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 Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine.

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Le Croque-Mitaine

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Le Croque-Mitaine


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MessageSujet: Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine.   Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. EmptySam 6 Nov - 22:34

Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. Croque
Intrigue du Croque-Mitaine


« … Mironton, mirontaine,
Prends l'arme de ce héros ;
Puis, en vrai croquemitaine,
Tu feras peur aux marmots. ».

Victor Hugo.



    C’est la nuit du 31 Octobre. Il n’est pas vingt heures que le soleil est déjà couché. Les enfants sortent à la chasse aux bonbons. On entend des " un bonbon ou un sort ? " à n’importe quel coin de rue de la grande capitale. Les enfants se bousculent à la recherche d’une âme qui serait assez généreuse pour leurs offrir une sucrerie. Mais ce jour fastidieux n’est pas uniquement présent sur les calendriers pour arranger les bambins en quête de sucre à se mettre sous la dent. D’autres marchent dans la rue et ne porte pas de déguisements. Ils marchent comme ils ne peuvent le faire les autres jours. Crocs ou poils saillants, livres de sorcellerie, potions ou crucifix, ils peuvent marcher sans se faire repérer. Tous chassent. Tous sans exception. Car ils savent. Ils savent que ce jour signifie autre chose. Quelque chose de bien particulier et de bien mystérieux ; le jour où surnaturel et réel se mélangent. A minuit, les cloches tinteront, annonçant l’arrivée en masse des créatures de la nuit.

    Oui, les enfants entreprennent la chasse aux bonbons. Oui les petits monstres de la mythologie entreprennent la chasse à l’homme. Mais sous les néons de Paris, quelque chose de plus étrange rôde, observant les habitants humains et surhumains. Il regarde, il analyse et comprend. Lui aussi cherche quelque chose de sucré, quelque chose de sanglant et d’appétissant.

    Un enfant se promenant avec son costume de fantôme au bord de la Seine pleure. Il a fait tomber son sachet rempli de bonbons et de sucettes dans le fleuve. Quelque chose lui tend la main avec un chocolat. Mais il n’a plus de doigts. L’enfant hurle une dernière fois avant de se faire croquer.

    Il est vingt heures trente. Les lumières artificielles éclairent Paris. Les gyrophares des voitures de police et des ambulances se pressent sur la rive gauche. Les dix doigts d’un enfant sont retrouvés près du bord, avec une inscription effrayante ;

    " Trick or treat ? Bientôt seront dévoilés les secrets de l’autre monde. ".

    La foule observe les policiers enquêter. Dissimilés dans cette même foule, loups, vampires, sorciers et humains aux sens affutés cherchent à en savoir plus sur ce mystérieux agresseur qui signa son horrible agression par les mots Croque-Mitaine.



« Connaissez-vous Croque-mitaine,
Miton, miton, mitaine,
Il a deux yeux grands et perçants,
Une grande bouche, de grosses dents !»


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Simon Abbott


Simon Abbott


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MessageSujet: Re: Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine.   Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. EmptyLun 15 Nov - 20:35

Halloween, Halloween, je n'ai jamais vraiment aimé cette fête, je ne sais pas, elle n'est pas vraiment de mon gout, mais je ne suis pas un casseur d'ambiance, quand un enfant toque à la porte en criant "des bonbons ou un sort ?", je prends des bonbons que j'avais achetés en prévision et je leur donne. Tous ceux qui pensent que je suis un sans coeur avec les enfants ne me connaissent pas, ils ne voient pas comment je suis avec mon adorable nièce. Quand même, ce que ça peut veiller tard un enfant, cela me surprend chaque année, alors à force on prend des habitudes, je laisse la radio allumée sur la chaine info, ce n'est pas compliqué .

Je sursautais en entendant un étrange meurtre, on aurait retrouvé un enfant ... ou plutôt, des doigts d'un enfant ? Bien que j'étudie plutôt les loups et les loups-garous en ce moment, je me sentis assez concerné, je baissais vite la radio pour pas que Veronica entendent la nouvelle parce que les gens de l'info on tendance à répéter ce genre de nouvelle, surtout quand ils n'ont rien d'autre à dire, m'habille et file à pas de loup dehors, près de la Seine.

Je n'avais pas pris la voiture, sinon mon épouse aurait sûr que j'étais partis, j'avais pris le bus, le métro, probablement tous les transports possibles et imaginables dans Paris pour arriver devant une foule. Je me faufile comme je peux, je n'étais pas bien musclé et arrive devant une étrange inscription. Je n'eus pas le temps de la lire en entier que je sens une main sur mon épaule.

-Hé ben, je ne savais pas que tu t'interressais à ce genre de chose , hein Simon ? Belle nuit n'est ce pas ?

Ah tiens, c'était un policier que je connaissais assez bien, pour cause je l'avais sortis d'un assez mauvais pas, il avait été inculper dans un meurtre et j'ai réussi à le sortir de ce mauvais pas, la routine quoi.Il est un peu spécial , mais il reste sympathique .

-On sait ce qu'il s'est passé?


-Non mon petit avocat, on a juste retrouvé les doigts d'un enfant et du sang sur le mur, mais va voir par toi-même, j'ai augmenté de grade et j'ai quelque avantage et puis tu arrives facilement à déduire mieux que d'autres pas vrai

Je n'ose pas lui avouer que j'ai envie de vomir, mais bon ...On va faire avec il me fait avancer dans la foule et me montre les inscriptions. Je restais sceptique, j'étudie les légendes et le paranormal et j'ai lu quelque truc sur le croque mitaine. En résumer, il est censé marquer les interdits, sinon le lieux du crime sembler parfaitement correspondre à la légende. Je fus secouer par mon ami le policier

-Je sens que tu te dis pleins de choses, pas vrai ?


-Et bien, d'après ce que je sais, si quelqu'un joue les croque mitaines, je trouve qu'il le fait assez mal. Je ne sais pas ce qu'à fait cet enfant, mais on va partir du principe qu'il n'a rien fait. Le croque mitaine, d'après la légende, peut se dissimuler aux bords des cours d'eau ou des étangs, la Seine n'est pas loin il n'y a aucun soucis de ce coter. Par contre, je ne comprends pas pourquoi il a laissé les doigts alors qu'il est censé les manger et laisser le reste, mais comme je le dis, ce n'est qu'une légende, je ne peux affirmer, mais de mon point de vue, je ne vois pas le rapport entre cette enfant et cet autre monde dont il parle.

-Et tu en penses quoi ?

-Je n'en sait trop rien, c'est peut-être une manière assez originale de vouloir montrer quelque chose, je pense qu'il faut se concentrer sur la phrase concernant le meurtre ... Il ou elle voulait attirer l'attention .

-Et ben je vous remercie, cela m'évitera de faire des recherches ce soir, je pense que tu peux y aller, je te dirais ce qu'on a trouvé, bonne nuit, moi je suis partis pour boire une dizaine de cafés !


Je sors de la scène du crime, de toute façon, je n'aurais pas tenu plus longtemps, je m'éloignais un peu de la foule pour réfléchir, de toute évidence, ce n'est pas un loup-garou ou même un quelconque animal, il ne se serait pas donné la peine de laisser les doigts... Je vais arrêter d'y penser je vais vomir à force ... Bref, je disais, ce n'est pas ce que je cherche en ce moment, de toute façon, je ne pourrais pas faire grand-chose, sauf d'en savoir plus entre les contes et ce que me diras le policier demain qui a quand même pas mal de boulot.
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Daniel Rilke

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Daniel Rilke

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MessageSujet: Re: Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine.   Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. EmptyMer 17 Nov - 2:08

      FLORENCE
      On passe Halloween ensemble ?

      DANIEL
      Oui ma puce, juste toi et moi !

    La petite fille éclata de rire et sauta dans les bras de son oncle, qui rit également. Comme il aimait cette enfant. Son frère, appuyé contre un mur, vint mettre une main sur son épaule et lui donna un sac orangé, avec un visage de citrouille dessus. Juste un regard.
    Fais attention à ma fille, ou je te tue.


    Une heure plus tard, l'oncle et la nièce se promenaient dans les rues de la capitale, la petite fée juchée sur les épaules de son oncle, qui avait profité de cette fête passée avec sa nièce pour se déguiser. Oh, un déguisement tout simple... un déguisement qui avait tout pour faire rire les plus sceptiques. En vampire. Vous savez, ces vampires de contes et de films ? Ces vampires en costumes chics, capes assorties, les cheveux bien coiffés ? Ce genre de vampire. Un habit noir simple et élégant, une cape noire et chaude, ses grosses bottes, une ceinture de balles à la taille avec un faux revolver, les cheveux soigneusement coiffés et, bien en évidence, ses longs crocs de loup, assortis à ses yeux dramatiquement clairs et ses terribles cicatrices, qui sautaient d'autant plus aux yeux vu qu'il avait pris le soin de maculer sa chemise blanche de faux sang rouge, ainsi que ses mains et son menton. Charmant. Et donc, vampire sanguinaire et petite fée allaient joyeusement courir les maisons, les jeunes femmes s'extasiant deant ce couple rigolo et costumé, tandis que d'autres gens regardaient son costume avec méfiance. À moitié vampire, à moitié loup, c'était-ce donc pas un moyen plutôt cocasse de représenter sa nature de lycan ?
    Dan fit descendre sa fée de ses épaules et la tint par la main, les sacs de bonbons pleuvant dans le sac orangé. En s'approchant de la Seine, une voiture de police fila à toute allure à leurs côtés sans qu'il y fasse attention ; après tout, il y avait toujours du grabuge, les soirs de fête. Mais quand ils approchèrent d'un attroupement, la donne fut toute autre.

      FLORENCE
      Il se passe quoi, là ?

      DANIEL
      Je ne sais pas, cocotte, mais je ne pense qu'on -

      FLORENCE
      Mais je veux aller voir !

    Et elle lâcha sa main, courant jusqu'à l'attroupement. Merde. La peste. Le lycan courut donc à sa suite, réussissant à la rattraper avant qu'elle ne franchisse l'attroupement de policiers qui les regardaient d'un air méfiant. Un très mauvais pressentiment l'avait pris, en même temps qu'une odeur de sang frais lui était montée aux narines. Ses pupilles se dilatèrent légèrement, ses iris se teintant d'un jaune d'or pendant une fraction de seconde, et il attrapa la main de Florence. Il ne sentait pas du tout ce qu'il se passait là ; inutile donc de vous dire que quand ses yeux tombèrent sur l'inscription sanglante, il ne put que se retourner avec un faux sourire pour sa nièce chérie.

      DANIEL
      Ma poupée, on ne peut pas aller là. Ce sont des trucs d'adultes et les policiers ne veulent pas qu'on les dérange.

      FLORENCE
      C'est quoi ? C'est quoi ? Pourquoi je ne peux pas voir ? S'il-te-plaît ! J'vais l'dire à Papa que tu voulais pas ! Dis ouiiiiii.

    Non. Ne pas flancher. L'odeur de sang était forte, fraîche, jeune, et quand il croisa les yeux d'un homme blond qui venait de s'écarter de la foule, il eut une sorte de confirmation qu'elle ne deait pas voir cela. Il ne savait pas quoi, mais le visage de cet homme lui assurait en quelque sorte de ne pas laisser sa jolie nièce au costume rose de fée s'approcher de... ça. Même si elle se pendait après sa jambe en lui faisant de grands yeux mouillés et attendrissant. J'ai dit NON.

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Veronica Cuervo


Veronica Cuervo


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MessageSujet: Re: Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine.   Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. EmptySam 20 Nov - 18:26


On dit que lorsque l'on cache quelque chose, on prend beaucoup trop de précautions. C'était probablement ce qui était arrivé à Simon. Baisse le volume de la radio n'avait servit à rien, puisque Veronica n'était pas là. Oh, elle n'était pas loin, juste un étage en-dessous. Elle donnait un cours ce soir là. Et pas un cours ordinaire. Un cours comme elle en faisait périodiquement. Ce n'était pas un cours particulier, ce soir, c'était un cours de groupe. Oui, parce que les jeunes sorciers, comme tous les ados, ont besoin d'un sentiment d'appartenance et quand on est si différent et que personne n'a la moindre idée de la nature de cette différence, on se sent bien seul. Veronica leur procurait non seulement des explications sur leur différence, mais surtout un groupe de jeunes, comme eux, qui vivaient la même chose qu'eux.

Ce soir, ils allaient s'imprégner de Samain. Oui, bon, fêtes celtes au départ, païenne, ce qui lui avait valut son nom, mais Veronica enseignait la sorcellerie et surtout la vie de sorcier parmi les non sorcier. Veronica n'avait jamais eu beaucoup d'élèves à la fois. Beaucoup estimaient qu'elle était plus une sorte de travailleuse sociale qu'enseignante. Elle trouvait des jeunes à problèmes et ils venaient passer du temps avec elle, en plus d'aller à l'école. Elle complétait certes une partie pédagogique, mais comme les résultats étaient bons, les parents ne se plaignaient pas, ni les écoles qui, au fond, étaient bien content qu'on les débarrasse de gêneurs qui suite au contact de Veronica, devenaient plus "normaux". Bref, ils étaient tous dans la rue, emmitouflée dans un manteau long de laine noire, même les garçons, même la petite Fiona, parce que le sentiment d'appartenance dans un groupe est important. C'était en quelque sorte leur uniforme extérieur d'automne, parce qu'à l'intérieur des murs de l'école, ils étaient comme ils voulaient.

Tous avaient déjà ressenti ces forces plus accrue certains jours. C'était la plupart du temps lors de ces jours précis qu'ils devenaient incontrôlable. Avec Veronica, ils avaient apprit à comprendre leurs effets. Mais Samain, l'halloween était de loin la plus puissante de ces nuits. Peut-être avec Beltaine. Quelques jeunes, les derniers arrivés surtout, étaient présent avec Veronica pour Samain pour la première fois. Ils n'étaient que peu ce soir. Trois seulement, quatre avec Veronica. Les quelques autres n'avaient pu venir. Les présents avaient entre 11 et 23 ans. La jeune Fiona marchait devant. Elle découvrait pour la première fois que l'Halloween n'était pas si terrifiant quand on savait pourquoi ça provoquait ça dans le corps.

Veronica leur avait dit que l'Halloween était la nuit de toutes les peurs, parce qu'elle annonçait l'hiver et parce que l'hiver, à l'origine, était une période d'incertitude et de repos à long termes et de mort. Bien que maintenant on ne craignait plus vraiment l'hiver, les forces magiques étaient à l'oeuvre, nourrie par cette crainte ancestrale. Et cette crainte de l'hiver n'était pas disparue, parce qu'elle touchait tout ce qui vivait. C'était aussi une nuit ou tout est amplifié pour qui sait ressentir et écouter. Leur petit groupe se tenait serré, parce que Veronica ne criait pas. Elle parlait à voix basse, mais ils l'entendaient tous parfaitement. Ou peut-être qu'ils avaient déjà l'intuition de ce qu'elle allait leur dire, parce qu'ils l'avaient en eux depuis toujours. D'autres, c'était parce qu'ils passaient le soir de l'Halloween avec Veronica pour la Xième fois.

- Je te sens nerveux, Kieran.

Kieran n'était pas le plus âgé. Il avait 17 ans. C'était le plus réfractaire à première vue, parce qu'il était ironique et surtout sarcastique. Mais il venait au Sextan depuis 3 ans et il avait beaucoup évolué. Veronica savait que sous ses sarcasme se cachait de l'intérêt et une avidité d'apprendre. C'était un impulsif un peu trop agressif, mais il avait une intuition et une sensibilité nettement au-dessus de la moyenne. Et c'était chez lui instinctifs. Les sens de Veronica étaient aiguisées certes, mais elle avait eu toute sa vie pour s'affiner. Kieran n'avait eu que trois ans. Il mit du temps à répondre. Il avait cessé de marcher et il se mordait la lèvre inférieure.

- Je... je sais pas... c'est comme... je sais pas trop... comme avoir un mot sur le bout de la langue et ne pas arriver à le trouver.

Le reste du groupe avait prit un peu d'avance, puisqu'ils avaient continuer à marcher avant que Veronica s'arrête pour attendre Kieran. Maintenant, ils étaient tous arrêtés et étaient tous très attentif.

- Je sais pas c'est quoi...
- Tu le sauras quand tu le ver...

Elle se fige à son tour et presque aussitôt, ils se figent tous. Deux secondes plus tard, ils forment tous un amas serré de jeunes. À travers la cacophonie ambiante de ce soir d'Halloween. Ils ressentent tous quelque chose, mais personne n'arrive à mettre la main dessus. Puis, ça se calme.

- C'tait quoi, ça ? interroge Fiona, inquiète.
- De la terreur, annonce Veronica, lugubre.

Veronica n'est pas du genre à édulcorer les choses. Et ils le savent, c'est une des première chose qu'elle leur dit. Ça se calme, sans qu'ils aient vraiment trouver d'explication. Veronica émet des hypothèses, mais ça ne convainc vraiment personne. Elle non plus. En gros, ils ne savent pas vraiment ce qui s'est produit, mais ça s'est produit, mais c'est finit maintenant, ça, ils sont certain.

Ils se détendent et reprennent le cours, quand ils entendent tous les sirènes de police. Ils les voient passer en trombe. D'un commun accord, sans même s'en parler, ni même un regard, ils savent que c'est en lien.

- Kieran tu restes avec nous.

Elle sentait bien le jeune métamorphe s'engager à probablement "aller en reconnaissance" c'était sa raison préférée. Durant quelques secondes, ils sont tous persuadés qu'il n'obéira pas, mais il soupire et reste avec eux.

- On restes ensemble.
- Mais on va voir, ajoute Kieran, voulant absolument savoir ce qui lui a provoqué cet effet sur lui.

Il part en avant, mais à quelques pas à peine devant. Juste pour dire qu'il a prit les devant. De toute façon, les autres lui ont tout de suite emboîté le pas. Veronica ferme la marche. Comme ça, elle les voit tous. Elle est responsable d'eux. Ils avance à pas vif, mais sans se presser, vers les lieux. Ils se retrouvent derrière une masse de flics, d'ambulanciers et d'autres gens, surtout des badauds. Parce qu'il y a toujours des badauds. À croire que ce sont eux qui provoquent les événements. Ils restent derrière, petit groupe serré avec une tête qui les dépasse et qui veut percer la foule. Mais Fiona n'a pas besoin de percer la foule du regard pour "voir". Enfin, presque. Elle perce plutôt les pensées des badauds autour. Quelques secondes plus tard, un homme quitte la foule et vient les voir, sans qu'il sache trop pourquoi il fait ça. Il en a eu l'idée, c'est tout.

- Fiona... ce n'est pas un reproche, juste une pointe de désapprobation.
- C'est un enfant... il est mort... enfin, peut-être pas... il aurait bien ajouté quelque chose, mais il baisse brièvement les yeux sur Fiona et ne le précise pas.

- C'est horrible... commente Lauren, la plus âgée du groupe, visiblement épouvantée.

Bridget, de son côté, fixe l'homme intensément avec concentration.

- C'est un monstre...
- Ça existe à Halloween les vrais monstres ?
- La plupart des monstres, c'est des gens en général, commente Veronica, pour évincer le sujet encore quelque minutes.
- La dame a raison, y a des gens qui sont complétement malade. Pauvre gosse. Vous devriez pas rester ici avec les jeunes, hein...

Veronica hésita entre lui dire que c'était pas ses affaires ou que les jeunes sont assez âgé pour comprendre que la vie n'est pas un Walt Disney. Enfin, pas toujours avec un Happy End.

- Nan, évidemment, on va gêner, on est que des jeunes, coupe Kieran avec son sarcasme habituel.



Dernière édition par Veronica Cuervo le Sam 4 Déc - 23:01, édité 2 fois
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Alan Linard


Alan Linard

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MessageSujet: Re: Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine.   Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. EmptyMar 23 Nov - 23:58

    Pour un trente et un octobre, l’air était frais. Avec ce temps, les feuilles qui volaient au grès du vent et la buée qui se formaient sur les vitres des voitures, on aurait cru que sur Paris régnait l’hiver. Sûrement les parisiens n’attendaient plus que la neige pour accompagner le peu de degrés qui restait. Les mains dans les poches, Alan se baladait le long de la Seine. Quoi de plus stupide que de se promener le soir d’Halloween, la nuit, alors que tout le monde sortait aussi ? Peut-être un moyen de croiser la foule sans avoir peur d’être découvert. Ce soir, il pouvait sortir les crocs ; personne ne le prendrait au sérieux. Tête baissée, il laissa glisser ses mains sur la rampe qui longeait le bord du fleuve. Il entendait les enfants s’agiter lorsqu’ils obtenaient quelques chocolats, ou encore les parents qui s’énervaient lorsque leurs bambins s’éloignaient de trop. Étrangement, cela arracha un sourire plutôt attendrit à notre vampire sanguinaire ; même du haut de son sadisme, il n’avait jamais fait de mal à un enfant. Peut-être n’en avait-il jamais eut l’occasion. Peut-être n’était-il pas aussi sadique qu’il le pensait et le hurlait sur tous les toits. Un gamin, en courant le frôla. S’excusant bien vite, il fila à vitesse grand V avant de se mettre dans les jupons de sa mère ; son petit costume de citrouille lui allait à ravir, mais sa mère aurait pu faire un effort sur le maquillage. Alan pouffa. Le Halloween britannique ou américain semblait bien loin. Très loin. Au-delà des mers, il devait y avoir plus d’ambiance. Certes, pour une ville française, qui plus est, la capitale, il y avait du monde dehors qui fêtait le jour où le monde des vivants rencontraient celui des êtres surnaturels, mais le vampire pensa, comme sûrement d’autres vampires, que Paris n’était pas la ville où en ce moment se passait tout un tas de choses étranges.

    La semelle de ses chaussures s’amusait râper le sol tandis qu’il observait longuement l’eau s’entrechoquer avec le vent. Le jeune vampire passa sa langue sur ses lèvres ; en réalité, la soirée n’était pas dut out à l’amusement. Il s’ennuyer… Pire ; il se faisait carrément chier. Il donna un coup de pied dans un petit caillou qui vint s’échouer sur la rive. Son nez se plissa, il releva la tête, les sens aux aguets. Quelque chose clochait.

    Porté par la curiosité, Alan se mit à courir comme jamais.

    Ses pas foulèrent les dalles qui menaient jusqu’à l’odeur qui l’enivrait, emplissait ses narines. Cette odeur qu’il connaissait tellement bien. Cette odeur qui le faisait vibrer des pieds à la tête. Il sentait son corps frémir, prêt à bondir sur n’importe quoi. Il ne courrait plus pour sa vie ; il courrait pour se droguer. Car pour lui, ce sang, rien que de l’humer, le rendait totalement dingue. Les pupilles dilatées, il se jetait sur la foule comme un animal enragé. Il bousculait des personnes qui chuchotaient, qui parlaient de ce qui se passait. Il réussit à capter, dans sa totale ivresse, quelques mots comme « monstre », « terreur », « policiers » et « Croque-Mitaine ». Comme coupé dans son élan, Alan s’arrêta net alors qu’il se trouvait désormais qu’à quelques centimètres de la banderole qui séparait la foule et la scène du crime. Il déglutit. Des doigts. Du sang de partout. Une inscription. Des odeurs. Alan tourna sur lui-même en essayant de remettre un peu d’ordre dans ses idées. C’était quoi ce massacre ? C’était quoi ce putain de bordel ?

    Le vampire se mordit la lèvre inférieure en se faufilant à l’extérieur du cercle. Le monde, les murmures qui lui embrumaient le cerveau, cela le faisait suffoquer – ironie du sort, sachant qu’il ne pouvait plus respirer – il devait sortir. En s’écartant de la foule, il bouscula ce qui semblait être un humain à son odeur. Il le regarda de haut en bas avant de le renifler : il était bien humain. Blond, plutôt grand, des yeux bleus. Petit humain typique. Il marmonna un faible « désolé » avant de lui tourner le dos et de regarder de nouveau la foule entourant la scène. Alan tiqua avant de se retourner brutalement. Il y avait une autre odeur. Ce quelque chose dont il se souviendrait toute sa vie : ce n’était pas réellement humain, ça sentait le chien. Le chien mouillé. Alan remua le nez. Ce pourrait-il qu’il ait retrouvé son petit blondinet ? Depuis combien de temps n’avait-il pas mis les pieds vers le quartier Latin ? Cette boutique et ce… Personnage. Alan secoua la tête. Sûrement le sang lui montait à la tête et le faisait halluciner. Il l’espérait. Et si c’était un loup qui avait fait ça ? Alekseï l’avait mis en garde ; les loups-garou savent être pires que les vampires et autres créatures réunies. Le vampire leva les yeux au ciel, la lueur de la Lune se refléta sur ses canines blanchâtres. La Lune était pleine. L’hypothèse n’était pas à occulter.
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Daniel Rilke

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MessageSujet: Re: Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine.   Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. EmptyVen 26 Nov - 21:34

    Le lycan leva subitement la tête, une odeur parvenant jusqu'à ses narines. Aussitôt, il attrapa sa nièce et l'éloigna encore plus de la scène de crime. Il avait repéré un danger. Un danger ? Il ne savait pas jusqu'à quel point c'était vrai. C'était lui. Le vampire ; il pouvait enfin penser à ce mot. Le monstre, celui qui avait été la cause de tous ses malheurs. Dans cet endroit ; et si c'était de sa faute, tout cela ? Si c'était lui ? Et s'il les surveillait, n'attendant que cela pour se jeter sur Florence ? Daniel, les pupilles devenues d'un jaune d'or qu'il n'avait su contrôler, regardait autour de lui en essayant de repérer l'homme (enfin homme, c'était vite dit). Il prit Florence et la cala sur sa hanche, celle-ci commença à geindre qu'elle en avait assez d'être debout. Des fois, les enfants, ce n'était pas utile. Et quelle idée il avait eu, de demander à son frère s'il pouvait passer Halloween avec elle ! Avoir su, il serait resté tranquillement chez lui, il aurait bossé, il aurait cherché Kel... ou, non, il serait resté chez lui, voilà.

      FLORENCE
      Oncle Dan, quand je vais être grande, est-ce que mes yeux vont devenir comme les tiens ?

      DANIEL
      Comment comme les miens ?

      FLORENCE
      Ils vont changer de couleur, dis ?

    Avec surprise, il tourna la tête pour la regarder, ses yeux redevenant de leur habituelle couleur délavée. Il allait se faire griller par une gamine d'à peine cinq ans. Il lui tira la la langue en réponse, chose qu'elle répéta, et alors qu'il allait pour rire rire, il le vit. Son sourire fondit instantanément. Le vampire ne l'avait pas vu, il était dos à lui, mais il aurait reconnu cette silhouette n'importe où. Sa respiration s'accéléra, ses crocs s'allongèrent sensiblement, une immense poussée d'adrénaline le prit et il savait parfaitement que si cet espèce de grand imbécile n'avait pas deviné qu'il était là, c'est qu'il était définitivement con. Prudemment, Dan prit une légère distance de l'attroupement, sa nièce toujours sur sa hanche, essayant de ne pas être pris dans le flot de curieux. Il reposa sa nièce au sol et s'accroupit pour lui parler. Son ton était sérieux. Très, même.

      DANIEL
      Ma chérie, il va falloir retourner chez Papa. Il nous a dit de ne pas rester dehors trop longtemps, tu te rappelles ?

      FLORENCE
      Mais... j'ai assez de bonbons, tu penses ?

      DANIEL
      Mais oui, ma cocotte, regarde comme tu en as beaucoup ! En plus, les gens ont du travail, on ne va pas les déranger et aller plus loin.

    La gamine baissa la tête, un peu abattue, et l'homme la serra dans ses bras, les cheveux blonds de sa nièce se perdant sur ses vêtements sombres maculés de sang. Son coeur à lui battait très vite, trop vite. Le vampire devait probablement savoir qu'il était là, en compagnie d,un être humain considérablement vulnérable. Un regard autour de lui. Il n'espérait qu'une chose : que Kellen arrive. Sa présence le rassurait et l'aidait à se contrôler. Sans elle, il était susceptible de se transformer n'importe quand, vu qu'il commençait seulement à apprivoiser ce corps inconnu. La pensée de la jeune femme le réchauffa et calma à peine son rythme ardiaque, faisant plutôt monter le rouge à ses joues.
    Allez. Ils devaient y aller ; ils n'avaient rien à faire ici.
    Il ne le savait pas, mais partir allait probablement être impossible. Il y a des nuits comme ça...

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Samuel Walsh


Samuel Walsh


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MessageSujet: Re: Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine.   Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. EmptySam 27 Nov - 23:36

Ce n’était pas dans ses habitudes de fréquenter les gens de son travail. Ils les trouvaient inintéressants et plat Ils les considéraient comme de petits bureaucrates bornés. Pourtant, lorsque son supérieur l’avait invité à dîner ce soir, il avait accepté. Et pas uniquement parce que la nouvelle petite secrétaire lui faisait de l’œil.
Il avait besoin de se changer les idées. C’était Halloween, la fête des morts et ses idées avaient rarement été aussi noires. Cela faisait maintenant plusieurs semaines qu’il avait perdu la trace de Leah. Peut-être avait elle quitté Paris. Si elle était partie, il partirait aussi et cela signifiait de la paperasse administrative pour son transfert, s’installer dans un nouveau pays, reprendre ses marques, pour peu qu’il ne connaisse pas la langue. Recommencer à zéro, comme à chaque fois. Il commençait à être vraiment fatigué de cette vie; Il appréciait cette ville où il avait à présent et ses connaissances et ses petites habitudes.

« Samuel, nous pensions aller dîner quelque part, pourquoi ne pas nous accompagner ?

- Je ne sais pas monsieur l’ambassadeur.

- J’ai réservé une table dans un bon restaurant au bord de la Seine, je vous trouve sombre ces derniers temps, venez avec nous, un bon repas entre compatriote, cela ne se refuse pas. »


Cela ne valait pas une bonne pinte au pub du coin, mais il accepta. Et contre toute attente il avait passé une bonne soirée, une soirée normale. La nourriture était bonne, le vin excellent, les discutions animé et Ann, c’était le nom de la secrétaire, l’avait dragué, avec plus ou moins de subtilité durant le dîner. Il avait proposé de la raccompagner chez elle, en bon gentleman. Il espérait juste qu’elle ne s’attendait pas à une relation sérieuse avec lui. Elle risquait d’être déçue du voyage. Il n’avait jamais vraiment envisagé d’aller de l’avant, trouver quelqu’un d’autre pour partager sa vie. Papillonner sans s’attacher était plus facile, cela lui évitait de souffrir encore. Et puis il n’avait pas perdu espoir de retrouver Leah un jour. Un espoir un peu fou et qui s’amenuisait un peu plus au fur et à mesure que les années passaient, mais c’était un espoir tout de même.

Marchant le long des quais, ils discutaient de tout et de rien. Elle était plutôt belle, grande et élancé, de longs cheveux bruns et de jolis yeux bleus. Un peu plus de 30 ans. Elle était galloise et travaillait à l’ambassade depuis quelques mois seulement. Elle était venue en France pour changer d’air après un divorce douloureux.

« J’ai vu que tu ne portais pas d’alliance ?

- Je suis veuf.

- Je suis désolée, je ne savais pas… »


Elle était mal à l’aise à présent. Il parlait rarement de sa femme. Les gens étaient au courant de son statut matrimonial, il n’en avait jamais fait un secret. Pourtant, il restait discret, il était hors de question de déposé une photo d’elle sur son bureau ou de s’épancher sur sa perte.

« Ça fait des années à présent, j’ai tourné la page. »

Il mentait bien entendue, mais comment révélé a votre futur conquête que votre femme est un vampire ?

« Demain est un jour férié en France, on pourrait aller prendre un dernier verre quelque part ? »

Le coup du dernier verre. Un léger sourire en coin se dessina sur ses lèvres. Pour une fois il ne menait pas la danse. Celui lui arrivait rarement, il allait lui répondre lorsque quelque chose attira son attention. Un peu plus loin, un attroupement s’était formé. Les gyrophares de voitures de policer projetaient une lumière bleu qui se reflétait sur les eaux paisible de la Seine.

« Qu’est-ce que … ? »

Il s’approcha prudemment. Ce n’étais pas de la curiosité malsaine, mais il avait pris l’habitude depuis quelques années, depuis la « mort » de sa femme en fait, de s’informer de tout les faits divers, cherchant à travers les lignes la présence des créatures de la nuit. Ann qui avait repéré le mouvement suspect lui dit :

« C’est étrange, le quartier est plutôt sûr en temps normal, je me demande ce qu’il se passe.

- Reste là je vais voir.

- Je te suis. »


Son ton était décidé. Décidément il commençait à plutôt appréciait sa compagnie. Il lui sourit et passa une main derrière son dos pour accompagné sa marche, d’abord surprise par le geste, elle lui sourit finalement en retour et le suivit.

Se faufilant à travers les badauds, il pu entendre quelques brides de conversation qu’il ne comprit pas. L’excitation et la peur rendait leur français incompréhensible, il plissa les yeux de mécontentement.
Il faillit rentrer dans un homme aux cheveux blond qui venait de franchir le cordon de police, visiblement secoué. Les policiers s’affairaient autour d’une petite zone. Malgré leurs tentative de le camoufler, il pu repérer le sang, partout.

« Regardes. »

Ann lui désigna du doigt l’inscription ensanglanté :

" Trick or treat ? Bientôt seront dévoilés les secrets de l’autre monde. ".


« Qu’est-ce que cela signifie ?
- Aucune idée, nous devrions partir. »


Oh il savait exactement ce que cela signifiait. Tendu, il passa derrière Ann, la poussant légèrement du bout des doigts pour lui faire accélérer le pas. C’était de très mauvais augures, si quelqu’un commençait à l’ouvrir, les choses allait devenir compliqués.

Il observa un peu les gens aux alentours, tentant de repéré quelque chose de suspect. Il y avait bien cette jolie femme à la peau dorée entouré de gamin qui regardait la scène d’un œil noir et ce jeune homme blond qui semblait au bord de la panique, une toute jeune enfant accroché autour de son cou. Rien qui ne pouvait trahir une nature démoniaque.

Il avait presque abandonné tout espoir lorsqu’il le vit. Le vampire, celui là même qu’il avait rencontré quelques temps auparavant. Il arrivait à toute allure, il avait ressentit l’appel du sang.

Il se figea. Bien entendu, c’était une histoire de créature, c’était certain. Il n’aurait pas du être surpris par sa présence, mais il ne pu s’empêcher de frissonner. Non décidément, les événements ne se présentait pas sous les meilleurs hospices.


Dernière édition par Samuel Walsh le Jeu 2 Déc - 13:59, édité 1 fois
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Kellen Jackson


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MessageSujet: Re: Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine.   Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. EmptyJeu 2 Déc - 10:55


    Kellen détestait Halloween. Surtout depuis ce matin. Impossible de sortir de chez elle sans qu'elle ne se crispe soudainement en pleine rue, sentant une odeur bien particulière qui faisait naitre un simple frisson ou jusqu'à une envie incontrôlable de prendre ses jambes à son cou. Le pire, c'est que cette après midi là, elle était sortie de chez elle, tranquille, sans se douter de quoi que ce soit. Depuis, elle avait refusé de retourner chez elle; Les monstres étaient de sortie, hors de question de risquer d'être suivie et repérée. Le quartier avait beau être tranquille et sous contrôle lycan, elle ne voulait pas même que même ceux de sa race viennent un jour frapper à sa porte. Qu'on la laisse tranquille. Elle errait ainsi, de la Sorbonne à l'ile de la cité, déambulant dans les rues de Saint Louis ou les allées du jardin des plantes. Restant continuellement en mouvement, brouillant les pistes qui auraient pu mener a son appartement. Les gosses commençaient à sortir, et Kellen croisait souvent de petits loups garous ou de petits vampires. Ridicules. Comme s'il les vamps portaient toujours les queues de pies, les costumes impeccables, tandis que les loups se trainaient en haillons. Ridicule. Kellen remuait ces pensées en marchant, se raidissant à chaque odeur différentes de celle d'un humain normal. Combien de sourires éclatant laissant apparaitre des canines proéminentes avait-elle croisé aujourd'hui ? Et elle avait simplement lancé un regard noir et méprisant, hautain, et avait passé son chemin.

    Jusqu'à ce qu'une odeur, bien plus familière, presque plus terrifiante, vint chatouiller ses narines. L'odeur du sang frais. Kellen se leva, et observa la ville. Elle était montée sur les toits, au moins, là, personne ne venait la chercher. Elle Se tourna vers la Seine qui coulait paisiblement dans la fin de cette journée. L'odeur venait de cette direction. Sautant de toit en toit, menée par son instinct qui l'y menait droit, elle y fut en quelques secondes, et se fit discrète en sentant d'autres odeurs. Vampires, loups, mêlés dans la foule admiraient le spectacle d'horreur. Kellen avait beau ne guère aimer les gosses, elle s'en sentit presque retournée et cette odeur de sang si suave et sucrée lui donnait à présent la nausée. De là où elle était elle voyait tout aussi bien la scène, mais se glissa par un escalier dérobé jusqu'au sol, derrière le cordon de police. D'un geste de la main pour désigner les appartements derrière elle et d'un sourire elle éloigna les policiers occupés. Kellen sentait d'autres odeurs, familières, maintenant qu'elle reprenait ses esprits. Daniel était là, un enfant acroché à lui. Kellen ne frémit même pas, et fit de son mieux pour rester à l'écart. Soudain, sa respiration se coupa net. Une autre odeur vint chatouiller ses narines, celle d'une créature qu'elle aurait préféré ne plus jamais croiser. Un vampire, un monstre. Il avait de la chance que ce soit la trêve d'Halloween et qu'il y ait eu tant de monde. Sinon, elle l'aurait égorgé. Sur place, sans autre forme de procès. Kellen observa plus attentivement la scène. Quelle créature était à l'origine de cela ? Car ce ne pouvait être qu'une créature... Ou bien un humain bien informé ? Kellen commença à s'éloigner de la scène et appuya son dos contre la façade de l'immeuble le plus proche. Cette histoire l'intriguait à la veille de la Toussaint; n'était-ce pas le meilleur moment pour révéler des histoires terrifiantes ? Kellen réfléchissait, elle se fichait bien de tout cela mais serait intéressé de voir qui ou quoi était derrière toute cette mise en scène macabre... Bien à l'abri des regards, elle se demandait si pour une fois elle allait s'en mêler...
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Alan Linard


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MessageSujet: Re: Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine.   Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. EmptyVen 3 Déc - 17:23

    Le jeune vampire passa une main dans ses cheveux en observant tour à tour la scène de crime et les personnes qui se pressaient autour. Les humains semblaient plus répugnants que la majorité des créatures peuplant le monde de la nuit ; à s’agiter lorsqu’il y avait un peu d’action, à poser des questions plus indiscrètes les unes que les autres, s’exalter devant un peu de sang, écarquillant des yeux emplis d’étoiles étincelantes… Les humains étaient à vomir. Ils le seraient toujours. Son sourire, si vite apparut, laissa place à un visage blasé par les années passées auprès de ces sous-fifres. S’il avait put leurs hurler dessus, les effrayer comme le font ces petits bambins le jour de Halloween, si lui aussi pouvait faire couler le sang pour leurs faire comprendre… Tout aurait put être merveilleux. Mais il ne voulait pas trop y penser pour le moment. Ses yeux verts restèrent plantés sur le petit animal de compagnie qu’il désirait depuis tant d’années. Ce blondinet, là. Ce petit enfoiré qui avait bien faillit le tuer. Cette merde de lycanthrope. Il était là, sous ses yeux. Sa cage thoracique se soulevait, même si respirer ne lui servait plus réellement à grand-chose. Elle se soulevait de plus en plus rapidement alors que ses dents se serraient progressivement. Une veine violette apparut sur sa tempe comme pour témoigner de la haine qui le gagnait peu à peu. Le visage baissé, les yeux relevés, il était prêt à l’assaut. La pointe de ses chaussures était encrée dans le sol et ses genoux se plièrent légèrement. Oui, le vampire était prêt à bondir sur le loup. Il sentait que, même de loin, le vendeur d’armes le regardait ou le cherchait du regard. Il sentait ses yeux glacials sur sa peau froide. Pourtant prêt à attaquer, occultant toutes les personnes qui se trouveraient potentiellement sur son passage, il se ravisa. La main de la bête était posée sur quelque chose de petit. Une petite tête blonde, encore. Sa fille ? Sa nièce ? Un enfant de sa famille ? L’enfant d’un ou d’une ami ? Alan se redressa en toisant avec un léger sourire celui contre lequel il se battrait bientôt. Le combat était inéluctable de toute manière. Son sourire s’élargit doucement. Un plan diabolique naissait dans son esprit. Au moins aussi diabolique que celui qui se faisait passer pour le Croque-Mitaine.

    Tranquillement, il s’avança vers la foule. Se mêler à elle. Devenir elle. Pour le retrouver. Cet enfoiré. Lui en faire baver. Ce regard de psychopathe assoiffé de sang aurait pu trahir sa nature auprès des insectes qui grouillaient à ses côtés, mais il s’en foutait royalement.

    Soudain, ses pas s’arrêtèrent. Il tourna lentement la tête alors que cette odeur d’eau de Cologne lui chatouilla les narines. Son regard croisa celui de Sam’. Le feu contre la glace. Oh, il s’en souvenait parfaitement. La tête penchée sur le côté, il jeta un regard derrière lui. Le blondinet aux yeux clairs attendrait. Il l’attaquerait une prochaine fois. Son plan pourrait marcher à n’importe quel moment. Il s’enivra du parfum de la jolie fée qui l’accompagnait pour s’en rappeler. Éternellement.

    Mains dans les poches, Alan s’approcha d’un pas assez hésitant vers Sam’. Une fois arrivé à sa hauteur, il s’arrêta à ses côtés. Une femme, plutôt jolie pour son âge, était avec lui. Une prostituée ? Non, beaucoup trop classe. Il en déduit bien vite que ce n’était qu’une collègue de travail que le britannique allait sûrement sauter cette nuit-même. Il se surprit à ricaner. Il ne lui avait fallut pas plus d’une nuit pour cerner le personnage. Et quel personnage ! Il se retint de s’amuser avec ce jouet qui s’offrait à lui. La tête penchée vers Samuel, il lui murmura doucement :


    « - Ne reste pas ici. Cela ne te concerne pas. Et si tu veux te foutre dans la merde, je n’irais pas t’aider mon cœur. ».

    Ses yeux, si longtemps fixés sur la foule, trouva refuge vers les yeux noisette de l’homme avec qui il avait passé une nuit. Son visage se radoucit doucement, le suppliant presque des yeux de fuir la scène du crime, de fuir cet endroit qui puait la créature maléfique. Penché sur son épaule, même si le vampire le dépassait de plusieurs centimètres, Alan voulut se perdre dans son cou. Les yeux mi-clos, il en oublia presque la compagne qui tenait le bras de son jouet. Ses lèvres tendues pour déposer un baiser au creux de son cou, ses yeux s’écarquillèrent. Encore cette odeur de chien. De chienne. Et dire qu’il n’avait pas plut depuis une semaine sur Paris, pourquoi fallait-il qu’ils empestent comme ça ces foutus loups ?! Il passa sa langue sur ses lèvres et se redressa. Il regarda une fois encore le loup dans la foule et leva les yeux, cherchant celle qui était à l’origine de cette odeur pestilentielle.

    Quelques pas sur le côté lui permirent de voir enfin cette garce. Ses cheveux bruns flottaient au grès du vent. Même sale, elle était toujours belle, avec ses yeux inhumains. Décidément, il ferait d’une pierre deux coups ; deux loups pour le prix d’un. Alan serra les poings puis la pointa du doigt, la menaçant de son seul sourire. Le crime qui avait eu lieu sur le bord de la Seine semblait s’être évaporé avec la venue de cette putain. Tous ces chiens allaient payer. Étrangement, Alan était persuadé que c’était l’un des leurs qui avait fait ça.
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Veronica Cuervo


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MessageSujet: Re: Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine.   Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. EmptySam 4 Déc - 23:43


- Ben je suppose que si vous approchez pas, vous allez pas gêner... proposa l'homme.
- Oh, il est hors de question de gêner et surtout pas de s'approcher.
- Oh non, surtout pas.

Fiona se contenta d'hocher la tête avec gravité. Pauvre gamin. Lauren restait repliée sur elle-même, la tête dans les épaules, serrant son manteau contre elle. Kieran grimaçait. Il détestait quand on le considérait comme un gamin. Il était presque un adulte maintenant. Mais elles avaient raison, il ne pouvait pas s'approcher comme ça. Non, pas comme ça. Sans crier gare, parce que ça aurait alerté Veronica, Kieran se détache du petit groupe et se précipite un peu plus loin.

- Kieran ! Bon sang, qu'est-ce qu'il va faire encore.
- Bah des bêtises, il en fait tout le temps.
- Oh, je vous remercie monsieur. Nous allons le rattraper et le ramener chez lui.
- Ouais et je peux vous aid...
- Pas besoin. On l'aura, et elle se mit en route, au pas de course, Lauren sur les talons.
- Aurevoir monsieur.

Et Veronica rattrape les filles devant. Elles se dépêchent. Pas moyen de le rattraper comme ça. Mais le pister ne fut pas difficile. Il avait laissé ses vêtements un peu partout en chemin. surtout en plein milieu de la petite rue à sens unique.

- On ferait mieux de récupérer ses vêtements. Il va avoir l'air malin si on les lui prend.
- Bon sang de bon sang, grince Veronica en se lançant sur les traces de Kieran.

Ce qu'il pouvait être têtu ce gamin. Elles s'éloignèrent l'une de l'autre pour récupérer les morceaux des vêtements de Kieran. Oui, il avait tout enlevé et tout était éparpillé en chemin. Visiblement, il ne voulait surtout pas qu'on le rattrape. De toute façon, elles n'auraient pas pu.

- Je ne croyais pas que j'allais un jour me retrouver à trimballer le caleçon de Kieran entre les mains.
- Ce n'est pourtant pas si étonnant, dit Veronica en pliant son jeans et en se le mettant sur le bras.

Chacune avait quelques morceaux, mais il fallait maintenant retrouver le jeune homme. Ce qui ne serait pas si aisé puisqu'elles ne savaient pas exactement à quoi il pouvait ressembler. Oh, Kieran n'en était pas au point d'être original dans ses métamorphose, mais lequel du chat roux ou du pigeon avait-il choisit ce soir ? Probablement le labrador, puisque les pigeons n'étaient pas très habiles la nuit. C'était une déduction logique...

- Ouais, trouver un chat là-dedans...
- Il est là !
- Un Shitzu ?
- Sa tante en visite en a un adorable, il me l'a dit. Et puis c'est le seul qui marche à travers les jambes des gens, la truffe collé au sol.
- Faudrait vraiment aller le chercher, je le sens pas...
- On y va, allons-y.

Alors tandis que quelques personnes commençaient à faire demi-tour, un groupe de trois femmes se fraya un chemin dans la foule en appelant un certain Kieran à voix pas trop forte. De son côté, Kieran trouvait nettement plus pratique d'être en chien. Un odorat quand même supérieur à la moyenne. Il y avait beaucoup de chiens. Tout le monde a des chiens à Paris, c'est bien connu. Il y avait l'odeur qu'il avait senti quand ça c'était produit. Le truc à l'odeur terrifiante. Et maintenant, une autre flottait. Une odeur différente que l'odeur forte des chiens. Visiblement, y'avait un chien pas castré dans le coin. Mais une autre flottait, presque discrètement. Le shitzu s'arrêta aux pieds d'un type pas mal grand. Celui qui sentait bizarre. Il prit le temps de bien lui renifler le pantalon, non sans lever la tête pour voir qui c'est. Vu d'ici, le monde est vachement grand. Il se dit que la prochaine fois, il devrait choisir un chien plus grand.

Veronica avait flanqué les vêtements de Kieran dans les bras de Lauren et elle suivait le chien de près. Elle avait finit par le voir, pas trop loin. Elle s'y précipite avec entrain et une sorte d'urgence. Pour y mettre la main dessus, elle bute contre l'homme que Kieran renifle, mais elle saisit fermement le petit chien. Heureusement qu'il a choisit un petit chien. Le canin couine, mais n'a aucun geste agressif.

- Oh, je suis navrée ! Je ne voulais pas, il... il... oh toi, je t'avais dit de rester avec nous ! Elle lève les yeux vers le type et se fige avant de reprendre un air confus et désolé, une étincelle indescriptible dans le regard. Je ne vous ai pas fait mal j'espère. Je suis navrée, vraiment. Ce toutou n'écoute rien, il est encore jeune et fougueux. Navrée, vraiment.

Juste derrière elle, deux autre filles, une sortie de l'adolescence et l'autre même pas encore dedans. Elles regardent l'homme d'une curieuse manière, serrées l'une contre l'autre. Veronica s'excuse une dernière fois et grimpe le chien sur son épaule avant de tourner les talons et de tenter de rebrousser chemin. Les deux filles derrière elle tirent sur sa manche pour s'éloigner rapidement.
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MessageSujet: Re: Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine.   Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. EmptyDim 12 Déc - 19:07

Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. Intrigue2


    Nuit noire sur la ville. Il est déjà vingt et une heures passées. Le vent souffle légèrement mais cela n’empêche pas les habitants de la capitale française à se ruer contre les banderoles de police. Les murmures prolifèrent, les hypothèses diverses volent de bouches en bouches et les voix ne cessent de résonner alors que ce moment aurait dû rester sacré. L’enfant était certainement mort et pourtant, on ne parle que des doigts qui restent éparpillés sur le sol comme une œuvre d’art inachevée. Et ce monstre… Tout le monde se questionne et cependant, nul n’obtient de réponses.
    Malgré tout cela, la police avance dans son enquête ; les clichés pris de la scène du crime sont directement envoyé en laboratoire pour être examinés, les médecins légistes et les officiers finissent de ratisser la scène, les indices sont collectés, l’analyse de l’empreinte des doigts est en cours et bientôt, des éléments nouveaux apparaissent…
    Quelques poils sont retrouvés et des échantillons de sang, qui n’appartiennent pas à la victime, sont récoltés. La tragédie semble bientôt prendre fin. Les parents de la pauvre victime pourront enfin être au courant. Ce monstre, cet animal, quel qu’il soit devra payer. Cependant, un groupe de trois hommes et une femme osent franchir la banderole qui sépare la scène des spectateurs. Habillés comme des agents spéciaux, ils s’avancent fièrement vers les policiers en tendant leurs badges ainsi qu’une lettre destinée au plus haut gradé.

    Les créatures se trouvant face à la scène sentent qu’il se passe quelque chose. Quelque chose qui n’est pas naturel. Pourtant, après avoir humé ces personnes, rien ne semble étrange. Une odeur d’humains tout à fait normale.
    Les humains, eux, observent. Ils observent ce monde qui commence à s’écrouler. Que veut réellement dire cette inscription ? Et si leurs cauchemars prenaient vie ?

    A contrecœur, le commissaire donne les échantillons récoltés aux quatre personnes. La femme ajuste son manteau alors qu’elle regarde tour à tour quelques personnes dans cette assemblée ; un homme blond qui semble s’échapper de cette foule, un autre avec une petite fille, un autre accompagné d’une jeune femme, un homme aux cheveux sombres, une femme accompagnée d’un chien et d’adolescents… Elle sourit. L’affaire n’est pas terminée. « L’autre monde ». Et si des personnes faisaient en sorte de le garder secret ? Elle lève les yeux vers la lune et observe le toit. Il se pourrait que ce soir, la chasse aux démons soit ouverte.
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Alan Linard


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MessageSujet: Re: Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine.   Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. EmptyMar 28 Déc - 3:56

    C’était bizarre. Trop bizarre. C’était qui ces quatre guignols là ? Alan plissa le nez. Ce n’était pas des vampires, loin de là. Ce n’était donc pas des personnes de son clan. De simples humains ? Une nouvelle organisation ? C’était quoi ce bordel ? Le vampire expira par le nez et jeta un léger regard sur le toit puis à Samuel. Ce n’était pas le moment de mêler d’autres mortels à cette mascarade. Même si… En l’occurrence, cet humain savait beaucoup de choses, trop de choses. Combien de fois il avait désiré lui briser le cou entre deux baisers ? Mais il n’avait pas pu. Il avait dû se résigner à l’idée qu’il s‘était attaché à cette chose. S’en être entiché ? Non, sûrement pas. Mais s’y être attaché, c’était plausible. En tout cas, il s’était bien amusé avec lui. Alan secoua la tête ; l’heure n’était pas à repenser à ce genre de choses, non. Il se faufila avec agilité dans cette foule qui ne désemplissait pas. Ces personnes qui parlaient avec la police… Pour des humains, c’était un peu trop. Les mains dans les poches, le vampire observa avec minutie. Cette femme, la seule femme du groupe, semblait observer elle aussi attentivement chaque personne qui composait l’amas de parisiens agglutinés contre les barrières de police. Pour la première fois de sa vie, Alan sentit que ce sourire sadique, qui émanait d’une humaine, ne prévoyait rien de bon. Quelque chose se tramait et il n’était même pas dans la possibilité de savoir ce que cela était. A quoi bon cela serti-il d’avoir des capacités surhumaines si elles ne nous aident pas ?

    Ses mains toujours fourrées dans les poches de sa longue veste en cuir, il serra les poings en fronçant les sourcils. Voir cette femme se pavaner avec les preuves que la créature qui avait fait ça était un loup – parce qu’il était persuadé que c’était un loup – le faisait rager au plus haut point. Il aurait voulu se jeter sur elle et la mordre, la vider de son sang devant tout le monde pour qu’enfin, il puisse clamer haut et fort la puissance de la race vampirique. Mais il savait très bien que ça finirait par lui retomber dessus et que les instances supérieures le lui feraient payer très cher. Accoudé à l’une des barrières, il continua de contempler cette femme. Que les créatures de l’autre monde veuille garder leur existence secrète était un fait, mais de là à ce que des humains gardent cela secret, c’en était un autre. L’atmosphère devenait de plus en plus bizarre. Il commença à croire qu’il n’aurait jamais dû venir ici et rester au lit. Halloween, chez les humains, était vraiment une fête merdique.
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Daniel Rilke

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MessageSujet: Re: Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine.   Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. EmptyMar 28 Déc - 5:38

    La panique. Les animaux sentent la panique et la peur et il était donc naturel qu'il avait sentit la peur des policiers lorsque les agents spéciaux entrèrent dans le périmètre. Pourtant, même son odorat surdéveloppé ne pouvait dire avec précision ce que ces hommes et cette femme avaient de particulier. Ils n'étaient pas des créatures qu'il connaissait ou pas, ils avaient l'odeur de simples humains, et pourtant... ils semblaient tellement au-dessus de tout cela. Ils savaient. Un seul regard de la femme sur lui et il savait su qu'elle savait. Ce simple constat avait suffit à faire accélérer son rythme cardiaque, mais du coin de l'oeil, il avait aperçu Kellen. Une longue langue de chaleur se répandit dans son corps, calmant son coeur au rythme effrené et l'aidant à reprendre le contrôle sur ses émotions qui se chamboulaient. Le vampire l'avait vu et l'avait senti et il ne savait ce qu'il avait fait, mais Florence trembla dans ses bras comme une feuille.

      DANIEL
      Florence ? Qu'est-ce qu'il y a ?

      FLORENCE
      Le monsieur a l'air méchant, est-ce qu'on peut rentrer à la maison, je veux voir Papa.

    Et elle commença à sangloter doucement entre ses cheveux blonds. Merde. Daniel la prit dans son bras, la berçant contre son épaule, ses yeux fixant le vampire avec haine. Voyons, qu'avait-il bien pu faire pour que sa nièce pleure ainsi ? Il ne lui avait même pas parlé. C'était comme si Florence était... sensible. Un instant de crainte ; et si elle aussi était... ? Non. Non. Il fallait que non. Il caressa les cheveux de la fillette, ses yeux clairs suivant le chemin de ce que fixait le grand blafard avec tant d'intérêt.
    La femme qui savait.
    L'armurier s'avança vers les policiers, sa fée dans les bras :

      DANIEL
      Dites, vous avez un téléphone ? Elle est fatiguée et apeurée, je dois appeler son père.

      POLICIER
      Oui, sans problèmes.

    Le policier lui passa un cellulaire et il composa nle numéro de son frère d'une main, par habitude, mais quand il mit le téléphone à son oreille, pas un son clair, qu'un grésillement sourd. Un sourcil froncé. Bon. Le lycan recommença le numéro, peut-être s'était-il trompé d'un chiffre, mais toujours rien. Pas de signal. D'accord, génial, il était au milieu d'une scène de crime, déguisé en vampire, sous une pleine lune, avec une fillette en pleurs dans ses bras, un enfant mort pas loin, la police à ses côtés, ainsi que le vampire qui avait gâché sa vie à dix mètres de lui. Parfait ! Une situation dont il avait toujours rêvée, somme tout. Il redonna le téléphone au policier.

      DANIEL
      Pas de signal. Merci quand même, monsieur.

    Il ne laissa même pas le temps au policier de répondre, mais il savait déjà que les agents spéciaux l'avaient repéré à une telle distance. À Halloween, tous les chats sont gris, mais cette nuit-ci était différente. Avec son déguisement tendancieux, son visage lacéré et son empressement à partir, il aurait pu être un criminel parfait sans cette poupée fragile entre ses bras. Le lycan quitta la scène, retournant à quelques mètres de là pour essuyer les larmes de Florence avec le revers de ses manches. Un regard autour de lui pour trouver Kellen, mais elle ne lui accordait même pas un iota d'attention. Ses yeux se baissèrent sur Florence, qui regardait le vampire avec un visage effrayé, ses grands yeux clairs n'attendant que de partir.

      DANIEL
      On va essayer de trouver un téléphone pour rejoindre Papa, d'accord ?

    Elle hocha la tête tristement tandis qu'il la reprenait dans ses bras. Il s'approcha de la belle dame accompagnée de plusieurs adolescents, qui semblaient plutôt nerveux.

      DANIEL
      Excusez-moi, avez-vous un téléphone ? Je dois essayer de rejoindre quelqu'un en urgence.

    Un regard de biais à Florence, qui observait attentivement les adolescents, les yeux baignés de larmes et de paillettes. Vite. Il espérait qu'elle ait un portable.

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Veronica Cuervo


Veronica Cuervo


Dirty little secrets
Âge RP: 35 ans
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MessageSujet: Re: Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine.   Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. EmptyMer 5 Jan - 5:32


Le groupe avait voulu palper l'énergie d'Halloween et bien c'était réussit, mais pas l'énergie la plus positive. Ils goûtaient à l'énergie la plus néfaste du monde, la peur. La peur était le sentiment le plus puissant, le plus dévastateur. Ils s'en imprégnaient carrément. Pourtant, sauf Kieran qui jouait au fanfaron téméraire, Lauren et Fiona réagissaient plus raisonnablement. Mais en général, Veronica était assez satisfaite de ses élèves. Il était maintenant temps de partir. Ils en avaient assez vu et ressenti pour ce soir. Veronica frissonna en repensant à l'homme qu'elle venait tout juste de heurter. Il avait un quelque chose de... erf... elle ne savait pas le décrire, mais c'était bizarre. Lauren s'approcha d'elle.

- Il a pas aimé ce contact ce type là... il est dangereux. J'ai pas totalement saisit le fond de sa pensée, ms il était furieux.
- J'l'ai pas aimé lui...
Moi non plus. Maintenant, on s'en va et...

Kieran se mit à grogner dans les bras de Veronica.

- Excusez-moi, avez-vous un téléphone ? Je dois essayer de rejoindre quelqu'un en urgence.

Veronica se retourna et le shit-zu tenta un retournement, mais elle le flanqua dans les bras de Lauren, qui trimballait déjà les vêtements du garçon.

- Tu veux aller plus loin avec lui, le temps qu'il se calme ? Elle revint rapidement vers le vampire à la fée. Oh la jolie fée, dit-elle, offrant au vampire et à la fée un sourire des plus sincèrement chaleureux. Oui, bien sûr. Je suis navrée pour le chien, il y a trop de monde et il est nerveux. J'espère qu'il ne t'as pas fait peur, ajoute-t-elle à l'intention de la petite fée tout en tendant son portable vers le vampire.

Juste un peu plus bas, Fiona adresse un grand sourire à la fée et lui fait un coucou de la main, avant de lui tendre un chocolat en forme de sorcière sur un balais emballé de l'autre.

- T'en veux un ? C'est les meilleurs du monde, déclare la jeune fille d'un ton enjouée.
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Kellen Jackson


Kellen Jackson

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MessageSujet: Re: Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine.   Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. EmptyLun 10 Jan - 17:33


    Kellen croisa le regard du vampire qu'elle avait rencontré peu auparavant. Et elle ne tenait pas à renouveler l'expérience. Elle aurait de loin préféré passer inaperçue. Il la regarda et lui adressa un sourire qui fit frémir la louve. Une promesse de vengeance. Comme si elle, et à travers elle toute sa race était responsable du carnage. Elle pensa à Daniel, lui aussi était en danger avec ce montre qui rodait. Et si elle ne savait qui était cette enfant, il aurait mieux valu qu'elle ne reste pas avec lui. Il errait sur la place, parlant à quelques personnes, comme s'il cherchait quelque chose ou quelqu'un. Quel idiot, il valait mieux qu'il se tire vite fait.
    Mais son attention fut attirée vers la scène du crime en elle même. Quatre personne avaient franchi les rubans de sécurité, et semblaient en grande discussion. Kellen sentit sa peau parcourut d'un frisson, et elle s'approcha discrètement, se fondant parmi la population avide de faits divers. La femme du petit groupe se retourna alors, et fixa plusieurs personnes aux odeurs qui ne trompaient pas, chacunes étaient des créatures. Et son regard se fixa un instant sur Kellen. Qui était elle ? savait-elle ? Un sentiment étrange, un malaise s'installa et Kellen fit un pas en arrière. Mais que se passait-il à la fin ?!
    Elle ne devait pas rester là. Daniel non plus. Il n'était pas loin d'elle, et parlait avec une jeune femme à la peau mate, entourée de gamins. Elle devait filer discrètement, et avec le vampire, elle ne pouvait pas risquer de parler à Daniel. Il y avait bien une solution... Kellen fixa Daniel, et tenta d'établir un contact mental. Elle savait qu'elle en était capable, que son coté loup en était capable. mais elle ne l'avait jamais fait. Il lui fallu quelques instants avant de comprendre la manière dont cela marchait, et elle n'était pas sure qu'il comprendrait. Mais elle essaya quand même. Il lui suffisait de se concentrer sur lui, elle le connaissait assez, elle savait quoi lui dire, le reste viendrait tout seul. Mais sous forme humaine, elle ne savait si la communication serait aussi aisée que sous forme lupine...

    " Ramène cette enfant chez elle et veille à ce qu'elle y reste. Dégage de là au plus vite Daniel. Méfie toi, l'endroit pue le vampire, ne les laisse pas te suivre. Et ne t'approche pas de moi. "

    D'ailleurs, c'est ce qu'elle avait bien l'intention de faire, une fois qu'elle se serait assuré que son petit "protégé" avait foutu le camp. Ça sentait mauvais, très mauvais, et un instant, Kellen eut l'impression que la place toute entière attirait les créatures infernales de tout Paris. Ce n'était pas ce soir qu'elle se vengerait du vampire, ce n'était pas le moment de rester aussi vulnérable. Elle devait rentrer, ou même mieux, ne pas rentrer et partir. Son instinct lui criait, entre les monstres de sortie, et les humains qui l'avaient sentie, tout cela ressemblait plus à un traquenard. Et cette mise en scène macabre, était-ce dans le but d'attirer les créatures ? Qui avait fait ça ? Kellen sentait que la situation lui était familière, sas qu'elle put mettre le doigt dessus. une légende urbaine ? Y avait-il une créature bien moins commune qu'un loup ou qu'un vampire qui avait atteint la capitale, et en ce jour enclin au macabre, avait décidé de terroriser la population ?
    Kellen jeta un dernier coup d'oeil au vampire, qui était près d'un... non, c'était bien un humain ?! Kellen le fixa, imprégnant chacun de ses traits dans son esprit. La louve était physionomiste, si elle le croisait une autre fois, elle le reconnaitrait. tenait-elle sa vengeance ? Ou tout au moins un moyen de pression en cas de problème futurs ? Tout était bon à prendre. Kellen laissa au vampire un sourire et se recula sous le porche d'un immeuble ou elle restait, à guetter dans l'ombre, attendant que son lycan préféré comprenne son message et file, ou communique avec elle.
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MessageSujet: Re: Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine.   Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. EmptyDim 16 Jan - 16:36

Intrigue N°1 - Le Croque-Mitaine. Exorcisme

    La récolte des indices était terminée. La police peut enfin entreprendre des recherches concrètes. Personne ne sait encore qui est la victime et qui, ou quoi, pourrait être l’agresseur. Qui que ce soit, ça ne peut être humain. Qui pourrait être assez fou, assez malade et détraqué pour faire une chose pareille ? Un monstre ? Les murmures ne cessent d’augmenter, les questions sont sur toutes les lèvres. Qui ? Quoi ? Pourquoi ? Et cet avertissement sur le mur écrit avec du sang ? Qu’annonçait-il ? Une vérité bientôt dévoilée ou seulement l’esprit tordu d’un psychotique ?

    Les quelques parents présents qui essayent tant bien que mal de garder les yeux de leurs enfants fermés finissent par partir, apeurés, écœurés. Il faut vite rentrer pour oublier et passer à autre chose. Après tout, ce n’était pas leur enfant. Les humains sont comme ça, à oublier dès que ça ne les concerne pas. Aussi étrange que cela peut-être, ils oublient facilement aussi pour éviter d’être blessés ou pour devenir indifférents. Mais aujourd’hui, ils payaient le fruit de leur indifférence. L’indifférence qui leurs coûte la vie d’un enfant. Combien d’autres viendront après lui ?

    Les quatre personnes qui étaient arrivées finissent par repartir. Elles ont tout ce dont elles avaient besoin. Des échantillons. Des preuves. Des indices. Ce qu’ils traquent n’est pas loin. Ils se rapprochent de leur but. En partant, la femme regarde derrière elle, jetant un coup d’œil aux policiers qui photographiés une dernière fois les mots écris au sang. Cela ne faisait que commencer. Et elle le savait.

    La chasse est ouverte. Et ce 31 octobre restera dans les mémoires de chacune des personnes qui se sont promenées ici. Les rives de Paris ne semblent plus sûres pour quiconque. Même les créatures qui se pensaient dangereuses frissonnent à l’idée que quelque chose de plus puissant qu’elles existe dans la capitale française. Il est temps de réparer ce qui a été défait…



FIN DE L'INTRIGUE.
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