Alban "Cieran" O'Murphy

● Nom: O'Murchú, anglicisé en O'Murphy.
● Prénom: Alban.
● Date de Naissance et Âge: 25 mai 1898, transformé à 22 ans.
● Nationalité: Irlandaise.
● Groupe: Lycans.
● Appartenance à une meute, si oui, laquelle : Non.
● Métier: Clochard...?
● Lieu de Résidence: Les rues de Montmartre.

▪ QUI SUIS-JE ?

● Caractère:
Alban est introverti à outrance. Maladivement timide, sauvage et craintif, les nombreuses années qu'il a passées parmi les loups d'Alaska lui ont appris à se méfier de tout ce qui se meut sur deux jambes, qui se vêtit de fibre synthétique et qui communique par autre chose que par facteurs sensoriels. Il est d'un naturel effacé et plutôt en retrait, sauf lorsqu'il se sent menacé. Il peut devenir extrêmement violent en l'espace de quelques secondes seulement et vous arracher une jambe sans état d'âme si vous avez insulté son pays natal ou menacé son intégrité physique et/ou morale (ces menaces ne s'adressent à personne en particulier, si quelqu'un dont le prénom commence par A et finit par Lan s'y reconnaît ce n'est que pur hasard). Alban est un fils de propriétaire terrien, il entretient donc un lien étroit avec la nature, renforcé par ses longues décennies d'exil. C'est un Irlandais du XXème siècle, il est donc très à cheval sur la religion et voue une haine et une méfiance infinies envers les Anglais. Clochard mais cultivé, c'est un grand amateur de prose, de poésie et de musique avec en tête de listes Wilde, Shakespeare et Chopin.


● Physique:
Il ne répond pas vraiment au cliché Irlandais tel qu'on se le représente. Ses cheveux sont d'un noir profond, couleur plutôt rare dans le Comté de Cork. Son visage parsemé de tâches de rousseur est aussi anguleux qu'un masque brut de décoffrage. Les pommettes saillantes, les joues creusées, les lèvres pleines et charnues, le sillon naso-labial prononcé, le nez légèrement relevé et les sourcils broussailleux, il n'est pas exactement un canon de beauté comme on l'entend aujourd'hui. Il est extrêmement maigre, voire même squelettique quand il se prive de nourriture pendant plus de deux jours (car les lycans d'Irlande sont beaucoup moins charnus et imposants que ceux d'Amérique). Sa peau est d'une blancheur quasiment cadavérique, aussi étrange que cela puisse paraître venant d'un Lycan, et il possède des membres fins, des doigts longs et agiles, et surtout la plus intrigante paire d'yeux que vous n'ayez jamais vue. Du fait que son visage soit si ordinaire, ce sont bel et bien ses yeux qui vont vous marquer si vous venez à le rencontrer. Ils sont d'un bleu si clair que lorsque le ciel est dégagé, ils paraissent presque blancs.

▪ L'HISTOIRE DE MA MORSURE

● Histoire:
Alban O'Murchú est né en l'an de grâce 1898 dans un village isolé au nom imprononçable inconfortablement coincé entre une colline et une rivière, un de ces petits villages de paysans aux chaumières fumantes à toits en paille, paysage typique et pittoresque de l'Irlande du XIXème siècle. Son prénom signifie "Aubépine" car il est né à la première floraison du printemps. Ses cheveux bruns, contrairement à la majorité des irlandais de son village qui arboraient la traditionnelle tignasse rousse, lui valurent le surnom de Cieran (qui en gaélique signifie "cheveux noirs"). En effet, sa mère avait des racines anglaises, et bien qu'il eut hérité des yeux surnaturellement bleus de son père, il dût s'accommoder de son crin de jais malgré les railleries des autres enfants. Il eut une enfance paisible et fut alphabétisé par un prêtre catholique. Sa mère succomba à la tuberculose alors qu'il n'était qu'un adolescent, et son père le poussa à s'enrôler chez les IRAistes à la déclaration de la guerre d'indépendance de l'Irlande. Tous les hommes capables, de 15 à 35 ans, partirent la fleur au fusil, la tête pleine d'idées de liberté, d'indépendance, de grandeur de l'Irlande. Douce utopie. Ils étaient loin de s'attendre aux horreurs qui les attendaient. Attentats, meurtres, pendaisons, assassinats, Alban perdit la foi en son pays et se fit faire prisonnier par les Black-and-Tans anglais. Après avoir frôlé l'exécution, il dût rester caché dans la banlieue de Dublin pendant plusieurs semaines. C'est alors qu'au hasard d'une de ses escapades pour trouver de quoi manger, il tomba sur une scène qui restera à jamais gravée dans sa mémoire: Un homme penché sur une jeune femme, les dents plantées dans son cou, et l'horrible bruit de succion mêlé aux gémissements impuissants de la victime. Le sang d'Alban ne fit qu'un tour. Inutile de préciser que du haut de ses 1m75 (et encore, sur la pointe des pieds) et ses 40kg (tout mouillé, bien sûr), il était loin d'être de taille (c'est le cas de le dire) face à un adversaire de cette carrure. Après avoir broyé chaque os de son squelette, le vampire disparut, laissant Alban agonisant. La fièvre commença à le prendre au bout du deuxième jour. C'est alors qu'une jeune femme au visage angélique le recueillit et prit soin de lui. Ewelyn. Elle était de ces "bonnes âmes" comme les appelaient les IRAistes, celles qui ramenaient les irlandais blessés chez eux, les soignaient, nourrissaient, s'occupaient d'eux et les remettaient sur pied sans rien demander en retour. Il s'en éprit follement. Une attraction incommensurable l'empêchait de s'éloigner d'elle, comme si le centre du monde était en son sein (et sans connotation bizarre aucune). La fièvre partit au bout d'une semaine, et paradoxalement, ses os autrefois saillants étaient maintenant recouverts d'une couche de muscles, fins mais bien visibles. Il était toujours brûlant mais ne se sentait pas fiévreux. Pour ne pas avoir à partir, il feint la maladie et resta plusieurs années à ses côtés. Son amour pour elle était si écrasant qu'il n'osait pas lui parler, signifiant ses besoins et ses envies par des mots monosyllabiques ou hochements de têtes. Et un matin de janvier 1921, les Black-and-Tans firent une razzia de la population banlieusarde, prenant comme prétexte les attentats contre le parlement. Les hommes furent pendus, les femmes violées, les enfants enlevés. Ewelyn ne fut pas une exception. La balle anglaise traversa Alban de part en part, et il maudit de toute son âme le moment où il reprit conscience. L'hécatombe qu'il trouva le dégouta de l'espèce humaine, et des siècles d'héritage druidique lui permirent de maîtriser son don sans trop de mal. Il partit en exil, reniant son humanité au profit de sa forme lupine, et il vécu plusieurs dizaines d'années sans vieillir, parmi les loups d'Alaska. Après une guerre mondiale, une guerre froide et deux guerres du golfe, il croisa au hasard de ses chasses un trappeur indien. Il eut un contact si simple avec lui qu'Alban ne pouvait se résigner à retourner à la nature. Il était trop curieux de savoir ce que le monde était devenu. N'écoutant que son courage, il retourna en Irlande et renoua avec ses racines humaines... Pour n'y trouver qu'un pâle reflet du gouvernement Anglais contre lequel il s'était battu toute sa vie. Dépité, découragé, désespéré, Alban prit le large sur les traces de son père spirituel, Oscar Wilde, et atterrit à Paris. Sans identité, sans visage, sans moyen de communiquer, il s'installa dans les rues grasses et suintantes du Vieux-Paris. Voilà où il se trouve aujourd'hui.


● Précisions:
Alban est vierge. Si, si, je pense que c'est bien de le souligner...

▪ DERRIÈRE LA GUEULE DU LOUP.

● Pseudo&Age: Jinx, 18 ans.
● Avatar: Cillian Murphy, bien sûr, qui d'autre?
● Comment avez-vous connu le forum ? Comment le trouvez-vous ?
C'est Alan qui m'a forcée, et j'le trouve beaucoup plus spacieux que la V1 xD

● Code du règlement: Code Validé par Alan. x)