d‘un revers de main. Mais psychologiquement, Ô psychologiquement, il avait trouvé quelqu’un de puissant. C’est tout ce dont il avait besoin.


    Samuel dut rompre le baiser. Ses yeux foncés, ses pupilles dilatées, tout insufflait à Alan de s’enfuir, de ne pas tomber dans ce piège. Ce n’était plus le désir qu’il désirait ; c’était Samuel. Samuel et uniquement lui. Il déglutit, gardant les lèvres entre-ouvertes. Dans un état un peu second, il cligna plusieurs fois des yeux avant de serrer les dents, les articulations de sa mâchoire se faisant plus saillantes que jamais. Putain, s’il pouvait simplement le plaquer violemment contre cette moquette moisie. Ils ne seraient pas les premiers à baiser sur ce tapis à vomir. Bien sur que non. Il se contenterait juste d’écarter les cuisses en frottant son crâne contre le sol, gémissant en enfonçant ses ongles dans le dos de Sam’. Ils pouvaient. Mais non. Il avait demandé un peu d’autorité de la part de Sam’. Il n’allait pas être déçu. Presque, aurait-il préféré que l’homme lui empoigne les cheveux et lui crache dessus comme à une sous-merde, l’insultant de tous les noms les plus abominables en lui ordonnant de partir loin d’ici. Le Rouge Rubis. Le repère de vampires. L’endroit où il était en train de connaitre le plaisir absolu.


    Haletant comme pas permis, le souffle court, il agrippa la main de Samuel et l’obligea à lui attraper la nuque avec force. Il voulait être violenté, il voulait être martyrisé, se mettre à la place de tous ceux à qui il avait fait du mal, de tous ceux qu’il avait vu agoniser, suppliants d’être épargner, toutes ces femmes violées, battues et torturées, tous ces hommes qui n’avaient pas connu le plaisir de se faire sodomiser dans une ruelle sombre et de chialer comme une pauvre fille lors de ses premières règles. Alan déglutit, observant son nouveau bourreau les yeux brillants :



    « - D’accord… D’accord je vais me taire. D’accord on va partir. Mais je te préviens. Je te préviens. Si tu n’es pas à la hauteur du sadisme que j’attends… Ô je te préviens… je ne ferais qu’une bouchée de toi mon cœur… ».


    Lentement, continuant à faire augmenter la pression, il se leva, sans lâcher des yeux ne serait-ce qu’une seconde Samuel. Du haut de son mètre quatre-vingt-sept, il le toisa avec un sourire psychotique. Il lui fit signe avec son index de le suivre. Les lumières s’éteignirent une nouvelle fois, lançant la place à une belle brune aux courbes généreuses. Pour une fois, il trouva les femmes tellement fades. Tellement amères. Sans goût. Sans subtilité. D’une nullité accablante. Et il y avait Samuel. Un homme pas bien grand, un britannique à la peau pâle et aux yeux noisette, un homme assez banal. Mais il n’avait rien de fade, il était épicé, piquant et tellement exotique. Un met qu’il n’aurait jamais laissé passer. La lumière tamisée réapparut. Et Dieu créa la lumière. Et Alan ouvrit la porte. Une musique débordant de plaisir, et la voix suave du vampire qui résonna dans un murmure stressant et envoutant :



    « - Suis-moi, british. Je vais te montrer, moi, ce que les hommes savent faire. ».


    Jetant quelques coups d’œil derrière lui pour savoir si Samuel lui emboitait le pas, il rasait les murs, comme possédait, comme totalement drogué, les yeux mi-clos, les yeux roulant en arrière. Il rampait presque jusqu’aux chambres du Rouge Rubis, spécialement disposées pour les clients qui n’avaient pas la foi d’attendre. Sa patience était mise à rude épreuve. Dans un coup de pied maitrisé, il ouvrit la porte d’une des chambres. Un lit à baldaquin. Rien de mieux pour profiter de son amant d’un soir. Ô Seigneur, faites qu’il ne le tue pas avant d’en avoir terminé. Il détestait ce sentiment de frustration.


    Se dandinant presque contre l’un des barreaux du lit, Alan retira sa veste en cuir qu’il envoya valser par terre. La moquette de la chambre était au moins aussi pourrie que celle de la pièce précédente. Ils ne seraient pas dépaysés. Leur corps ne seraient pas dépaysés. Portant deux doigts à ses lèvres, il les lécha avidement avant de les laisser se glisser à l’intérieur de son pantalon. Excité, frustré, désireux de voir ses pulsions assouvies… Bordel qu’il se jette sur lui.
Revenir en haut Aller en bas
Samuel Walsh


Samuel Walsh


Dirty little secrets
Âge RP: 42 ans
Clan:
Relations:

When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Empty
MessageSujet: Re: When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]   When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] EmptySam 6 Nov - 4:00

« - Suis-moi, british. Je vais te montrer, moi, ce que les hommes savent faire. ».

Il se leva, difficilement, des jambes étaient douloureuses et sa tête le faisait souffrir. Il vacilla quelque instant, pris d’un vertige. Alan était déjà partie. Il hésita. Qu’était-il en train de faire ? Était-il réellement en train de se faire manipuler comme une vulgaire petite poupée de sang ? Et pourquoi est-ce que pour l’amour du ciel il appréciait autant cette situation ?

Son hésitation de dura pas plus d’une seconde, que déjà il s’engouffrait dans l’embrasure de la porte suivant le vampire dans un escalier exigüe. Quelques pas derrière lui, il avait le loisir d’observer dans la semi-obscurité le corps du vampire se mouvoir. Frôlant les murs, incertain, le papier peint miteux était à vomir, mais cela n’avait pas d’importance, il n’était pas là pour le décor. La musique s’éloigner, se faisant de plus en plus discrète au fur et à mesure qu’il avançait vers l’inconnue.

Il ne s’était pas réellement rendu compte que le vampire était si grand. Des cheveux ébène qui couraient sur sa nuque, caressant sa peau au rythme de ses pas saccadés. Une veste un cuir noir sur un pantalon de la même matière. Il se surprit à regarder avec fascination le tissu se tendre sur son postérieur tandis qu’il marchait. Les jambes musclées qui frottent contre l’étoffe, les muscles du dos qui danse sous le blouson noir.

La langueur de ses pas le fascinait. Comme une panthère sur son territoire il possédait l’espace. Un magnétisme captivant qui lui interdisait de quitter Alan des yeux une seule secondes. Ne pas perdre une miette, essayer de se délecter de chaque instant car a tous moment la fatalité peut vous faucher, faire de vous son petit jouet personnel. La mort était un sacré farceur. Si elle avait le visage d’Alan, il accepterait de rire plus souvent. Le charisme des vampires était tout à fait étonnant. Il se demanda un instant si cet homme avait était un simple humain, aurait il seulement envisager de le suivre ? Certainement pas. Non, il aurait rit peut être, aurais repoussé le bras sur son épaules et cela aurait était finis. Mais l’homme qui avançait dans la pénombre, n’était pas un homme ordinaire. Sa silhouette se détachait à contre jour dans les reflets rougeâtres des néons tremblotant et il ne pouvait qu’attendre d’avoir un petit peu plus de lumière pour le regarder.
Sa lèvres était tuméfiée, abimé par les petites canines acérés d’Alan. Il passa sa langue sur la blessure, comme pour panser la plaie. Le goût du sang, ce n’était rien pour un humain. Au contact des êtres de la nuit, il avait commencé à comprendre la véritable importance du liquide vitale. Pas juste le transport de l’oxygène ou une connerie biologique du genre. Non, il avait comprit la vrai signification du sang. C’était plus que la vie, le catalyseur de toute chose. Parce qu’un peu de sang sur un doigt ce n’est rien, juste une goute écarlate qui s’en va. Le gout du sang sur la langue, c’est totalement différent. C’est un don, un partage, une ouverture. C’est la communion, une belle eucharistie. « Buvez ceci est mon sang. » Jésus était un visionnaire. Pourtant les pensées qui l’animaient à cet instant n’avait rien de religieuse, loin de là. Il n’avait qu’une envie, franchir une de ses portes défraichit et laisser aller les pulsions, les fantaisies qui s’imposer à son esprit.
Les substances diverse qu’il avait ingurgité ce soir l’aider à imaginer les scénarios, les actions. Son anticipation chimique lui laisser entrevoir des choses qui le faisait rougir. Lui qui se prenait pour un vétéran ce genre de choses savait qu’il n’était pas au bout de ses surprises avec … son amant ?
C’était difficile à dire, mais une fois assimilé, il était sur que son nom roulerais sur sa langue comme une friandise acidulé. Ses papilles en frissonnaient d’avance.
Un coup de pied dans la première porte venue. Ils auraient pu tomber sur n’importe quoi, un couple en plein ébat ou un bain de sang. Mais la chambre était vide. Une grande pièces sobrement décorée , un grand lit à baldaquin qui trônait au milieu de la pièce comme pour imposé a l’idée toutes les opportunités que l’endroit offrait. C’était sordide et tellement cliché de s’envoyer en l’air avec un parfait inconnue dans un lieu si impersonnel. Un lieu ou des dizaines voir des centaines de couples c’était adonné à la même activité, sans honte et sans gêne. Il avait lui-même fréquentait quelques fois les recoins malpropre du Rouge Rubis. Pourtant rien n’avait la saveur de sa petite escapade de se soir.
Il n’osa pas regarder devant lui, faire face à la réalité à la lumière du jour. Il ne pouvait plus reculer une fois que le premier pas serait franchi. Le premier pas, c’était vite dit, il avait était largement sauter depuis longtemps. Son cœur battait sans poitrine, tellement fort qu’il pouvait presque l’entendre résonner, les tambours qui appelle à la guerre, dans le silence devenue pesant dans la pièces.

Il releva un petit peu les yeux. Doucement, Alan avait envoyer valser sa veste en cuir sur le sol, dévoilant une chemise noire comme le reste de ses vêtements. Le coton tombait sur son corps, épousant le corps délicatement musclé, floutant pourtant encore un peu le torse du vampire.

Il ne savait pas vraiment quoi faire. Alan attendait il qu’il fasse le premier pas ? Oh il l’avait bien prévenue de ce qu’il attendait de lui. De la luxure et du vice.

Un pas en avant, une main posé sur le torse du vampire.

« Tu doit comprendre que je n’ai pas vraiment l’habitude. »


Il ouvrit le premier bouton. Dévoilant un petit triangle de peau blanchâtre. noir sur blanc comme dans un de ces vieux films muet. Un baiser sur sa clavicule saillante, presque une caresse sur sa peau évanescente.

« Tu es froid. »


Un autre bouton, un autre baiser.

Il se sera encore un peu, comme pour transmettre un petit peu de sa chaleur au corps mort qui pourtant était bien réactif. Contre lui il pouvait sentir qu’Alan était dans le même état de désir que lui. Les yeux sombres et le souffle cour, il aurait était déçu d’être le seul à s’amuser. Il avait finit de défaire le torse du vampire de sa prison d’étoffe.
Il aller déposer sa main sur la boucle de ceinture quand il arrêta son geste, suspendu dans une action qu’il désirait pourtant d’accomplir. Il ne voulait pas aller trop vite, la nuit était encore jeune et Samuel était avide mais pas pressé.
Revenir en haut Aller en bas
Alan Linard


Alan Linard

Localisation : Dans les ruelles de Paris, lorsqu'à Montmartre il fait nuit...

Dirty little secrets
Âge RP: 21 ans.
Clan: Negens.
Relations:

When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Empty
MessageSujet: Re: When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]   When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] EmptySam 6 Nov - 6:02

    Le vampire avait retiré ses doigts glacés de l’intérieur de son pantalon. Désormais, il levait les bras, tel le Christ sur son crucifix, regardant son petit humain d’un air candide. Pourquoi avait-il cru au départ qu’il ne le suivrait pas ? Le jeu auquel ils étaient en train de jouer était dangereux. Autant pour l’humain que pour le vampire. Tomber dans l’addiction était tellement facile. Mais ce désir était tellement fort, déjà tellement enivrant, qu’aucun des deux ne pouvaient résister. Oui, il avait cru une demi-seconde que le britannique ne le suivrait pas, qu’il aurait pris ses jambes à son cou et qu’il aurait fuit. Qui n’aurait pas fuit après ça ? Lui-même avait voulu fuir et laisser Samuel sur le sol crasseux du night club. Mais non. L’appel du sexe et du sang était toujours plus fort. Maintenant, il était là, face à cet humain qui n’avait aucune idée de comment le sexe avec un autre homme marchait. Devrait-il faire l’éducation sexuelle de tous les hommes de cette ville ? Combien en avait-il croisé, qui s’horrifiaient du mot « homosexualité » et pourtant qui, une fois cachés sous les couvertures de soie, grognaient autant de vulgarités qu’ils jouissaient ? Pour une fois, il ne levait pas les yeux au ciel en soupirant ou en jurant. Non. Éduquer cet homme serait un véritable plaisir pour lui. Il s’humidifia les lèvres, attendant patiemment qu’il s’avance vers lui.

    Une main chaude se posa sur son torse. La chaleur traversa le tissu. Il sentit quelques frissons lui parcourir l’échine. Aurait-il été assez fou pour fuir le plaisir suprême ? A croire que oui mais, heureusement pour son corps, il n’avait rien fait de tel. Mais il faisait semblant. Il faisant semblant de rester de marbre. Le menton relevé, une lueur hautaine qui faisait briller ses deux émeraudes, ce sourire diabolique qui animait son visage avait disparu. Il était inflexible. Pourtant son corps bouillonnait de l’intérieur. Ô si seulement il pouvait le sentir s’affolait comme une vierge effarouchée. Le premier bouton sauta, il se retint de tressaillir. Un baiser, un petit sur la clavicule qui venait agrémenter le tout. « Tu es froid ». Ô il était si froid, si froid à l’extérieur, si froid à l’intérieur. Qu’il continue ses baisers pour le réchauffer. Ses yeux partirent en arrière. Il dut faire un effort monumental pour ne pas les fermer. Ainsi continua leur petit jeu ; pour chaque bouton déboutonné donné lieu à un baiser. Le vampire n’aurait jamais cru qu’un mortel aurait pu lui faire ressentir tant de choses.

    Des choses. Alan n’arrivait même pas à les nommer. Son corps était en ébullition, malgré le froid qui continuait à régir son corps. Ses sens décuplés ? Il les maudissait. Les battements de cœur de cet inconnu, le souffle chaud contre son nombril, le goût métallique qui continuait à se loger sur ses papilles et ce corps qui s’offrait à lui sur un plateau d’argent. Le balancer sur le lit, lui faire l’amour, le mordre et partir. Tel était son plan. Un plan qu’il ne pouvait suivre. Le vampire se mordit la lèvre inférieure lorsqu’il entendit le dernier bouton se frotter contre le tissu. Le dernier bouton. Les lèvres humides qui venaient se déposer contre le bas de son ventre pour un ultime baiser. Un ultime baiser. Les choses, comme il aimait si bien les nommer, prenait une tournure stupéfiante. Complètement mystique et métaphysique. Même les plus grands experts en parapsychique n’auraient pu analyser ce qui était en train de se passer. C’était de l’alchimie. Étaient-ils faits pour se rencontrer ? Le Destin avait-il fait en sorte que leurs chemins se croisent ? Il n’y avait pas d’autres explications. Coucher avec un humain, avoir du plaisir en voyant son sang couler, c’était normal. Mais désirer plus que tout que cet humain fasse de même avec lui, ça ne l’était pas. Ô si les autres vampires de son clan étaient là ; ils se riraient de lui. Lui qui se vantait d’être inflexible, d’être tellement sadique, de ne jamais rien ressentir avec ses victimes… Il était cerné par ses propres mensonges. Si jamais il venait à dire que l’humain ne le faisait pas frémir, sûrement que sa langue le brûlerait tellement qu’elle prendrait feu.

    Samuel se recula un peu, fixant de ses yeux couleur noisette ceux du vampire. Un long échange de regard. Sa main chaude caressait la boucle de la ceinture qui scellait aussi bien le pantalon que le reste de son corps. Sans le quitter des yeux, Alan porta ses mains à sa chemise et la retira lentement, au moins aussi sensuellement que lorsque l’humain l’avait si bien déboutonnée. Les humains étaient fascinants. C’était fascinant à quel point ils ressemblaient aux vampires. Cette façon de jongler entre candeur et provocation, animosité, férocité et douceur ainsi qu’ingénuité. Le monstre se permit un geste, un geste qu’il allait sûrement regretter ; il leva une main vers le visage de Samuel et lui caressa l’encadrement de la mâchoire. Ce n’était pas dans ses habitudes de jouer les bons et gentils amants. Il valait mieux que ça. Son regard se durcit alors que sa main retomba contre son propre corps. La main du britannique n’avait pas bougé, toujours scotchée à sa ceinture. Mais bordel, qu’attendait-il ? La permission ? Devrait-il lui donner la fessée, pour lui rappeler sa mère ou quoi ? Alan déglutit puis passa sa langue rosâtre sur ses lèvres pour les humidifier.

    C’était à son tour de s’imposer. Il savait très bien que, Samuel manquant d’expérience, il devrait mener le jeu, tout en lui laissant la chance de croire que c’était lui qui menait la barque. Quel sadisme. Il en riait intérieurement. Une façon de se venger de l’effet qu’il lui faisait. Ce n’était pas humain ce qu’émanait de cet homme. C’était tout sauf humain. Un profond mal abyssin. Glissant ses doigts dans le pantalon de son nouvel objet, Alan le ramena plus contre lui. Son nez frôla le sien. Samuel était légèrement plus petit que lui. Juste assez pour apprécier ses yeux d’un angle de vue différent. Le vampire déglutit une nouvelle fois avant de frotter ses lèvres contre les siennes. Doucement, presque furtivement, il lui retira sa veste. Du cuir. Comment avait-il fait pour ne pas le sentir ? Ses sens étaient-ils tellement focalisés sur cet homme qu’il en avait oublié sa matière préférée ? Il la laissa glisser le long des bras du bel anglais, jusqu’à ce qu’elle atterrisse sur le sol, comme sa propre veste avant celle-ci.

    Alan aimait bien cette mode chez les hommes, celle de bien s’habiller. Arborant de belles chemises sous de magnifiques vestes, c’était tellement plus agréable de les déshabiller. Une façon de faire durer le plaisir avec ce nouveau système qu’est le déboutonnage de chemise. Il pencha la tête sur le côté pour lui offrir ses lèvres. Tout était bon à prendre. Surtout un baiser de plus. Il se pencha de nouveau, plus bas, pour atteindre le premier bouton. A chacun sa façon de défaire une chemise ; Alan allait lui apprendre la sienne. Le tenant par les hanches, deux de ses doigts glacés caressant la chair brulante, il commença à défaire le bouton… Avec ses dents. D’une habilité remarquable, il se servit à la fois de ses canines mais aussi de sa langue pour faire sauter le bouton hors de son petit fermoir brodé de tissu. Le premier bouton défait, il observa son travail avec un léger sourire ; on aurait cru qu’il avait fait ça toute sa vie.

    Un second, puis un troisième, un quatrième… Les boutons n’en finissaient plus, au grand plaisir de deux amants. Puis le dernier. D’un revers de mains, il écarta les deux pans de la chemise pour venir mordiller, sans enfoncer ses crocs, le nombril de son partenaire. Passant sa langue longuement sur la morsure, il finit par se redresser, replaçant sa main dans le pantalon de Samuel pour le tirer jusqu’à lui, jusqu’au lit. Alors que son dos heurta l’un des barreaux du lit en baldaquin, il attira encore plus près de lui, si ce n’était possible, l’homme avant de venir loger ses lèvres dans le creux de son cou. Quelques chuchotements, quelques mots grossiers pour laisser place à son imaginaire, des murmures avides de vice et de luxure, juste des phrases juxtaposées pour le laisser rêver.

    Le vampire déposa une cascade de baisers jusqu'à son épaule avant de la lui lécher comme un chat, comme l'animal qu'il était, à la recherche de ce liquide qui le faisait tant vibrer, qui le faisait tant planer.
Revenir en haut Aller en bas
Samuel Walsh


Samuel Walsh


Dirty little secrets
Âge RP: 42 ans
Clan:
Relations:

When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Empty
MessageSujet: Re: When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]   When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] EmptyDim 12 Déc - 20:06

Il n’osa pas relever la tête, l’idée même de le regarder lui provoquait la nausée. Croiser son regard émeraude, c’était trop dur, trop humiliant et à la fois trop tentant. Cela faisait des années qu’on ne l’avait pas regardé de cette manière, avec un tel désir et une telle envie. Il aurait presque sourit devant l’ironie de la situation. Il aurait sourit si il n’était pas dans la même situation, une proie à la fois chasseur et chassée.
Finalement, lorsque ses mains se furent arrêtées sur la ceinture du vampire, il eut le courage de relever les yeux, se reculant un peu pour tomber sous la coupe des yeux ou il pouvait lire à la fois un désir violent, mais aussi un petit peu de surprise. Toujours plongé dans le regard du vampire, il enregistra à peine que celui-ci retirait sa chemises, doucement. Il pouvait presque entendre l’étoffe frotter contre la peau albâtre d’Alan, un bruissement d’aile de papillon dans le silence religieux de la pièce.
Ses genoux lui faisaient mal, lui rappelant à la fois la position presque indécente dans laquelle il se trouvait et le poids des années qui commençait à peser sur son corps, comme pour lui rappeler inéluctablement qu’il n’avait plus vingt ans. Ce genre de chose n’était plus de son âge.
Il se releva, doucement, tentant de ne pas grimacer pour ne pas avoir l’air ridicule devant l’homme vigoureux qui se tenait devant lui.
La chemise noire avait touché dans le sol dans un bruit étouffé. Il avait tout le loisir à présent de contempler le corps à la blancheur virginale offert à lui comme une friandise interdite. Il aurait aimé le croquer, le laisser fondre sur sa langue, lécher jusqu'à l’effacer le tatouage qu’il découvrait à présent dans son cou. Des petits points noirs sur sa peau blême, une constellation sur la voie lactée.
Ses doigts le démanger de retirer le dernier obstacle au plaisir, ce pantalon en cuir, cet insolent morceau de tissu qui lui barrait la route. Qu’attendait-il ? Il ne le savait pas lui-même. Il ne bougeait pas, comme pétrifié, attendant un signe, un geste. Peut-être avait il été trop entreprenant ? Ou pas assez ? Le vampire avait bien fait comprendre ce qu’il attendait de l’humain.
Et puis, sans vraiment savoir à quoi il s’attendait, Samuel vit le vampire balayer ses interrogations de la main qu’il utilisa pour lui caresser la joue.
La paume douce contre sa barbe naissante le fit frissonner. Il regrettait de ne pas avoir pensé à se raser pour être aussi parfait que lui. Mais après tout aurait il seulement pu prévoir cette rencontre, cet homme, cette créature de l’enfer que le destin avait mis sur son chemin. On aurait pu le lui dire qu’il ne l’aurait pas cru. C’était tellement imprévisible mais pourtant si parfait.
C’était mal, c’était immoral, mais c’était tellement bon. Il n’avait pas était un très assidu aux bonnes mœurs ces dernières années. S’il devait un jour aller se confesser, la liste de ses péchés serait si longue qu’il y passerait certainement la nuit. Qu’importait que la moral réprouve leurs actes et que ceux-ci soit illégale dans encore pas mal d’endroit du globe, tout ce qui importait ce soir c’était le plaisir. Samuel était persuadé de s’être déconnecter de la réalité. Il ne se souvenait pas de quand cela était survenue, mais si savait qu’a un moment ou a un autre, sa raison l’avait quitté, sinon il ne serait pas ici. Certainement pas. Pourtant, il ne regrettait pas. Il aurait voulu que son corps se rebelle, au lieu de cela, il réagissait, beaucoup trop violement à son goût.
La caresse fugace s’arrêta aussi vite qu’elle s’était déroulée. Samuel se demanda si la sensation évanescente n’avait pas était l’effet de son imagination. Les substances qu’il avait prises combinées à l’alcool qui coulait dans ses veines pouvaient lui jouer des tours. Elles exacerbées ses sens et ses envies.
Il était un esclave à la solde de se que désirait son corps. Et son corps voulait Alan, alors il l’écouterait.
Le vampire avait repris sa contenance, et la lueur presque aimable qu’avait discernée l’humain dans les yeux d’Alan avait disparu, laissant la place à lubricité habituelle des suceurs de sangs.
Confronté à cela, il n’y avait qu’une chose à faire, se laisser faire, se laisser envahir tout entier. C’était prendre des risques et jouer avec sa vie. Mais Samuel savait bien qu’Alan ne le tuerais pas avant d’avoir finit. Le vampire avait besoin de Sam comme lui avait besoin du vampire. Un accord tacite qui signifiait que rien ne resterais inachevé avait été passé à partir du moment où ils avaient posés le pied sur la moquette miteuse de cette chambre.
Les doigts glacials se glissèrent dans son pantalon. Il retient son souffle et ferma les yeux. Le vampire l’attira contre lui. Le souffle froid contre ses lèvres le fit frissonner encore une fois. Il avait l’impression de n’être que sensation, ses nerfs et ses récepteurs sensoriels était sollicité de toutes parts. Il tremblait comme une feuille, Alan était comme le courant d’air qui venait le faire virevolter.
Il n’ouvrit pas les yeux quand il lui retira sa veste, se laissant faire, docile et obéissant. En bon élève il répondit au baiser que lui offrait le vampire. Il avait décidé de ne pas rouvrir les yeux. Ses laissant emporté uniquement par ses sens. Pourtant, il ne pu résister à observer, fasciné, la dextérité avec laquelle il déboutonnait sa chemise, utilisant uniquement sa bouche. Son souffle chatouillait sa peau, lui donnant la chair de poule et le forçant à se mordre la lèvre pour ne pas soupirer de plaisir.
Il attendit les dents et le sang qui coule. Mais la morsure fut douce, suivit de la caresse de la langue humide d’Alan contre son nombril. Sa respiration s’accéléra encore un peu. Des soupirs sortirent de ses lèvres, il n’avait plus le contrôle de rien. Il se laissa attirer vers le lit.
Il entendait mais n’écoutait pas les mots que lui murmurait le vampire.
Les baisers se firent plus rapides et plus nombreux. La langue glaciale du vampire laissa une trace mouillé jusqu'à son cou. Il n’attendait qu’une chose, qu’Alan plante ses crocs aiguisé dans sa veine, encore une fois. C’était comme avoir une emprise sur lui, savoir que son sang lui faisait tant d’effet.
La voix éteinte, il lui dit ce qu’il voulait pourtant lui crier.
« Fais-le, mords-moi. »
Il dévoila encore un peu plus son coup et sa carotide saillante. Il était torse nue à présent. C’était encore beaucoup trop habillé.
Acculé contre le montant du lit, Alan était dans le même accoutrement. Samuel leva les yeux vers le géant de glace, comme pour chercher dans ses yeux l’approbation.
Il caressa la bosse du pantalon en cuir, cette boule de désir qui ne demandait qu’a être libéré. Son courage avait des limites, sa patience aussi. Alors, surpris que ses mains lui répondent encore, il descendit la fermeture éclair du pantalon d’un mouvement sec, avec de capturer les lèvres d’Alan encore une fois.
Revenir en haut Aller en bas
Alan Linard


Alan Linard

Localisation : Dans les ruelles de Paris, lorsqu'à Montmartre il fait nuit...

Dirty little secrets
Âge RP: 21 ans.
Clan: Negens.
Relations:

When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Empty
MessageSujet: Re: When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]   When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] EmptyDim 9 Jan - 3:28

    Coincé entre l’un des barreaux du lit à baldaquin et Sam’, le vampire se demanda bien vite ce qu’il foutait ici. Cela ne lui ressemblait pas de jouer les amants attentionnés. Cela ne lui ressemblait pas d’essayer d’esquiver l’inévitable. Cela ne lui ressemblait pas de se laisser aller, surtout avec un humain. Il aurait dû l’égorger au moment même où il l’avait remarqué. Alan, la petite brebis égarée des Negens. On le prenait trop pour le petit mouton noir du clan ; trop fragile psychologiquement, trop instable, pas assez maitre de lui-même, trop négligeant avec ses proies, encore trop gamin… Il entendait ce genre de conneries à chaque fois que quelques membres du clan s’amuser à débattre sur les autres membres. Et à chaque fois, il serrait les dents. Parfois, il apercevait son Créateur se balader dans les rangs de ces membres et les regardait de haut, sans pour autant prendre sa défense. Non. Pourquoi prendre sa défense ? Il n’était qu’une des vermines de plus, une qu’il avait engendré. Alan ne voulait plus être cet être faible que l’on s’amuser à railler et à ridiculiser. Mais ce soir-là, ce soir-là avec cet humain, il n’arrivait pas du tout à se contrôler. Il voulait tant de choses, il voulait faire tant de choses que le simple fait de penser lui était difficile. Se concentrer sur les yeux noisette, presque ocre de sa proie, c’était déjà presque un miracle. L’un et l’autre le haut du corps découvert, le froid effleurant le chaud, c’était comme si ni les lois vampiriques, ni les codes humains existaient. Il n’y avait strictement rien autour d’eux, hormis la pièce qui n’attendait qu’une chose : les voir se déchirer jusqu’à l’excitation et que le sang jaillisse.

    Le jeune vampire se sentit défaillir. Il avait l’impression de devenir réellement fou ; les murs semblaient bouger, il avait l’impression que sa vision se brouillait en mille et un mirages plus affreux et sordides les uns que les autres. Quelques gouttes de sang perlèrent sur ses tempes. Était-il si perturbé pour « transpirer » ? Sans quitter des yeux son petit humain, sans tressaillir davantage, il passa un revers de main sur ce front qui souillait sa réputation de vampire. Hors de question de faiblir devant un être inférieur. Hors de question de devenir un chien à la botte des Hommes. Se ressaisir et montrer de quoi il était capable. Il passa sa langue sur ses lèvres, le regard aussi noir que les ténèbres.

    L’humain avait prononcé les mots interdits. Il l’avait murmuré, susurré comme dans un dernier souffle. Était-il malade ? Ou juste masochiste ? Ou avait-il besoin d’adrénaline ? Voulait-il se sentir vivre ? C’était une drôle de façon de se sentir en vie que de voir son sang couler. Quoi qu’en y pensant, du moment que le cœur battait, il y avait du sang qui fusait à travers les veines. Pourtant, Alan ne sentait plus son cœur battre. Pourquoi le sang continuait ainsi de couler dans ses veines, ses artères, de couler à travers son corps pour le faire vivre ? Peu importait le mystère qui planait sur le fait qu’il soit toujours en vie, peu importait la magie qui lui permettait de continuer à assouvir ses envies, il savait qu’un jour il allait payer. Autant qu’il continue à en profiter.

    Peu à peu, le cou de sa victime se dévoilait. Pourtant, cet homme n’avait pas les cheveux longs mais il n’avait réussit à réellement distinguer cette partie du corps. Depuis des siècles et des siècles, à travers les mythes et les légendes, la partie du corps qu’est le cou reste la plus sensuelle mais aussi la plus convoitée. De son pouce, il effleura ce bijou qui s’offrait à lui. Ils ne se lâchaient plus des yeux. Malgré ses pensées, Alan sentait qu’il n’était plus le chasseur, mais le chassé. Il n’arrivait plus à décider de rien. C’était trop tard, l’humain s’était emparé de son corps en baissant la fermeture de son pantalon en cuir. Il était moulant, beaucoup trop moulant. Il se maudissait d’avoir choisit ce pantalon qui trahissait ses idées obscènes et il s’en voulait d’autant plus que ce soit un humain qui s’amuse le premier. Il était temps de montrer, de montrer qu’il était vraiment un vampire. Un monstre. Le jeune homme continuait de caresser la partie chaude du cou, celle où il arrivait à sentir le pouls, le sang qui jaillissait dans la carotide. Son pouce commença à se refermer, tout d’abord lentement, puis fermement. Les autres doigts de sa main se rangèrent et se refermèrent eux aussi sur cette gorge. Il serrait fort, très fort. Mais à sa grande surprise, aucuns os ne se brisaient. Pas de craquement. Rien. Il arrivait, encore, à entendre le souffle court de l’humain qui s’accélérait de plus en plus. Manquait-il d’air ?

    Alan rapprocha ses lèvres des siennes et joua avec un moment avant de frotter sa joue contre la sienne pour venir murmurer contre son oreille :


    « - Il ne faut jamais dire ce genre de mots à la légère… Jamais. ».

    Tendrement, il déposa un baiser sur sa joue avant de le regarder, les yeux plus noirs que jamais. Sans peine, il l’envoya valser sur le lit puis se jeta dans un élan sur l’homme. Dans une moue candide digne d’une enfant de cinq ans, le petit vampire balada ses doigts froid sur le torse de Sam’. Presque pouvait-on l’entendre fredonner un air ressemblant étrangement à de vieilles comptines enfantines. Un petit sourire s’afficha sur son visage alors que ses doigts arrivés à la jonction entre le cou et le tronc. Rapidement, il se baissa sur le corps de sa proie et lui lécha les lèvres. Ô non. Il n’aurait jamais dû prononcer ces mots.

    Alan attrapa avec une violence exquise les cheveux châtains clairs et lui tourna la tête. Cela n’avait rien à voir avec ces hommes ou ces femmes dans les ruelles. Il les prenait au hasard, totalement au hasard et il en faisait ce qu’il voulait. Il les entendait pleurer, implorer, crier et supplier. C’était drôle. Là, il savait que, même s’il le prenait de force, s’il lui écartait les jambes et buvait son sang jusqu’à ce que mort s’ensuive, l’humain sous lui ne ferait que sourire. Peut-être devrait-il lui arracher les dents pour lui ôter ce sourire énervant et tellement satisfait. C’était répugnant de voir un humain aussi sûr de lui, aussi heureux de souffrir. Dans un feulement digne d’un loup-garou un soir de pleine Lune, il enfonça avec animosité les deux crocs qui remplaçaient ses canines supérieures. Avant même de sentir le goût sur sa langue, c’était l’odeur ; le sang commençait à couler sur les draps miteux de la petite chambre du Rouge Rubis. Des effluves qu’il n’était pas prêt d’oublier. Cela lui rappelait sa première victime. La première fois qu’il goûtait au sang. Il imposa davantage le poids de son corps à Sam’, enfonçant ainsi un peu plus vivement ses crocs dans sa chair. Les grognements de la bête et ses mains qui tenaient les poignets de sa victime. Pourquoi avait-il l’indéniable idée que l’anglais s’en fichait complètement ? La douleur n’était peut-être pas assez forte, puissante. Ses sourcils se froncèrent et il serra les dents, arrachant, de ce fait, un peu de peau à son petit british. Il voulait le sentir trembler, frémir sous la douleur et l’envie de se dégager, s’enfuir, ne pas se retourner, échapper au monstre qui était en train de le soumettre. Alan enfonça ses ongles dans ses poignets. La nuit ne faisait que commencer. Et il savait que la torture ne ferait pas crier ni plier son souffre-douleur.

    Dans un geste rageur, il déboutonna le pantalon de Sam' en lâchant enfin son cou. Le sang continuait de s’échapper de la plaie, s’étendant sur les draps, sur les deux corps joints. Alan se mordit le poing en un soupire. Le sang de l’humain lui faisait sûrement plus d’effet que le sang de vampire sur un mortel. Il déglutit et d’un mouvement rapide et impatient, il lui retira ce pantalon, obstacle à tout ce qu’il attendait depuis un moment déjà. Le vampire se devait d’être plus brutal. Cela ne suffisait pas. Et il avait encore soif. Une soif insatiable.

    Toujours avec cette même agressivité, Alan plia l’une des jambes de Sam’. Il n’avait même pas eu besoin de palper la peau chaude pour savoir où se trouver l’artère la plus importante, celle qui lui apporterait le sang dont il avait tant besoin. Dans la continuité des évènements, il se mit à mordre de nouveau cette chair si tendre. D’une main, il tenait la jambe surélevait pour avoir plus de possibilités. De l’autre, il s’amusa à la glisser sous le sous-vêtement. La texture du tissu n’était pas désagréable. Mais ce serait tellement mieux s’il ne se trouvait pas sur ce corps. Ce serait tellement mieux s’il n’y avait pas toutes ces couches à retirer pour pouvoir enfin réellement s’amuser.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Empty
MessageSujet: Re: When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]   When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

When the lights down, it's less dangerous ... - Samuel. [ NC-17 ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

+
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Contemplation :: Paris Rive Droite :: Montmartre :: Rouge Rubis-
Sauter vers: