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 You're so close to me that you nearly died - Kellen.

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Alan Linard


Alan Linard

Localisation : Dans les ruelles de Paris, lorsqu'à Montmartre il fait nuit...

Dirty little secrets
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Clan: Negens.
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MessageSujet: You're so close to me that you nearly died - Kellen.   You're so close to me that you nearly died - Kellen. EmptyMar 7 Sep - 4:29

You're so close to me that you nearly died - Kellen. Kellenevan//You're so close to me that you nearly died - Kellen. Aaaaalanou
I love the way that your heart breaks.
With every injustice and deadly fate.
Praying it only be new.
Living like it all depends on you.

    Le soleil venait à peine de se coucher que, instinctivement, le vampire ouvrit les yeux et se redressa d’un bond. Les draps couvrant ses cuisses, il s’étira longuement avant de se frotter les yeux. Les journées de sommeil se devaient d’être complètes, sinon, la fatigue l’emporterait bien vite… Et pour une fois, il se félicita ; ses heures de sommeil étaient complètes. Il se laissa retomber lourdement en arrière, la tête contre les oreillers moelleux. Les yeux rivés au plafond, le premier sourire de la journée vint illuminer son visage : ce soir, il pourrait travailler. Bien sur, cela n’avait pas de rapport avec le fait de se fondre dans la masse humaine, juste de travailler et d’exercer quelque chose qui le fascinait. Être entouré par la Mort, être la Mort elle-même, c’était plus que fascinant, c’en était presque quelque chose de magique. Bon nombre de personnes croyaient que la mort était une entité non palpable, quelque chose de métaphysique et qui ne pouvait être contrôler. Or, ce vampire allongé dans son lit en train de sourire en était la preuve même que la Mort était là. Présente. Autant psychiquement que physiquement. Et elle ne s’arrêterait jamais. Elle serait toujours là, à envahir l’espace et le temps.

    Mais peu importait. Il avait l’occasion de faire ce qu’il voulait et il n’allait pas s’en priver. Après s’être prélassé un petit moment dans son lit, se blottissant contre un oreiller à l’intérieur des draps, le jeune français finit par se lever. Optant pour un jean noir et un t-shirt de la même couleur, il enfila ses chaussures et attrapa sa blouse blanche, la fourrant dans un sac. Entrebâillant la porte pour voir s’il n’y avait personne, il arpenta les couloirs, en espérant que personne ne croiserait son chemin. En particulier son Créateur. Il n’aimait pas réellement qu’Alan sorte. Il n’aimait pas réellement qu’Alan exerce ce métier. C’était tellement dommage ; il en apprenait chaque jour. Et ce qu’il apprenait, il pouvait l’apprendre aux autres vampires. Mais peu importait. Il partait travaillait.

    Arrivé à son travail, deux cadavres l’attendaient. Il les examinait, les nettoyait, en prenait soin. Mais l’un des cadavres attira son regard ; une morsure sur le cou qui l’avait vidé de son sang. Le vampire fronça les sourcils. Les Negens étaient prévenants. D’autres vampires s’en moquaient. Dommage ; il n’était pas médecin légiste. Mais par chance, il entendit dire que le cadavre avait été retrouvé près de l’entrée des égouts. Pensif, il sut dès lors où se terminerait sa soirée.

    Le jeune vampire accrocha sa blouse sur une penderie commune avant de prendre ses affaires et de sortir en vitesse.

    Traverser les rues de Paris la nuit lui plaisait. Tout était éclairé, comme si le jour régnait. C’était comme vivre un rêve éveillé. Mais le rêve s’arrêta bien vite. Une fois face à l’entrée des égouts, il porta un revers de main jusqu’à son nez. Il maudit ses sens sur-développés. Secouant la tête, il dut se motiver comme jamais pour pénétrer à l’intérieur. C’était sale, répugnant, infecte, ça puait et empestait le rat mort mais non. Il devait continuer et trouver le fauteur de trouble. Si son clan ne possédait pas de règles, le sien en avait. Et il se devait de les respecter. Ô, pas pour lui non. Mais pour son Créateur.

    Cela faisait maintenant plus d’une heure qu’il marchait dans les égouts. Nerveux et frustré, son nez se plissa alors que son œil palpita. A quoi bon chercher. Il ou elle avait du s’enfuir. Et c’était trop tard. Alors qu’il souffla bruyamment, rebroussant chemin, il entendit le cri d’une jeune femme. Son odorat brouillé par l’infection de l’endroit, il ne put savoir à qui appartenait ce cri. Lui qui allait s’en aller, il avait désormais une raison de continuer. Il se mit à courir, courir à en perdre haleine jusqu’à ce qu’il parvienne enfin à trouver ce cri. C’était bel et bien une jeune femme. Blonde, plutôt petite, elle rampait au sol en tenant d’échapper à son bourreau. Mais ce mec-là… Ce n’était pas un vampire. Plutôt… Une sorte de petit délinquant, ce prenant pour un tueur en série doublé d’un vampire. Pathétique. Et dire que l’avenir de l’humanité reposait sur ce genre de phénomènes. C’en était navrant. Croisant les bras en soupirant, Alan regarda la jeune femme qui tendait le bras vers lui en le suppliant de l’aider. Le pauvre humain sortit un couteau et menaça le vampire qui répondit à l’affront avec un rire sarcastique :


    « - Tu te prends pour un vampire hein… Je vais t’en montrer, moi, du vampire… Imbécile. ».


    Il n’en fallut pas plus à Alan pour se jeter sur lui et le drainer. Les gémissements de l’imposteur, furent accompagnés par les cris de la jeune femme apeurée qui essayait tant bien que mal de s’enfuir. Il laissa tomber le corps de l’homme au sol pour s’attaquer à elle. L’attrapant par les cheveux, il lui murmura :

    « - A croire que c’était ton heure. Tu as juste changé de tueur… Ne t’inquiète pas, ça ira vite… ».

    A peine eut-il finit que ses crocs se plantèrent dans son cou.

    ______________________


    « - Aaaah … Ca c’est du repas… ».

    Le vampire donna un léger coup de pied dans le cadavre de la blondinette avant de se redresser vivement, les sens à l’affut d’un quelconque bruit. Car il y avait un bruit. Un bruit d’applaudissement. Un Negens ? Non… Une odeur vint lui envahir les narines. Beaucoup plus puissante que cette odeur infecte que dégageait les égouts. Une odeur de pluie… Sortant des ténèbres, elle se dévoila. Belle, plutôt grande, brune, avec des yeux clairs. Cette odeur. Il l’avait déjà sentit il y a de cela quatre années.

    Alan sourit, dévoilant ses crocs d’une blancheur impeccable, en faisant une légère révérence. Jamais il n’aurait cru qu’un tel monstre pouvait être aussi beau. La vie, comme la mort, lui réservait bien des surprises. Surtout celle-ci ; se confronter de nouveau avec une créature de la nuit autre que sa propre race. C’était certain : il engagerait le combat, le gagnerait et se ferait un réel plaisir de s’amuser avec elle.


    « - Bienvenue dans les égouts de Paris ma Belle… ».


    Ses mots volèrent à travers les égouts, résonnant comme dans une salle de spectacle. Car oui, le spectacle allait commencer.
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Kellen Jackson


Kellen Jackson

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MessageSujet: Re: You're so close to me that you nearly died - Kellen.   You're so close to me that you nearly died - Kellen. EmptyMar 7 Sep - 14:28



    Ce soir, Kellen était de repos. Son patron ne voulait plus la voir au Pub. Il fallait dire que depuis deux semaines, elle enchainait services de jour et de nuits pour remplacer une de ses collègues. Enfin, c'était surtout parce qu'elle n'avait rien d'autre à faire le soir. Elle s'était habituée à n'avoir que peu d'heures de sommeil, et les prendre en décalé ne lui posait pas de problèmes. Ainsi, elle pouvait enchainer les jours à la librairie entrecoupés de ses services au Pub. Cela ne la dérangeait pas, elle avait besoin de rester active...
    Kellen arpentait le pavé parisien. Le Quartier Latin, le Marais, Saint Germain... Elle longeait tranquillement la Seine. Mais une ombre attira son regard près du Pont Neuf. Une ombre qui se glissait dans les égouts... Un humain ? Kellen avait le vent dans son dos, et n'avait pu sentir son odeur, mais c'était assez intriguant. Elle eut un pressentiment, et après avoir vérifié que personne ne la suivrait, elle enjamba la rambarde, se glissa à la suite de l'homme le long du mur et dans la sortie de service des égouts, le long de la Seine où miroitaient les lumières de la ville de Paris...
    L'ombre et la lumière, c'était ce qu'elle aimait ici, dans cette ville. La nuit ne faisait que commencer et Kellen avait bien l'intention d'explorer cette partie dans l'ombre de Paris...

  • .

  • Kellen avançait sans bruit le long des couloirs, cette odeur obsédante ne la quittant plus et dirigeant ses actions. L'odeur d'un vampire, mêlée à celle du sang... De l'ombre, elle suivit l'action, et elle vit l'homme se faire interrompre par le vampire qui sans vergogne le draina avant de s'occuper de la fille.

    « - Aaaah … Ça c’est du repas… ».

    Quel abruti. Comment osait-il se pavaner ainsi, sans aucune précaution, tuant et drainant ses victimes sans aucune pudeur en plein égout. Il ne méritait guère mieux qu'une mort lente et douloureuse dans ce cloaque puant. Kellen était furieuse. Elle traquait cet homme depuis un bon quart d'heure avec la ferme intention de le rattraper et de lui faire passer l'envie d'agresser des femmes. A jamais. Mais lui, ce vampire, lui avait complètement cassé le travail. Son odeur était venue se mêler à celle de l'homme, brouillant ses sens. Cette odeur de mort, reconnaissable entre toutes. Cette odeur qui chatouillaient les narines de Kellen, aussi excitante qu'elle signifiait un adversaire redoutable. Tout ce sang la ramenait à ses anciens penchants, et elle sentait l'excitation monter dans ses veines sans pour autant que son visage ne la trahisse.

    Kellen détestait les vampires. Elle détestait leur arrogance, leur suffisance. Elle les détestait pour ce qu'ils étaient, et pour ce qu'ils avaient fait. A cause d'eux, elle était condamnée à cette existence, cette malédiction qui était la sienne. Si son chemin n'avait pas croisé celui d'un vampire, elle serait aujourd'hui morte, mais morte heureuse, et n'aurait pas été condamnée à survivre, seule et abandonnée.

    Pourtant, l'un d'eux l'avait fait changer d'avis. Dorian, un vampire qui l'avait sauvé et lui avait montré que certains vampires pouvaient avoir droit à son respect, que certains n'étaient pas que des bêtes assoiffées de sang.
    Mais ce vampire là, visiblement n'était pas de ceux avec qui Kellen avait aimé discuté. Celui là, il n'était qu'une bête.

    Kellen se rappelait bien qu'elle avait elle aussi un jour été bien trop semblable à ce vampire. Elle se rappelait encore le gout du sang et de la chair. Aujourd'hui, elle ne voulait plus y penser, elle ne voulait plus redevenir la bête qu'elle avait été. Elle réservait sa fureur et sa haine aux vampires, et aux hommes qui comme celui qu'elle traquait, faisaient du mal aux autres. Mais si elle tuait parfois, jamais plus elle n'avait gouté au sang.

    Kellen décida toutefois de sortir de l'ombre et d'aborder le vampire. Elle était restée tranquille depuis 8 mois. Pas d'expéditions nocturne, pas de prise de risque. Montmartre, elle n'y mettait plus les pieds que jusqu'à deux heures avant le coucher du soleil. Mais là, elle ne tenait plus. Elle savait qu'elle s'était embarquée loin dans les égouts, et ne savait pas dans quelle zone elle s'aventurait. Et finalement, en fait, elle s'en fichait. Elle était restée trop tranquille. Ces derniers mois, où était passé l'action, l'adrénaline. Pas même un bleu, c'en devenait navrant. Si elle continuait, elle finirait probablement rangée, avec une vie normale. Elle avait déjà décroché un boulot, et finissait par parler parfois aux habitués du Pub. Non, vraiment, il était temps de retrouver la vraie Kellen.
    Oui, Kellen avait toujours eu une notion du danger assez particulière. Droguée au stress et aux montées d'adrénaline. C'était par l'excitation de la chasse qu'elle se sentait véritablement exister... Kellen sortit de l'ombre et vit le regard du vampire qui se tournait vers elle, et dévoiler des crocs d'un blanc immaculé alors qu'il lui faisait une révérence

    « - Bienvenue dans les égouts de Paris ma Belle… ».

    Les mots du vampire résonnèrent dans la salle basse. Kellen vrilla son regard dans celui du vampire. Qui était-il pour lui souhaiter la bienvenue ? Pourtant, il avait quelque chose d'assez intriguant, qui attirait Kellen. Cette odeur de sang qui imprégnait l'endroit peut-être, mais aussi cette désinvolture

    - C'était ma proie. Qui es-tu ?
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Alan Linard


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MessageSujet: Re: You're so close to me that you nearly died - Kellen.   You're so close to me that you nearly died - Kellen. EmptyJeu 16 Sep - 11:52

    Peu de lumière filtrait à travers les bouches d’égout. Très peu. Mais juste assez pour distinguer deux grands yeux verts clairs prêts à le transpercer de toute part. De grands yeux de toute beauté. Le vampire sourit de nouveau, laissant l’infime couche de lumière se refléter sur ses crocs immaculés. S’avancer pour continuer à s’amuser pouvait s’avérer mortel. Il ne connaissait pas vraiment cette race mais de ce qu’il en avait vu, elle était beaucoup plus forte qu’elle n’y paraissait. Et tout aussi effrayante. Oui… Il se rappelait cette nuit où la pluie s’abattait sur la ville il y avait de cela quatre ans. Quatre ans et pourtant il n’avait pas oublié ces grognements et ce visage déformé par l’animosité. Cette superbe femme au fort caractère ressemblait-elle à cela lors de sa transformation ? Sûrement. La méfiance. Jouer la carte de la méfiance. Alan recula d’un pas, retombant dans l’obscurité pour mieux observer son ennemie. Tout aussi méfiante, elle finit par croiser son regard ; ils nourrissaient tout deux une aversion l’un pour l’autre sans même se connaitre. C’était dans leurs gènes. Cette odeur répugnante qui n’émanait pas des égouts… C’était elle. Cette odeur si familière et pourtant, quelque chose la distinguait de cet autre. Quelque chose qu’il n’aurait pas su décrire.

    Le Negens passa son pousse sous sa lèvre inférieure afin de ramener le peu de sang,qui dégoulinait encore, à l’intérieur de sa bouche. Sa langue rougeâtre lécha le liquide ainsi que sa propre chaire avec tant d’avidité qu’il crut lui-même qu’il finirait par se mordre la main pour en avoir plus. Toujours plus. Soupirant de satisfaction, avec ce sourire machiavélique aux lèvres, ce sourire typique que les vampires osaient afficher pour effrayer leurs victimes, Alan entra de nouveau dans la lumière, la tête penchée sur le côté. Il avait toujours affiché ce petit air bougon, légèrement attristé comme pour se moquer d’une personne. Oui, il adorait ça. Un sorte de jeu qui lui plaisait et qui pouvait faire tourner en bourrique la personne en face de lui. Tantôt candide, tantôt effroyable, il savait jongler entre ses multiples facettes pour pouvoir sans sortir. Peu importe la situation. Il s’en sortait toujours.

    Un pas de plus en avant et il était de nouveau dans le noir. Il espérait tout de même qu’elle pouvait le distinguer, ne serait-ce qu’un peu, rien que pour qu’elle imagine à quel jeu ils allaient pouvoir jouer. Il allait l’embarquer dans une danse mortelle, la tenant par la taille et plongeant son regard obscur dans ceux clairs de la jolie brunette. Il la ferait danser toute la nuit. Jusqu’à ce que ses pieds se mettent à saigner et qu’elle tombe de fatigue. Ce soir, elle danserait avec le Diable.

    Se mordant le pouce en affichant sa mine la plus déconfite possible, Alan cligna des yeux en donnant un léger coup de pied dans le cadavre de la jeune fille. S’il avait eu le temps, il l’aurait sûrement violé et disséquer comme les bouts de viandes froides que l’on apportait à sa table. Sa main portée à ses lèvres retomba lourdement contre son flanc alors qu’il se penchait en avant, gardant ce visage peiné :


    « - Han … Je suis tellement navré… Mais… Si je puis me permettre… Laquelle de ces proies étaient la tienne ? L’homme tueur en série qui se prend pour je ne sais quoi ou la pauvre pimbêche qui s’est fait prendre comme une idiote ? ».

    Son corps bascula en arrière alors qu’il se mit à rire. Un rire guttural et sadique qui résonnait à travers les bas-fonds de Paris. Sa main n’arrêtait pas de frapper sa cuisse alors qu’il ricanait comme une bienheureux. Mais il finit par se ressaisir brusquement, redevenant un homme sérieux et redoutablement effrayant :

    « - Qui je suis … Qui je suis c’est ça ? Mais toi, qui es-tu petite insolente. Petite Louve insolente… Tu oses déranger la Mort pendant son travail. Tu te prends pour qui ? ».


    Ses lèvres se pincèrent puis s’ouvrirent en un « ploc » assourdissant. Il n’allait tout de même pas se dévoiler comme ça et si tôt. Après tout, ils avaient toute la nuit pour faire plus ample connaissance…
    Alan espérait surtout lui réserver la prochaine danse. Les deux protubérances qui lui servaient de crocs sorties, il put feuler en souriant, le regard légèrement relevé. Il laissait sous-entendre qu’il aimait provoquer. Provoquer ou dégainer le premier son arme. La pointe de sa chaussure ancrée dans le sol, les genoux fléchis, il était prêt à bondir si elle tentait quoi que ce soit.


    « - Ce n’est pas parce que t’es canon que j’vais t’laisser t’en sortir comme ça. Identifie-toi, lycane. ».
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MessageSujet: Re: You're so close to me that you nearly died - Kellen.   You're so close to me that you nearly died - Kellen. EmptyMar 5 Oct - 22:45

    Kellen sentait toujours cette odeur de sang se répandre dans les couloirs glauques des égouts. Une odeur qui se mélangeait à celle du vampire, en donnant un mélange envoutant. L’odeur âpre et amère du vampire se mélangeait à celle suave et profonde du sang. S’il n’avait été là, elle ne savait si elle aurait pu résister à la tentation de renouer avec sa peau de loup et de plonger ses crocs immaculés dans les corps qui gisaient à terre.
    Mais il était là, et ce n’était guère le moment. Kellen dût comme à l’accoutumé se réfréner, sans laisser paraitre la moindre lueur d’envie, sans esquisser le moindre geste. Focaliser son attention sur la menace. Et puis, jamais elle ne passerait derrière un vampire. Il les avait souillés. Il lécha alors le filet de sang qui coulait de sa bouche et la fixa, et Kellen ne ressentit que du dégout. Il pénétra dans le cercle lumineux que produisait les lumières de sécurité et la regarda, un sourire machiavélique aux lèvres. Mais Kellen ne frémit pas. Soudain, il changea totalement d’expression, prit un visage bougon. Kellen sentit ce qu’il cherchait : la provoquer, la pousser à bout. Il jouait avec elle.
    *So, Game On…*

    Kellen ne fit pas un seul mouvement, continuant à le fixer avec son regard impassible, toujours teinté de haine. Et de dégout. Il s’avança à nouveau et se retrouva dans l’ombre de nouveau. Kellen sut alors qu’elle allait s’embarquer dans un jeu dont elle ne tenait pas encore les rênes. Pour l’instant il pouvait mener le jeu, elle serait impuissante. Il suffirait juste de l’attirer dans son jeu à elle. Pénétrer son cercle.

    « - Han … Je suis tellement navré… Mais… Si je puis me permettre… Laquelle de ces proies étaient la tienne ? L’homme tueur en série qui se prend pour je ne sais quoi ou la pauvre pimbêche qui s’est fait prendre comme une idiote ? ».

    Le vampire partit dans un rire aux accents sadiques, d’une voix tonitruante. Visiblement sur de lui, il ne craignait en rien qu’on les surprenne visiblement. Kellen le regarda d’un œil vide et impassible, nullement déconcertée par l’attitude du vampire. Même lorsque soudain, il reprit son visage sérieux et d’une voix calme et profonde, il s’adressa à elle. Kellen ne broncha pas, affichant toujours cet air d’indifférence. Son regard se fit seulement plus dur, comme celui d’un prédateur qui en observe un autre, tout en sachant qu’il n’en aurait rien à craindre. Ne pas céder à la provocation, ne pas répliquer et tout deux se sortiraient indemnes de leur rencontre.

    « - Qui je suis … Qui je suis c’est ça ? Mais toi, qui es-tu petite insolente. Petite Louve insolente… Tu oses déranger la Mort pendant son travail. Tu te prends pour qui ? ».

    Le vampire sortit ses crocs, les dévoilant dans la pénombre glauque des égouts seulement éclairés par les lumières orangés de sécurité. Kellen sourit en l’entendant feuler. Elle n’était pas une petite lycane née de la dernière pluie, qui croyait-il impressionner ainsi ? Il avait l’air fort, très bien. Cela n’effrayait en rien Kellen. Certes, rien ne l’assurerait de gagner s’il décidait de s’en prendre à elle, il restait un vampire, et elle n’avait jamais été la plus douée dans la mise à mort rapide de vampires. Non, le combat s’avèrerait certainement serré, mais Kellen avait toute ses chances, surtout si elle se débrouillait pour éviter le combat. Il fallait maintenant seulement jouer serré pour sembler bien plus forte qu’elle ne l’était et lui faire croire qu’elle l’épargnerait pour ne pas avoir à combattre. Assuré, tranquille, pas une once de peur ne devait se lire sur son visage. Et ça, Kellen savait faire.
    De toute façon, elle n’avait pas peur. SI elle devait mourir ici, c’était écrit, et rien ne pourrait empêcher la volonté divine de s’accomplir… Kellen répondit donc aux provocations du vampire, sans pourtant réussir à se contenir totalement, du moins dans ses paroles, lancées dans un français d'où transparaissait toujours cet accent, qui malgré les années à pratiquer le français n'avait jamais réussi à disparaitre totalement.

    - Pour qui je me prends ? Kellen éclata de rire. Je ne me prends pour personne, moi. La mort, hein, rien que ça ! Tu te foule pas hein, l’macchabée.

    « - Ce n’est pas parce que t’es canon que j’vais t’laisser t’en sortir comme ça. Identifie-toi, lycane. ».

    - M’identifier ? Il vaudrait mieux que tu baisses d’un ton. Tu es bien trop loin de ton terrain de chasse autorisé pour pouvoir ainsi penser me parler. Ton nom, vampire, que je sache qui se prends pour la Mort, et peut être fermerais-je les yeux sur ton comportement.

    Non, l'irlandaise allait essayer de limiter les dégâts pour ce soir. Elle était bien trop rouillée, et il valait mieux éviter de se faire les dents sur un vampire qui n'avait pas une seule seconde hésité en sentant son odeur. Peut-être sous estimait-il, comme nombre de ses congénères les lycans, mais mieux valait ne prendre aucun risque. Oh, mourir ne l'effrayait pas, elle avait juste besoin de vivre encore un peu.
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Alan Linard


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MessageSujet: Re: You're so close to me that you nearly died - Kellen.   You're so close to me that you nearly died - Kellen. EmptyJeu 14 Oct - 15:34

    Trop tendu, trop stressé, trop énervé et trop sur la défensive. Alan déglutit. Cet amas de choses qui s’empilait dans son esprit était en train de lui ôter tout moyen de réfléchir. Trop souvent guider par ses émotions, il ne réfléchissait pas et fonçait tête baissée. Ce qui lui valait souvent un combat. Un combat qu’il ne perdait jamais car heureusement pour lui, son Créateur, imprégnait de chacun de ses sentiments, ressentait sa peur de perdre, sa peur de mourir et venait le sauver. Il détestait ça. L’impuissance de l’imbécile. Son nez se plissa alors qu’il ramena ses deux pieds l’un contre l’autre. Droit comme un piquet. Un parfait petit chien à la botte de l’armée. Il se haïssait pour être aussi docile. Obéissant à un maitre qu’il détestait. Si insignifiant. Il était insignifiant. Et il se détestait pour ça. L’être faible refaisait surface. Oui, il détestait ça.

    Alan releva le menton et la toisa avec un léger sourire. Engager le combat maintenant serait, en plus d’être une perte de temps, une perte d’énergie inutile. La discussion ? Il n’aimait pas trop ça non plus. Le blabla habituel des femmes. Elle avait beau être une créature de la nuit, une créature monstrueuse et sûrement aussi avide de sang que lui, elle n’en restait pas moins une femme. Une femme bavarde. Une femme splendide au charme certain, mais une femme bavarde. Il passa son pouce sur ses lèvres, se détendant lentement. Ses muscles se relâchaient. Elle était tenace, ça tombait bien, lui aussi. Mais elle avait l’air de ne rien vouloir cracher. Alan pencha la tête sur le côté en l’observant. Ils se ressemblaient tellement. Deux ombres dans la nuit. Deux faucheuses en quête d’une énième victime. Mais le vampire avait été plus rapide que le loup. Sûrement son entêtement était dû à sa défaite. Elle avait perdu, alors, en contrepartie, elle voulait obtenir quelque chose.

    De plus en plus détendu et sûr de lui, les épaules affaissées mais prêtes à se redresser à un quelconque mouvement, il passa une main dans ses cheveux noirs sans la quitter des yeux. Les mains en avant comme pour montrer qu’il ne ferait rien qui puisse la mettre en danger, il fit quelques pas en avant. Désormais, à quelques centimètres d’elle, il pouvait distinguer quelques tâches de rousseur qui parsemaient sa peau claire. Son petit accent gaélique, ses yeux inspirant des chants celtiques et ses tâches de rousseur trahissant son appartenance à une autre ethnie, à croire qu’elle collectionnait les tares. Une irlandaise en France. Une lycane dans le secteur vampirique. Quoi qu’elle avait raison ; il était bien loin des chemins qu’avaient tracé ses paires. Peu importait, la nuit n’était pas encore terminée, et il avait le temps de se familiariser avec l’animal. Qu’elle s’imprègne de lui pour qu’il finisse par la dompter. Brave bête.

    Se baissant légèrement pour pouvoir la regarder dans les yeux, leurs yeux verts respectifs se croisèrent. Elle avait un regard tellement expressif qu’il aurait presque fait la moue en roucoulant. Il posa ses mains sur ses hanches et se redressa, sans que ce rictus méprisant ne quitte ses lèvres. Elle voulait son prénom ? Elle l’aurait. Il lui ferait même le privilège de lui donner son véritable prénom. Non seulement c’était un privilège pour elle, mais ça le protégeait lui aussi ; les rues de Paris ne sont pas aussi grandes qu’elles y font croire. Un simple murmure dans le vent et un nom peut être dévoilé. Qui sait si le nom de Alan n’avait pas déjà parcouru les rues de la belle capitale, traversé quelques bouches pour finir dans des oreilles qui se feraient un plaisir de détruire le peu qu’il avait réussit à construire. De toute façon, les Negens avaient autre chose à faire que de se préoccuper d’une pauvre petite lycane, les Akashas et les Loups Garou, qui avaient réellement des clans bien distincts, étaient beaucoup plus dangereux que les meutes éparpillées et brisées.

    D’un revers de main, et d’une rapidité fulgurante, il passa ses doigts dans l’une des boucles de la jeune louve. Des cheveux d’un brun exquis. Il se ferait une joie de les lui couper avec une paire de ciseaux en ricanant. Au même moment, il passa sa langue sur ses lèvres en se penchant contre elle, lui murmurant son véritable nom si longtemps oublié :


    « - Alain. ».

    Alors qu’il se redressa, le vampire grimaça en tendant la main, poliment :


    « - A ton tour. Qui es-tu ? ».

    Le français renifla bruyamment avant de passer son index sous son nez. Il continua après s’être examiné les ongles. Le stresse, toujours le stresse. Et il continuait de se ronger les ongles et la peau. Heureusement pour lui, ça n’affectait pas son physique. Ça finissait toujours par se régénérer. Inlassablement. Indéfiniment. Éternellement.


    « - T’sais… Je n’ai pas de comptes à te rendre, donc, même si "tu ne fermes pas les yeux sur mon comportement" , je m’en moque comme de ma première victime. ».


    De nouveau ce rictus méprisable. Un rictus qui dévoila de nouveau ses crocs. C’était amusant de jouer au jeu du chat et de la souris. Sachant pertinemment que la souris, c’était elle. Elle finirait broyait entre ses griffes. Jolie petite proie, prends garde où tu seras mangée.
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MessageSujet: Re: You're so close to me that you nearly died - Kellen.   You're so close to me that you nearly died - Kellen. EmptyMar 1 Fév - 12:56

    Kellen serra les dents lorsqu'il s'approcha. La proximité de leurs corps l'aurait fait vomir, et si elle se retenait -pour l'instant tout au moins- de ne pas l'égorger sur place pour le saigner comme le porc qu'il était, c'était bien seulement parce qu'elle n'était pas en position de force. Il s'approcha d'elle, si bien qu'elle put sentir son haleine lourde des effluves de sang qu'il venait de drainer hors des corps encore tièdes abandonnés un peu plus loin. Ils se jaugeaient du regard, s'analysaient comme deux bêtes se reniflent. Il posa une main sur ses hanches, et Kellen ne broncha pas. Cette odeur de sang lui faisait tourner le tête le rendant presque désirable, tout autant qu'intolérable. Lorsqu'il se releva, il lui dévoila son prénom dans un murmure. Était-il sincère ? Ou tout au moins peu prudent...

    « - A ton tour. Qui es-tu ? ».

    Kellen se recula lorsqu'il se releva, se détachant de son emprise. Le regard vide, desserrant les mâchoires, elle ne lâcha qu'un mot, dédaignant la main qu'il tendait. Elle ne toucherait pas une de ces bêtes, malgré l'odeur si attirante du sang encore chaud qui semblait l'environner jusqu'à -presque- masquer la puanteur qu'il degageait.

    - Sinead.

    Un beau mensonge? Presque, c'était bien son prénom, son deuxième. Mais Kellen avait tellement l’habitude de mentir sur son nom que le mensonge en devenait indétectable. Il serait trop facile de la retrouver, même dans Paris, avec son nom. Elle avait toujours tout fait pour passer inaperçue, rares étaient les créatures qui avaient fait plus que l’entrapercevoir. Même parmi les lycans.
    Le vampire plaqua sur son visage ce sourire carnassier qui hérissait Kellen, un rictus uniquement destiné à dévoiler ses crocs. Animal dégénéré, il s'en servait toujours pour intimider. Devrait-elle a son tour lui montrer de quoi elle était capable ? Kellen détestait pourtant ça. S'engager dans un combat à l'issue incertaine. Tant qu'elle ne se laissait pas envahir par la colère, son instinct, ses envies profondes de sang ne surgiraient pas. Même si elle sentait cette envie de lui sauter à la gorge remuer au fond d'elle. Tout le dégoutait tellement dans cet être qu'elle se demandait comment se retenait-elle encore. Son odeur, ses manière, son regard de bête lubrique assoiffée de sang et de meurtre... Il polluait littéralement cet endroit par sa seule présence, d'une manière plus répugnante encore que les immondices environnantes.

    - Prends tes proies, elles ne m’intéressent plus. Ni toi d’ailleurs. Je ne suis pas sortie pour me battre, alors profites-en et ne me pousse pas à bout.


    Kellen esquissa un pas en arrière. Tout pouvait simplement s'arrêter là. Elle partait, effaçait ses traces et perdait sa piste avant de rentrer chez elle. Le vampire la laisserait elle se retirer simplement ? Parfois, cela marchait, un simple avertissement, un air déterminé, et plus d'un pensaient avoir affaire a un lycan redoutable. Ce que Kellen n'était pas vraiment : rapide, souple, furtive, elle était taillée plus pour la fuite ou la surprise, certainement pas pour tenir aux prises avec quelque créature que ce soit. Elle avait du tant de fois faire profil bas face a un akasha qu'elle n'aurait su les compter. Elle avait une chance peut être, mais elle n'y comptait pas, et éviter le combat lui semblait être la meilleure chose a faire. Mais elle ne pensait pas s'en tirer a si bon compte, surtout alors qu'il faisait glisser sur ses courbes féminines un regard si lubrique...
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Alan Linard


Alan Linard

Localisation : Dans les ruelles de Paris, lorsqu'à Montmartre il fait nuit...

Dirty little secrets
Âge RP: 21 ans.
Clan: Negens.
Relations:

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MessageSujet: Re: You're so close to me that you nearly died - Kellen.   You're so close to me that you nearly died - Kellen. EmptyMer 16 Fév - 12:17

    La regarder reculer, se mettre en garde, les babines retroussées comme le chien qu’elle était, prête à aboyer vulgairement avant de bondir comme un fauve. Alan avait rencontré très peu de lycans, voire même pas du tout. Le petit blond qui tenait le stand d’armes. C’était tout. Il ne cherchait pas la confrontation avec ces créatures. Elles puaient. Elles avaient l’air encore moins humaines que les vampires. Tout en eux était monstre et bestialité. Son sourire narcissique s’élargit ; lui, au moins, pouvait prétendre au titre d’homme, alors que cette femme n’était ni plus ni moins qu’un animal. Un animal apeuré par l’Homme qui se tenait devant lui. Ô, il se souvenait qu’une fois, les siens, les Negens, avaient capturé un loup-garou, pas un lycan, mais bel et bien la bête qui se réveillait chaque pleine Lune. Encore jeune vampire et terrifié par sa condition ou encore les ennemis potentiels qui auraient plus le détruire d’un coup de griffe, il s’était caché comme un enfant derrière son Créateur, regardant avec des yeux bien écarquillés le l’homme loup qui se faisait trainer par des liens. Sa première pensée, encore légèrement humaine, lui avait murmuré de partir en courant et d’essayer de libérer cette créature. Mais, Alexseï, comme s’il avait réussit à capter un semblant de penser de son petit protégé, le regarda les sourcils froncés. Il s’était ravisé, reculant, la queue entre les jambes. C’est alors qu’il comprit ; il ne devrait jamais avoir à faire ça ces choses-là pour garder sa condition. Il était hors de question qu’on l’attache comme une bête. Encore une fois.

    Un énième pas en arrière et son prénom. Les mains sur les hanches, Alan fronça les sourcils, la fixant lourdement. Sinead. Ça existait, ça, comme prénom ? Il renifla, cherchant dans toute sa mémoire, laissant se prénom l’envahir pour le reconnaitre. Il finit par fixer le sol, ou plutôt un point dans le vide. Un regard vague traduisant ce qu’il cherchait. Au bout d’un petit moment, il releva la tête et la regarda droit dans les yeux. Ces tâches de rousseurs, cet accent et ces yeux d’un vert profond. Une immigrante ? Une irlandaise. Il fit claquer sa langue sur son palais avant de commencer à tourner autour d’elle lentement, jusqu’à lui bloquer la sortie par laquelle elle était arrivée. Même si elle lui avait mentit, elle en avait dit long sur sa condition et son passé. C’était bien assez pour lui. Trop même. Son sourire s’était évanoui depuis quelques secondes déjà, laissant place à un regard sinistre et noir. Le vampire croisa les bras sur son torse, le menton collé à sa poitrine alors qu’il la dévisageait de plus en plus. Sûrement était-il en train de lui ôter ses vêtements, la dénudant comme une vierge pour sa première fois. Et si elle se transformait, lorsqu’elle redeviendrait humaine, serait-elle nue ? La tentation de la pousser à bout uniquement pour voir ce résultat pervers le faisait frémir. Il passa sa langue sur ses lèvres avant de se mettre à rire. En plus d’être irlandaise et bonne menteuse, elle avait un sacré humour. Jouait-elle la carte du bluff pour tenter de s’en sortir ? Trop marrant. Tordant même.

    Le vampire leva les bras et s’étira de tout son long, tout en faisant craquer quelques membres. La pauvre. Peut-être que si elle n’avait pas proférer de telles paroles, il l’aurait laissé partir tranquillement. Non. Bien sur que non. Il ne pouvait pas laisser cette belle occasion de ne faire qu’une bouche de cette lycane et de rapporter son corps nu devant toute l’Assemblée des Negens, prouvant qu’il était plus fort que certains crétins qui se pavanaient après s’être vantés d’avoir tué quelques flics. Il fit craquer ses poings et la regarda, la tête penchée sur le côté :


    « - Arrête de bluffer ma grande. Tu sais que tu n’fais pas l’poids. Regarde-toi ; tout tes gestes te trahissent. Tu voudrais te casser hein ? Je ne laisserais pas ma plus belle chance de me hisser dans la hiérarchie filer sous mon nez. Ô non. Et si en plus, je peux en profiter un maximum, oh putain comment je vais en profiter. ».

    Alan se mordit la lèvre en souriant. Ses yeux devinrent noirs. Aussi noirs que les ténèbres. Aussi noirs que tout ce qui les entourait dans les égouts. L’odeur était presque insoutenable, autant pour lui que sûrement pour elle. Leur odorat sur développé ne les avantageait guère ici. Quoi qu’ils pourraient essayer d’en tirer un certain profit.

    « - Tu m’excuseras de ne pas pouvoir te parler anglais… Tu sais, mon anglais est très approximatif, c’est dommage, nous aurions pu dialoguer jusqu’au matin, jusqu’à ce que je te saigne comme eux. ».

    Genoux fléchis, les yeux noirs, les crocs saillants et un feulement bestial. Là, au moins, ils pouvaient être à égalité. Il peut tout de même réussir à être un petit animal pour cette bataille. Ça ne le tuerait pas. Du moins, il espérait. Son trop plein de confiance en lui finirait certainement par l’achever.

    « - Dansons sous la Lune, veux-tu ? ».

    Un petit rire suivit d’un second rugissement. Il lui bondit dessus, envoyant le premier coup.
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